Suite à une réunion du comité de pilotage de l’Eurovision 2025, la SSR SRG a désigné les deux finalistes du processus de désignation de la ville hôte de l’Eurovision 2025.
Quatre villes avaient initialement postulé à l’appel à candidatures ouvert par le télédiffuseur suisse sur la base du cahier des charges de l’UER adapté au pays :
- Bâle
- Berne/Biel-Bienne
- Genève
- Zurich
(Les éléments de candidature et la présentation des villes candidates avaient été introduits dans de précédents articles)
Un groupe de travail de la SSR SRG a examiné minutieusement les dossiers de candidature au cours des dernières semaines, en collaboration avec la société d’audit et de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC). Salle, transports, capacité d’hébergement, durabilité, sécurité, expérience en matière d’événements internationaux, financement … Autant de critères passés à la loupe afin de tenter de dégager les meilleures options pour l’accueil de l’Eurovision 2025. A l’examen des dossiers se sont ajoutées des visites des aspirantes villes hôtes, ainsi que des discussions avec les délégations sur place, l’objectif étant aussi de palper l’engagement, la créativité et la motivation des villes candidates, sans compter sur le soutien des acteurs locaux et de la population.
Au terme de cette première phase, le comité de pilotage dirigé par Gilles Marchand, directeur général de la SSR, a choisi de suivre les recommandations du groupe de travail et de la société d’audit. Les deux finalistes du processus de désignation de la ville hôte de l’Eurovision 2025 sont :
Bâle

Genève

Aux yeux du comité de pilotage, les deux villes sont celles qui répondent le mieux aux critères d’organisation énoncés par la SSR SRG. Prévenues en personne par Reto Peritz et Moritz Stadler, co-producteurs exécutifs de l’Eurovision 2025, elles se sont vues par la même occasion informées des prochaines étapes du processus de désignation, dont nous devrions connaître l’issue à la fin du mois d’août.
La sélection des finalistes et l’élimination de leurs deux malheureuses adversaires n’ont pas fait l’objet d’une argumentation officielle de la part du télédiffuseur suisse. Si la présence de Genève était attendue dans le duel final, l’énorme surprise vient de l’élimination prématurée de Zurich, grande favorite à l’accueil de l’Eurovision 2025 aux yeux de nombreux observateurs. La capitale économique du pays comptait sur le papier de nombreux atouts dans sa manche : plus grande arena couverte du pays, capacité d’hébergement la plus importante, ville monde à l’expérience des événements internationaux, soutien moral et financier des autorités, … Surtout, la Suisse alémanique n’ayant jamais accueilli l’Eurovision sur son sol à ce jour, Zurich faisait figure d’évidence au soir même de la victoire de Nemo. C’était sans compter sur son adversaire genevoise qui, sur le papier, dispose également de solides arguments, tant de par son profil de ville internationale que de par le financement proposé par les autorités locales, mais aussi d’un meilleur soutien de l’opinion francophone, là où les suisses alémaniques semblent plus frileux quant à l’organisation de l’Eurovision 2025 en Suisse.
A l’inverse, si la candidature en duo de Berne/Biel-Bienne ne semblait pas en mesure de faire de l’ombre à ses trois concurrentes, Bâle faisait figure d’outsider dans le duel annoncé entre Genève et Zurich, et se retrouve aujourd’hui en position de disputer l’organisation du concours à la métropole francophone dans la dernière ligne droite. Une surprise dans la mesure où, si Bâle apporte de sérieuses garanties quant au cahier des charges de la SSR SRG (notamment sur la présence d’un aéroport international), la salle et le stade fléchés pour l’accueil du concours devront subir d’importants ajustements techniques temporaires, à savoir le renforcement temporaire du plafond pour la St Jakobshalle et l’installation d’un toit temporaire pour le St Jakob Park. Gageons que le positionnement de la métropole bâloise au coeur de l’Europe a sans aucun doute séduit le comité de pilotage, alors qu’elle est la seule des villes candidates à n’avoir pas dévoilé publiquement son dispositif de soutien financier.
Bien que Berne/Biel-Bienne et Zurich n’aient pas été pré-sélectionnées par le télédiffuseur suisse, ce dernier a réitéré son soutien aux villes déçues dans la mise en œuvre d’éventuels événements prévus dans le cadre de l’organisation de l’Eurovision 2025.
Bâle, Genève : à qui profitera l’organisation de l’Eurovision 2025 ? Tâche aux deux candidates de répondre désormais aux nouvelles demandes de la SSR SRG quant à leurs dossiers de candidatures respectifs. Pour le reste, rendez-vous le 30 août pour découvrir l’identité de la ville hôte du prochain concours de l’Eurovision ! (Mis à jour le 30 juillet 2024)
Crédits photo : SSR SRG – Getty Images
Pour moi, la ville de Genève que je connais bien après ma visite le 18 juillet 2011, serait plus apte à accueillir le concours eurovision de la chanson 2025. Et surtout n’oubliez pas, méfiez vous des surprises, car la ville de Bâle a aussi des infrastructures pouvant accueillir le concours européen.
Nous aurons la réponse dans exactement une semaine, le 30 août prochain. Pour le moment, c’est silence radio mais Genève confirme son vif intéret pour organiser la manifestation. Selon la RTS la télévision suisse francophone, il semblerait que Bâle a tout de même quelques points faibles, la salle du St Jakobshalle semble être trop petite puor une manifestation d’une telle dimension. et le toit va devoir être renforcé, sans parler de l’acoustique qui semble ne pas être aux normes souhaitée par l’UER. , alors que l’immense salle polyvalente de Palexpo de Genève a une capacité d’accueil bien plus importante. On parle de plus de 20’00 personnes. La Direction de l’établissement a déjà un projet clef en main pour présenter la salle qui acceuillera l’ESC, Cela implique de devoir tout construire, les gradins, la scène et d’autres salles pouvant accueillir la presse ainsi que les artistes. En tous les cas, il semblerait que le budget soit largement suffisant important pour y parvenir. Personnellement, je crois de plus en plus que nous irons à Genève l’année prochaine. Je l’espère vivement !
Très bonne nouvelle pour Genève qui pour moi risque bien d’organiser la prochaine éidtion de l’ESC en 2025. Je sais que la ville de Genève souhaite investir un maximum d’argent pour y parvenir et qu’elle remplit tous les critères.
Cependant Bâle serait également une bonne option. Alors avant de faire des pronostics plus précis sur les chances de ces deux villes d’accueillilr le concours, je pense qu’il vaut mieux attendre le verdict à la fin du mois d’aôut ! Et effectivement, comme le dit si bien Fabien, ces deux villes bordent la frontière française mais également la fontière allemande pour Bâle, un petit plus qui pourrait bien faire la différence. Donc à ce stade, Bâle et Genève resent en concurrence !
Quelle que soit la ville choisie, ce sera presque en France. Cela me console.
Faute de grives, on mange des merles.
La ville choisie dépendra aussi de la capacité financière à organiser l’Eurovision et près de 2 mois après l’euro de football féminin, le stade de Bâle fait partie des stades de l’euro. Genève est très international avec les sièges d’organisation. Et ça dépendra des dates choisies