À H-9 minutes du Live Show, vous l’attendiez avec impatience : le compte-rendu du Jury Show de la demi-finale 2 de l’Eurovision 2025. Attention spoilers !
Ouverture
Après un magnéto dédié aux eurofans (thème de la demi-finale), arrivée sur scène des présentatrices Hazel Brugger et Sandra Studer (qui a changé d’outfit au profil d’une veste aux mêmes motifs disco que celle d’Hazel, mais en noir aux reflets violets). « Let the competition begin » après les formalités et les règles de vote d’usage, avec l’Australie, premier pays en lice dans cette demi-finale.
Vient ensuite le temps du décompte. 3, 2, 1… Let the Eurovision Song Contest begiiiiiin…. !
Australie
Le début de la prestation est filmé à la façon d’un télé-achat animé par Go-Jo, avec des incrustations texte à l’écran. Futé ! Le passage de l’artiste dans le milkshaker, avec les effets lumière façon Retour vers le futur fonctionne très bien en version télévisée. En face, la salle est très réactive et répond aux « Sweet Sweet Yum Yum » après le fameux « Excusez-moi monsieur, avez-vous du lait pour moi s’il vous plaît ? ». Autrement dit : le public est en feu et il pourrait bien en être de même derrière l’écran, tant Go-Jo jouit d’un capital sympathie et la prestation est fun et colorée. Toutes les bonnes ondes et le lâcher prise dont on a beasoin aujourd’hui.
Chances de qualification : feu vert.
Monténégro
Pourquoi le bandeau devant les yeux ? Au-delà, difficile d’être très prolixe sur la prestation monténégrine, tant l’ensemble (scénographie et prestation) résonne très classico-classique et déjà vu à l’Eurovision. Alors, oui, Nina est une très bonne vocaliste, oui, le rendu télévisuel du tableau avec sa scène jonchée de nuages est joli en plongée, mais au-delà, ce sont surtout trois minutes convenues qui provoquent en nous un relatif ennui. Qui plus est dans la position de la mort dans l’ordre de passage d’une demi-finale très concurrentielle.
Chances de qualification : feu rouge.
Irlande
Vocalement, malgré des progrès, la prestation reste fragile pour Emmy, pour ne pas dire ouvertement fausse par moments. La voix n’est sans doute pas des plus agréables à l’oreille, mais le titre jouit de sa petite efficacité, surtout sur le post-refrain avec la chorégraphie des chiens de l’espace. À l’écran, le combo intergalactique fusée/tenues argentées/couleurs rose et bleu/amis canin fonctionne plutôt bien et sonne très cliché Eurovision, ce qui ne sera pas sans séduire une bonne partie du public. L’Irlande peut clairement jouer la qualification avec un titre héritage de l’europop électro des années 90, surtout si l’on considère en comparaison la qualification surprise des islandais en demi-finale 1.
Chances de qualification : feu orange.
Lettonie
Devant leur rideau à franges, les créatures célestes lettones tentent de nous capturer dans la forêt, à travers un rendu écran exclusivement centré sur la scène. Cela n’est pas sans risques, puisque la prestation peut davantage apparaître comme un clip vidéo en déconnexion avec le public (réflexion que l’on peut également faire pour la prestation de l’Autriche). Mais Tautumeitas nous ensorcelle et hypnotise notre regard, qui ne décroche pas une seule seconde de cette prestation atypique, pour ne pas dire de niche (ou fumée de la sauge, si vous voyez ce que nous voulons dire). Le groupe livre une interprétation habitée avec des harmonies parfaites, là où la proposition est clivante, radicale et particulièrement barrée. Le public sera t-il séduit ou restera t-il de marbre comme il l’a été avec Blanca Paloma en 2023 ? Vaste question, mais à l’EAQ, on prend le pari d’une qualification (et les bookmakers semblent aller dans ce sens).
Chances de qualification : feu vert.
Arménie
Comment sauver une chanson pop-rock conventionnelle et passe-partout avec une scéno efficace ? Demandez à l’Arménie : Survivor est un exemple en la matière. Sur son tapis roulant torse nu couvert de boue (ce qui n’est pas sans émouvoir particulièrement votre auteur du jour), Parg délivre une performance physique, avec une prestation vocale en nette amélioration par rapport à celle du Depi Evratesil et surtout un souffle exceptionnel malgré trois minutes sportives qui virent au running. Visuellement, les lumières blanches très flashy, obtenues en baissant le plafond lumière, offrent un très bon rendu. Et si l’Arménie était l’invitée surprise de la finale samedi soir ? C’est tout ce que nous souhaitons au beau Parg et ce sur quoi nous misons, tant l’ensemble est accrocheur et d’une redoutable efficacité. Le public de la St. Jakobshalle a semblé en tout cas conquis par la proposition arménienne.
Chances de qualification : feu vert.
Autriche
Une acclamaration en salle et au centre médias pour la performance vocale de JJ (actuellement astreint au silence pour se préserver), qui tutoie les cieux. Côté scénographie et rendu télévisuel, le choix du noir et blanc avec de faibles contrastes est un pari audacieux, qui nous plonge toutefois dans un conte marin d’un autre temps, en pleine nuit sur une mer tourmentée. Les mouvements caméras épousent l’accélération du rythme de la chanson et bougent crescendo à mesure que la mer se déchaîne jusqu’à l’ouragan et la tornade – bravo au travail des cameramen sur scène. Pour autant, la promesse annoncée de plans caméras révolutionnaires est-elle pleinement tenue ? Nous sommes un poil perplexe, d’autant que la réalisation fait l’erreur de coupures en plans fixes et larges, qui nous font sortir de l’histoire de JJ. Avec ses effets lumineux façon éclair, la dernière partie électronique donne le tournis façon Alvan & Ahez de prime abord. Bien sûr, la performance reste très qualitative et séduira assurément le jury, mais en sera t-il de même auprès du public ?
Chance de qualification : feu vert.
Royaume-Uni (qualifiée d’office)
La prestation des anglaises est aussi sympathique que le capital de leurs artistes, qui sont heureuses de vivre leur rêve d’Eurovision – sentiment qu’elles nous avaient partagé en interview. Vocalement, on sent le background et l’expérience dans les comédies musicales du trio, qui offre de belles harmonies après de longues années d’amitié et de travail ensemble. L’ensemble est certes sympathique, mais guère compétitif malgré un aspect mignon et coloré. À rebours d’une scène musicale britannique riche et en perpétuel renouvellement, le tableau british paraît terriblement kitsch malgré un concept sur le papier… sympathique. Là est tout le problème ici : trop de sympathique tue le sympathique et une nouvelle année, le Royaume-Uni risque de s’imposer en sérieux concurrent pour le bottom 3, vu le manque de fraîcheur et le léger côté amateur du tableau scénique.
Grèce
Klavdia, mais quelle voix ! La Grèce tient l’une des meilleures vocalistes de l’édition, à même de séduire les jurys si, d’aventure, elle atteint la finale avec cette ballade pop ethnique, qui cartonne actuellement dans les charts du pays. Mais la scénographie ne met pas en avant son artiste, perdue dans un trop plein de visuels caricaturaux guère de la première finesse et déjà largement éprouvés à l’Eurovision… mais en mieux réalisés. On veut bien que l’édition 2025 soit placée sous le signe de la durabilité et du recyclage, mais quand même… Klavdia aurait mérité d’être magnifiée par un tableau fin et élégant, qui viendrait souligner la splendeur de sa performance vocale éblouissante et la belle facture de sa chanson. Attention à une non-qualification, la Grèce est actuellement sur le fil.
Chance de qualification : feu orange.
Lituanie
Qu’ajouter sur le tableau lituanien qui n’ait pas déjà été dit, tant l’ensemble est repris de la sélection nationale ? À la différence que les plans caméras ont été réadaptés pour l’Eurovision et donnent une nouvelle consistance à l’ensemble, avec des mouvements saccadés et ralentis qui renforcent le côté hypnotique et possédé de la proposition de Katarsis. Un titre rock-punk psychédélique assez dépressif et pas très avenant sur la scène de l’Eurovision, il fallait oser, d’autant plus que la réception n’est pas des plus chaleureuses chez les eurofans. Ce sera clivant, assurément, pour ne pas dire que certains seront logiquement rebutés. La radicalité de l’ensemble met la Lituanie sur le fil, même si l’univers est parfaitement incarné et que le pays disposera du précieux soutien de sa voisine lettone et des pays anglo-saxons à forte diaspora dans cette demi-finale.
Chance de qualification : orange.
Malte
Est-ce que c’est too much ? Assurément. La scéno ? Terriblement. Les tenues de Miriana ? Logiquement. La chanson ? Passionnément. Est-ce que c’est absurde ? N’en parlons pas. Mais quel plaisir non coupable que le package maltais tellement assumé qu’il est tellement bon. Miriana nous crie ici « I’m A Queen » et quelle reine avec ce Serving qui nous donne juste envie d’hurler KANT (ou « kunt » c’est selon). L’ensemble est coloré et pétard, exubérant et tout en fourrure, mais le délire est poussé jusqu’à nout et cela passe. Certains semblent mettre Malte en position de potentiel non-qualifié surprise (le titre étant également concurrencé par les solides propositions australiennes et finlandaises dans le côté sexuel un poil vulgaire), mais souhaitons à l’île silencieuse de retrouver enfin la finale après trois longues années d’absence avec cet eurotube en puissance.
Chance de qualification : feu vert.
Géorgie
Trêve de bavardage avec le tableau géorgien, aussi alambiqué et bordélique que sa proposition. Dommage pour son interprète, Mariam Shengelia, excellente vocaliste et pétri de charisme, qui s’avance en triomphe sur la scène de la St. Jakobshalle. Mais si l’ensemble n’est pas déplaisant visuellement, il est un poil vieillot et tous ses éléments réunis ne fonctionentn pas ensemble. Sauf gigantesque surprise supérieure à celle des qualifications lettone de 2024 et portugaise de 2025, la Géorgie devra très probablement plier bagage ce jeudi soir.
Chances de qualification : feu rouge.
France (qualifiée d’office)
Nous découvrons enfin la prestation télévisée intégrale de Louane, non sans impatience et sans tension, tant la répétition presse avait divisé l’équipe quant à la scénographie. La vision de l’intégralité a toutefois changé à présent beaucoup de choses. Pour la majorité, nous avons eu les poils, tant Louane est parvenue à nous connecter à son histoire avec sa scénographie aux belles couleurs dorées, certes pas révolutionnaire sur le papier, mais très intimiste et authentique. C’est beau, mais que c’est beau.La salle a applaudi fort, très fort, et l’émotion est passée. Les médias ont applaudi fort. Quelle belle vocaliste, qui plus est dans ces conditions – puisque rappelons que Louane chante sous un pluie de liège broyé qu’elle s’exerce à avaler et dont elle a avalé quelques copeaux pendant la performance sans que cela ne se soit vu ni entendu. Votre auteur du jour a eu les poils, en notant toutefois qu’il a écouté la chanson de très nombreuses fois et la connaît donc par coeur. Les jurys seront sans doute séduits, d’autant que l’envolée vocale finale donne un crescendo à la chanson qu’elle n’a pas initialement. Qu’en sera t-il du public ? Sera t-il connecté à l’histoire de Louane avec une prestation aussi sobre, mais sincère et avec une réelle émotion non feinte ? Là est tout l’enjeu pour assurer un top 5 à la France a minima, et plus si affinités…
Danemark
La concentration et l’enthousiasme pour la prestation de Louane nous a empêché d’être complètement focalisé sur la prestation danoise, pourtant efficace dans le rythme, dans le visuel et dans la performance vocale de Sissal, qui dispose d’un coffre remarquable qu’elle utilise à parfait escient. D’autant que l’artiste dispose d’un capital sympathique des plus inégalables dans cette édition et qu’elle a parfaitement su partager avec le public. Le tout est énergique et aurait assurément cartonné dix ans auparavant tel une ramification du style Loreen, mais sera-ce suffisant pour passer en finale cette année ? Pas impossible, mais cela restera quand même tendu vu la concurrence féroce de la soirée qui s’annonce.
Chances de qualification : feu orange.
Tchéquie
ADONXS dispose d’une bonne ballade pop, efficace, qu’il interprète à la perfection, dans la lignée des pré-parties qui avaient vu sa hype monter auprès des bookmakers. Mais la scénographie assez classique et convenue, dans laquelle il ne se passe pas grand chose exception faite d’un dance break qui n’apporte pas grand chose à l’ensemble, pourraient desservir la proposition tchèque, dont il se murmure dans la rédaction qu’elle pourrait être la non-qualifiée choc de cette demi-finale. Les jurys nationaux seraient sans doute séduits, mais ils ne votent plus en demi-finale, et Kiss Kiss Goodbye pourrait hélas passer relativement inaperçu auprès du télévote, qui pourrait être capturé par des tableaux plus impactants.
Chances de qualification : feu orange.
Luxembourg
La poupée va-t-elle monter le son ? C’est une prestation mignonne qu’offre Laura Thorn avec son titre catchy hommage à France Gall. Comme annoncé par l’artiste en interview, la mise en scène est très rose et très girly, avec des visuels de maison de poupée vintage un poil viellots qui confirment que la délégation luxembourgeoise gagnerait encore à être rodée à ce niveau-là. Le refrain entêtant fait taper des mains dans le centre de presse, mais aussi en salle pendant l’Afternoon Preview Show, où le public a bien réagi à La poupée monte le son. Le pré-dernier refrain est un peu limite au niveau du souffle tant Laura est sollicitée sur le plan de la chorégraphie, mais elle exécute très bien sa note haute. Ce joli tableau est accueilli avec enthousiasme, tout comme la référence à France Gall peut assurément séduire. C’est délicieusemet accrocheur, et il serait injuste que nos amis luxembourgeois soient recalés aux portes de la finale, même si la qualification n’est pas assurée avec évidence vu la ligne de départ.
Chances de qualification : feu orange.
Israël
La respiration est saccadée pour la très belle vocaliste qu’est Yuval Raphael, l’une des plus belle voix de la grille de départ de cet Eurovision 2025. La première minute de la chanson, où la chanteuse israélienne évolue dans le noir avec les lumières des téléphones du public en fond, est très belle et c’est sur cette logique qu’aurait dû être prolongée la scénographie, en imagineant un basculement au blanc pour illustrer la résilience et la reconstruction. Hélas, la délégation israélienne a préféré opter pour le bling bling, avec une structure en escalier avec des rideaux à perle qui aurait davantage convenu à Charlotte Perrelli qu’à Yuval Raphael et sa ballade dramatique. Malgré quelques faussetés, la note haute passe, et la chanteuse assure une belle prestation pas non plus exceptionnelle, mais qui lui offrira une qualification en finale assurée grâce à la forte mobilisation attendue de la diaspora. Le tout aurait cependant gagné à plus de finesse.
Chances de qualification : feu vert.
Allemagne (qualifiée d’office)
Le titre est efficace en diable à l’euroclub ou sur n’importe quel dance floor : on appelle cela un eurotube inattendu en puissance. Si elle présente quelques séquences réussies – notamment celle en mode night club, juste extraordinaire et jamais vue à l’Eurovision, la prestation est inaboutie, entre le surplus de fumée et les passages de danse solo de Tynna, qui rendent le tout bien vide. Vocalement, même si les clubs berlinois auraient assurément apprécié, la chanteuse est sur le fil, pour ne pas dire que c’est juste mal chanté – ce que les jurys ne pardonneront pas en finale a priori. Surtout que le style confirme sa difficulté à être défendu sur la scène de l’Eurovision : ce qui ne facilitera pas les choses auprès du télévote, surtout après la déconvenue de Red Sebastian en demi-finale 1. Résultat incertain pour l’Allemagne en finale sur le papier.
Serbie
Retour dans les années 2000 avec une ballade balkanico-balkanique classico-classique eurovisio-eurovisionesque (cela fait beaucoup de « o-e », vous en conviendrez). Les danseurs contemporains essaient d’apporter une touche de modernité à un ensemble relativement cliché et déjà vu, et cela ne dysfonctionne pas foncièrement. Hormis la partie où Princ est traîné au sol avec ses cheveux à la façon d’un balai brosse (pratiques pour éliminer le reste de copeaux de liège de la prestation de Louane), qui n’est pas télégénique pour un sou. Mais il faut reconnaître que Princ est un excellent interprète, vocalement irréprochable et que sa maîtrise de cette chanson romanesque et larmoyante est parfaite. Il y a nettement supérieur et plus digne d’intérêt dans cette soirée, mais une qualification ne serait pas improbable pour le serbe, même si du côté de l’EAQ, on y croit moyen… À moins qu’on n’espère juste pas voir la Serbie sur le tableau de la finale ?
Chances de qualification : feu orange.
Finlande
ICH KOMME ICH KOMME ! On était tellement en feu avec Erika qu’on a oublié de tweeter la prestation du Jury Show, mais la reine de la soirée a eu droit à son accueil en majesté, plus que logique face à une performance spectaculaire à la soirée osée et sexuelle, qui met en feu tant la salle que les eurofans. La ménagère albanaise sera t-elle rétive au point de mettre en danger la Finlande pour la qualification pour la finale ? Ce serait iréel et assurément l’un des plus grands chocs de l’histoire de l’Eurovision, mais soulignons le risque. Quoiqu’il en soit, Bâle se met à genoux devant la prêtresse Erika et son micro… Ce cher micro…
Chance de qualification : feu vert.
Entracte
Après le lancement du vote, place à un tableau d’entracte réunissant d’anciens participants à l’Eurovision 2020, privés de leur prestation sur leurs chansons de l’époque à cause de l’annulation du concours en raison de la covid. Qui l’aurait emporté cette année-là ? Nul ne le saura jamais, mais en tout cas, Bâle verra chanter Gjon’s Tears sur Répondez-moi, The Roop sur On Fire, Efendi sur Cleopatra et Destiny sur All Of My Love, pour le plus grand plaisir des artistes et des eurofans. Un magnéto mettra ensuite en avant la passion de plusieurs eurofans à travers le monde, que nous retrouverons ensuite en interview en direct de l’arena avec Hazel. Place ensuite à une performance contemporaine sur le multiculturalisme de la Suisse, État plurinational à quatre langues et cultures : le suisse-allemand, le français, l’italien et le romanche. Comment ce pays parvient-il à être uni dans sa diversité ? C’est tout l’enjeu de cette prestation, avant que Hazel n’aille partager une fondue helvétique avec Erika en Green Room.
Qui pour la finale ?
Sur la base des prestations vues sur écran pendant le Jury Show, l’incertitude est palpable tant la demi-finale est relevée comparée à la faible première. Pour la rédaction, l’Australie, l’Autriche, Malte, Israël et la Finlande semblent assurées d’une qualification en finale, tandis que la Lettonie et l’Arménie nous semblent en ballotage favorable pour déjouer les pronostics. Derrière, hormis le Monténégro et la Géorgie qui nous paraissent condamnés, tout est possible…
Rendez-vous à 21 heures sur le compte X de l’Eurovision pour suivre ensemble le Live Show de la demi-finale 2 de l’Eurovision 2025 en direct du centre médias de Bâle !
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