La seconde série des répétitions se poursuit pour les demi-finalistes. Les derniers pays de la première demi-finale ainsi que les sept premiers de la deuxième demi monteront sur la scène du PalaOlimpico. Et moment très attendu aujourd’hui : l’entrée en scène des qualifiés automatiques. Elles seront suivies par Rémi et Lolotte. Voici le programme de ce jeudi 5 mai :

10:00-10:20 Islande

10:25-10:45 Norvège

10:50-11:10 Arménie

11:15-11:35 Finlande

11:40-12:00 Israël

12:00-13:00 pause déjeuner

13:05-13:25 Serbie

13:30-13:50 Azerbaïdjan

13:55-14:15 Géorgie

14:20-14:40 Malte

14:45-15:05 Saint-Marin

15:05-15:25 pause

15:35-16:05 France

16:15-16:45 Italie

16:55-17:25 Royaume-Uni

17:35-18:05 Espagne

18:15-18:45 Allemagne

Cet article sera mis à jour, au fil des répétitions. Vous y retrouverez les commentaires personnels de nos rédacteurs (qui n’engagent qu’eux). Ils partageront leurs avis sur la performance vocale et la scénographie, ainsi que leur sentiment général.

Nous vous souhaitons déjà une excellente journée. Profitez-en bien et surtout, faites-nous part de vos impressions et de vos commentaires !

(Répétitions suivies par Rémi)

Islande

Avant-propos : un énième problème technique a empêché les accrédité·es de voir les deux premières prestations du groupe islandais (sérieux de l’organisation oblige). Cet avis se base donc strictement sur la dernière répétition de Systur.

Mise en scène : C’est une scénographie très fidèle à celle de la finale nationale islandaise que nous propose la délégation. Nous sommes dans le sombre, l’onirique, les mystères de l’île aux volcans. Sur scène, tons et jeux de lumière rouges et oranges dominent et apportent de la chaleur à l’ensemble, dans la droite ligné de la chanson qui évoque les jours de lumière qui arrivent après les longues et quasi éternelles nuits d’hiver. L’écran LED en background est parsemé d’étoiles mouvantes, dont on saisit la vague répétition sur le sol. Accompagnées de leur frère à la batterie, les trois soeurs sont alignées, vêtues de tenues vintages sauce hippie, qui vont de pair avec l’ambiance folk de la proposition. Côté réalisation, les jeux de caméra alternent plans relativement rapprochés et plans plus larges, avec un fondu des trois chanteuses à l’approche de la fin.

Prestation vocale: RAS. Comme à leur habitude, les Systur ont assuré leur prestation à la perfection.

Synthèse : Une prestation qui envoûtera certain·es et qui endormira d’autres, qui plus est en fin de demi-finale. Pour ma part, je suis conquis, séduit, ensorcelé. La qualification me semble jouable.

Appréciation personnelle : Feu vert.

Norvège

Mise en scène : là aussi très fidèle à celle du MGP dans sa philosophie. Nos deux mystérieux loups, vêtus de leur indéfectible paire costume-costard, sont entourés de trois danseuses de jaune habillées et capuchées. À l’arrière, juste devant le soleil cinétique qui clignote en fonction de la thématique couleur du moment, le DJ cosmonaute se dresse sur sa platine-vaisseau, surplombant la scène. Niveau thématique couleur, on commence sur du bleu, avant de poursuivre l’essentiel du titre sur des jeux de lumière jaunes et un background couvert d’enceintes battant. Le pont final vire à un électrique mix de noir et de rouge, avant d’atterrir à nouveau sur le bleu du début. Lors des refrains enfin, les termes ”Give That Wolf A Banana”, ”Banana”, ”Yum Yum” s’inscrivent en grand sur l’écran.

Prestation vocale: Déjà, les choeurs pré-enregistrés ont été renforcés, tant sur les couplets (en légère touche) que sur les refrains (où ils sont plus forts). Quant aux chanteurs … ou au chanteur plutôt ? Parce qu’à l’écoute des trois prestations du jour, une évidence se fait entende à l’oreille : la chanson ne semble interprétée que par un seul des deux artistes (ou le DJ…), alors que les vocal backgrounds sont omniprésents et seuls à assurer les ”yum yum yum”. Vocalement sinon donc ? Et bien, Keith, Jim, ou le cosmonaute assure bien sa prestation vocale, qui s’améliore au fil des répétitions, le temps de chauffer sa voix. Sans qu’il y ait non plus de quoi renverser la salle.

Parenthèse : entre deux répétitions, il semblerait que l’on ait entendu la voix de l’un des loups. Mais qui se cache donc derrière ce costume ?

Synthèse : La Norvège est l’un des ovnis de l’édition, avec une prestation et un concept délirants et proprement WTF. Les jurys détesteront probablement, le public adorera, perso je kiffe !

Appréciation personnelle : Feu vert.

Arménie

Mise en scène : C’est un véritable concept de mise en scène que nous propose la délégation arménienne. Le choix radical qui a été fait consiste à n’utiliser qu’une installation propre à la performance, qui reconstitue une chambre, dont les meubles et les murs sont recouverts de feuilles blanches. Ce que ne verra pas le public présent dans la salle, puisque l’installation lui fait dos … Rosa Linn commence sa prestation assise sur le lit, de blanc vêtue et blanche guitare à la main, avant de se lever et de déambuler dans sa chambre où, au fur et à mesure de la chanson, elle retire des pans de papier du mur derrière lesquels se cachent des mots de sa chanson. Le tout dans une atmosphère lumineuse teintée de bleu.

À l’instar de l’Irlande 2021, ce sont des jeux de caméra exclusivement recentrés sur l’interprète et sa pièce qui seront donnés à voir aux téléspectateur·rices, jusqu’à l’arrachage final d’un grand pan de feuilles de papier, où Rosa Linn se dévoile au public présent en salle. Tout est fait pour que, devant son écran, le public se concentre sur la prestation de l’artiste, et à ce niveau-là, le contrat est parfaitement rempli. C’est un très beau tableau, intimiste, dépouillé, réfléchi que nous propose l’Arménie, dont la chanteuse déroule un fil et une histoire trois minutes durant. Un risque toutefois : celui du manque de connexion. Là où Snap est un titre qui invite à la participation et à la communion avec le public, celles-ci seront totalement absentes ces trois minutes durant.

Prestation vocale: Rosa Linn confirme les très bonnes impressions qu’elle avait données en pré-parties. Une prestation très bien assurée et pleine de fraîcheur.

Synthèse : Tant de par sa chanson que sa prestation, l’Arménie sera à suivre cette année. Une prestation unique, poétique, intimiste, extrêmement réussie et radicale dans ses choix de réalisation et de mise en scène. Je dis oui, donc, avec toutefois une réserve : l’absence totale de partage avec le public en salle, là où l’aisance de l’artiste et le titre s’y prêtent parfaitement. Ce qui n’empêche pas l’ensemble d’être extrêmement séduisant.

Appréciation personnelle : Feu vert.

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Au terme de ces secondes répétitions, quels sont les dix pays que vous qualifieriez pour la finale ?
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Finlande

Mise en scène :”En jaune et noir, j’exilerai ma peur …” De ces couleurs se pare ainsi la prestation finlandaise, en mode ”Let me be your Queen Bee” ! Le chanteur est vêtu d’un peignoir jaune ouvert sur son torse – peignoir qu’il retire à la fin du titre, tandis que les musiciens sont en noir avec rappels de la couleur. La prestation commence par un plan exclusif sur Lauri, tenant un ballon de baudruche jaune qu’il lâche, avant de rejoindre ses camarades. La scène est jonchée de ballons de baudruche noirs géants, entre lesquels naviguent parfois les caméras. Ils dissimulent le soleil cinétique – que l’on ne voit que lorsqu’il apparaît en jaune, et relèguent le batteur au second plan, puisqu’au milieu. Pas de feux, de fumée ou d’effets pyrotechniques, mais un écran LED qui se pare d’un jaune criard à la fin.

Prestation vocale: Bien meilleure qu’aux pré-parties, où les eurofans s’étaient révélés perplexes vis à vis de la prestation d’Ante. Au fur et à mesure des tours de répétitions, la voix de Lauri se chauffait et gagnait en maîtrise, même si un soupçon de puissance supplémentaire serait bienvenu. Pour cela, la délégation tente le coup avec l’un des deux guitaristes en backing vocal, ce qui nous renvoie un effet très … moyen, pour ne pas dire amateur. Ses répétitions de ”Jezebel” dans le refrain ne sont pas très maîtrisées et c’est probablement pour cette raison qu’il l’a mise en veilleuse à la dernière presta de ces répétitions.

Synthèse : Tant de par le nom de son célèbre groupe que de par l’énergie de l’ensemble, la Finlande assurera le show en ouverture de deuxième demi et mettra l’ambiance dans la salle, qui plus est avec une prestation éminemment rock qui, sans révolutionner les codes du genre, parvient à se placer relativement à rebours des caricatures et des clichés du genre. Pour quel potentiel final, je répondrais guère élevé, mais quoiqu’il en soit, le job sera fait pour la Finlande, à qui une place de finaliste tend les bras.

Appréciation personnelle : Feu vert.

Israël

Mise en scène : La … quoi ? Parce que de mise en scène, il n’y a pas réellement, si ce ne sont les quatre miroirs auxquels Michael fait dos au début de sa prestation et qui sont ensuite relégués aux oubliettes. Pour le reste, la scénographie repose sur Michael (vêtu d’une combi blanche) et ses quatre danseurs ”hot” (vêtus d’un haut légèrement transparent), plus les effets visuels. à ce niveau-là, écran LED en background et soleil cinétique sont dissimulés par un imposant mur suspendu de lumières carrées clignotantes, tandis que les effets graphiques du sol dessinent des formes géométriques, parmi lesquelles un carré blanc et rouge sur lequel est inscrit ”I.M.” en rouge. Une certaine simplicité en somme, compensée par l’excentricité de l’interprétation assumée de Michael, à laquelle rien ne peut se substituer tellement l’interprète capte incroyablement la lumière. Nul besoin donc d’une mise en scène particulièrement élaborée ou révolutionnaire en somme, dans le sens où l’artiste et ses danseurs peuvent se suffire à eux-même, mais la scéno me semble ici pêcher par excès de simplicité.

Prestation vocale: Si le premier round de cette deuxième répétition nous donnait à voir un Michael en inquiétant sous-régime vocal, point d’inquiétude dès la seconde prise : le jeune représentant israélien reste l’extraordinaire performer qu’il est, et donne à fond de sa voix, accompagnée de background vocals. On sent la formation en comédie musicale.

Synthèse : Pour reprendre l’expression d’André, je fais partie des ”mauvais eurofans qui, très minoritaires, adorent la proposition israélienne. Parce que Michael, parce que RuPaulesque à mort, parce que tout simplement le queer-friendly I.M. Evidemment, mon adoré Michael fait objectivement le show, avec une prestation excentrique évidemment attendue et une chorégraphie parfaitement exécutée au millimètre. Néanmoins, force est de constater que, contrairement à ce que je soutenais depuis sa sélection et dans la droite lignée de la terrible sentence des bookmakers, je crains hélas que, sauf surprise générale, Israël ne parvienne pas à se tirer de cette seconde demi-finale. Parce qu’en dépit de ce que j’estime être les qualités de l’ensemble, il va inévitablement souffrir d’une concurrence plus qu’aux aguets, et à ce jeu-là, sa simplicité trop grande pourrait lui coûter quelques points.

Appréciation personnelle : Feu orange.

Serbie

Mise en scène : Très semblable à celle de la finale nationale serbe. Vêtue d’un uniforme blanc, Konstrakata est assise sur sa chaise, devant sa bassine d’eau et son savon. Vêtus de robes noires et muni·es de serviettes, ses cinq choristes-danseur·ses l’entourent, tantôt pour lui tendre une serviette, tantôt pour effectuer les chorégraphies de main avec elles. En termes d’ambiance visuelle, les tonalités de bleu dominent les jeux de lumière, avant de céder la place au rouge sur la fin du titre. Côté écran LED en background, on voit apparaître des mains reproduisant la chorégraphie au cours des refrains, ainsi que des fleurs un court moment durant et des croix sanitaires clignotantes sur la fin (qui se répètent d’ailleurs sur le sol LED). Nouveauté par rapport à la finale serbe : les paroles sont en partie sous-titrées en anglais aux moments clés de la chanson.

Prestation vocale: Parfaite au troisième round, bonne mais peut mieux faire sur les deux premiers. La faute à un problème de réglages des in ear de l’interprète – qui s’est plainte du faible volume du retour son. Pas d’inquiétude.

Synthèse : Qu’on aime ou qu’on ”déteste”, une chose est sûre : la Serbie ne laissera pas indifférent. Mieux encore, je suis prêt à prendre le parti qu’en dépit de l’aspect très conceptuel et difficilement accessible de la proposition de prime abord, le charisme et l’extraordinaire magnétisme de Konstrakta feront mouche. Au point que l’Europe pourrait en partie être contaminée par un tout nouveau virus : celui du Biti Sdrava.

Appréciation personnelle : Feu vert.

Azerbaïdjan

Mise en scène : On démarre en gros plan sur Nadir dans une légère pénombre, éclairé par une lumière de type projecteur, avant de basculer dans une ambiance bleutée. Juché sur un escalier en forme de gradins, le chanteur est vite rejoint par un danseur, avec lequel il exécute une chorégraphie en symétrie, à l’instar de son prédécesseur Farid Mamadov en 2013. Avant que les gradins ne se séparent dans des jeux de lumière devenus rouge, et que chanteur et danseur ne se fassent face sur les désormais deux gradins. À noter que ponctuellement, le regard de Nadir est dédoublé sur l’écran LED.

Prestation vocale : Excellente. Nadir est l’un des meilleurs vocalistes masculins de l’édition, indéniablement.

Synthèse : En soi, la prestation azérie est plutôt réussie. Nadir est un très bon performeur sur le plan vocal, et la mise en scène n’est pas déplaisante. Néanmoins, il manque un indispensable facteur X à l’ensemble, le fameux « je ne sais quoi” qui lui permettrait de transcender le bon titre qu’est Fade To Black et et de sécuriser une place en finale. L’Azerbaïdjan risque cette année d’être en ballotage très serré pour attraper l’un des derniers tickets de finaliste. La faute à un manque de puissance et d’intensité dans une mise en scène somme tout sans surprises, qui pourrait aussi bien passer de justesse que casser sans violence.

Appréciation personnelle : Feu orange.

Géorgie

Mise en scène : Psychédélique. Disposé en formation classique, le groupe évolue dans un visuel très coloré, alternant entre le rouge, le bleu, le jaune et le fuchsia explosifs, le tout parfois parsemé de zébras et de rayures ! Un décorum pop hallucinatoire ! Sans compter la mascotte du groupe apparaissant sur l’écran LED de fond, avant de laisser la place à des bouches féminines articulant les paroles du refrain, ainsi qu’à des figurations de corps et enfin des images psychédéliques … So pop art je vous dis.

Fidèle à ses tenues et accessoires décalées (barbe végétale, cache oeil, lunettes d’aviateur …), le groupe voit la caméra en mode plans rapprochés sur chacun des membres, avec quelques plans pas trop larges. Le second chanteur tient par ailleurs une boîte qu’il ouvre à un moment et donne à voir une représentation du groupe en figurines, en train de chanter sur scène.

Prestation vocale: Rien à signaler. Si ce n’est qu’on n’entend pas des masses les choeurs aigus.

Mise en scène :Nouvel ovni dans cette demi finale, la Géorgie perpétue sa tradition des propositions singulières, pour ne pas dire très atypiques, voire WTF. Lock Me Down vise pile dans le mille à ce niveau là, mais cette proposition synthé rétro pop pourrait-elle réussir à séduire suffisamment de votant·es pour nous refaire le coup de la qualif surprise de 2016 ? Un pari que je n’oserais pas faire.

Appréciation personnelle : Feu vert.

(Répétitions suivies par Lolotte)

Malte

Mise en scène : Au début de sa prestation Emma est seule au piano parée d’une robe « mosaïque » argenté. Le fond est noir, le sol blanc. Puis à l’amorce du 1er refrain, elle se met debout sur son instrument et la scène se pare de couleur jaune et orange, couleurs que l’on verra jusqu’à la fin de la chanson. A la fin du second refrain, elle emprunte le cat walk pour rejoindre la scène B et ses danseurs, deux femmes en body couleur crème et deux hommes portant des tenues streetwear (haut blanc/pantalon gris). Petite chorégraphie sur le piano et avec ses danseurs.

Prestation vocale : Emma gagne en assurance au fil des répétitions. Ses années en Italie ont été très bénéfiques.

Synthèse : Une prestation sympathique sauvée par la voix d’Emma. Car I am what I am est une chanson générique aux paroles très (trop?) simplistes. Malte risque de se faire oublier entre les prestations de la Géorgie et de Saint Marin.

Appréciation personnelle : Feu orange

Saint-Marin

Mise en scène : Vous allez en prendre pleins les yeux. Pas de temps mort à l’écran. Achille (vêtu d’un chapeau style cow boy, de bottes, d’une tenue transparente et d’un boa, tout cela pailletés) est accompagné d’un claviériste et d’un batteur (tous deux en cage), de deux guitaristes et d’un bassiste. Au début de la prestation le fond est rouge, des mains blanches griffant l’écran led. La scène prendra des tons orange, violet, bleu. Des yeux et des bouches apparaissent à l’écran lors du second refrain. Quand Achille fait une référence à « Personnal Jésus », il semble très proche d’un des membres de son groupe. Et enfin à l’approche du dernier refrain, entrée sur scène du taureau mécanique rouge qu’Achille enfourche fougueusement! Pyrotechnie et fumée sont au rendez-vous!

Prestation vocale : Personnellement, j’ai trouvé Achille plutôt en forme même si, bien sur, on ne touche pas à la perfection.

Synthèse : Tout comme ce que propose Achille Lauro, soit on aime, soit on n’aime pas. La proposition est très clivante et certains trouveront des points communs avec la chanson gagnante de l’année dernière et n’apprécieront pas la mise en scène proposée. Personnellement, j’ai de la sympathie aussi bien pour le bonhomme que pour le micro-état.

Appréciation personnelle : Feu orange

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Avant de découvrir le Big 5, à vous de vous exprimer concernant les répétitions d’aujourd’hui !

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Selon vous, quel demi-finaliste a réalisé la meilleure répétition de ce jeudi 5 mai ?
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France

Les 4 membres de Alvan & Ahez sont vêtus de tenues noires brodées de fils couleur or et d’inspiration celtique ( costumes crées par le styliste breton Pascal Jaouen). Ils sont accompagnés par la même danseuse que nous avons vu lors de la selection française. Selon EurovisionTv, il y a un podium et de la verdure. Les harmonies vocales ainsi que les basses de Fulenn ont fait vibré le PalaOlimpico comme jamais! De plus il y aura de la pyrotechnie car deux foyers sont installés de part et d’autres de la scène. Graphismes au sol et éclairages « clignotant » sont aussi de la partie! La couleur dominante de la scénographie est, vous l’aurez deviné, le vert!

Vidéo TikTok : https://www.tiktok.com/@eurovision/video/7094283003056131333?is_copy_url=1&is_from_webapp=v1


Italie

Et c’est au tour du pays hôte de commencer ses répétitions! En l’absence de Blanco (en tournée) Mahmood prend possession de la scène accompagné d’un remplaçant. Un piano est placé sur la scène qui est fortement éclairée. Quand à Mahmood , il est habillé d’un long manteau en cuir noir (style Matrix) et porte des lunettes de soleil aux montures blanches (cela ne sera peut-être pas sa tenue définitives). La voix de ce dernier est limpide. De la fumée blanche entoure la scène.

Vidéo TikTok : https://www.tiktok.com/@eurovision/video/7094295518456663301?is_copy_url=1&is_from_webapp=v1

Royaume-Uni

Et la palme du plus grand accessoire est attribué au… Royaume Uni! En effet c’est une structure métallique de 4 mètres de haut representant 3 ailes qui est installé sur scène. Sam quand à lui est installé sur un podium circulaire. Il porte une tenue de parachutiste noir et des basket blanches et noires. Aucun problème, sa voix est là et bien là! Beaucoup de potentiel pour la mise en scène et de charisme pour le representant britannique!

Vidéo TikTok : https://www.tiktok.com/@eurovision/video/7094307816353156357?is_copy_url=1&is_from_webapp=v1

Espagne

Comme attendu c’est une prestation très énergique que nous propose Chanel et ses 5 danseurs (2 femmes et 3 hommes). La représentante espagnole, d’origine cubaine porte une tenue argentée qui scintille de 1 000 feux ainsi que des cuissardes. Sa petite troupe est, elle, habillée tout de noir, les hommes étant torse nu mais équipés de vestes les faisant ressembler à des matadors. 3 minutes qui vous feront couper le souffle!

Vidéo TikTok : https://www.tiktok.com/@eurovision/video/7094321671997263109?is_copy_url=1&is_from_webapp=v1

Allemagne

Last but not least c’est à l’Allemagne de clôturer cette longue journée de répétitions. Une mise en scène simple où Malik Harris est seulement accompagné de sa guitare et d’un orchestre sans musiciens! Les jeux de caméras et de lumières de feront le reste. Selon EurovisionTv la voix du representant allemand est jugée « excellente ».

Vidéo TikTok : https://www.tiktok.com/@eurovision/video/7094328280911809797?is_from_webapp=1&sender_device=pc&web_id=7053058781429777925

Conclusion

Une nouvelle journée de répétitions dense du côté du Pala Alpitour avec une vague de secondes répétitions qui ouvre le champ des possibles pour bien des artistes, qui devront se mêler à une haute lutte pour espérer décrocher leur précieux sésame pour la finale. A jeu-là, l’Azerbaïdjan, l’Islande, la Géorgie, Saint-Marin et Malte seront les premiers à devoir se battre dans leurs demi-finales respectives, notamment au vu des points marqués par certains. Du côté des confirmations, l’Arménie nous a offert une très belle prestation dans la lignée du potentiel entraperçu lors des pré parties, tandis que la Serbie et sa proposition clivantes pourraient bien faire céder l’Europe grâce à l’hypnotisme de la théorie du Biti Sdrava et de sa magnétique interprète. Sans pour autant en conclure que les carottes sont cuites (parce qu’elles ne le sont jamais vraiment à l’Eurovision), Israël pourrait avoir de son côté fort à faire pour s’extraire d’une deuxième demi finale de plus en plus ouverte. Côté Big 5 le peu que nous avons pu voir laisse augurer de belles choses pour la France et le Royaume Uni. L’Espagne a l’air de rester fidèle à ce que Chanel nous avait proposé à Bénidorm. Reste l’Italie (sans Blanco, il faut le rappeler) et l’Allemagne qui restent assez énigmatiques. Nous en saurons beaucoup plus dans moins de 48 heures.

Sur ce, à votre tour de vous exprimer !

Nous vous fixons rendez-vous demain, pour la septième journée des répétitions. Passez une belle soirée !

Crédits photographiques – UER/ Corinne Cumming/Andres Putting