Bien le bonjour les amis ! Aujourd’hui, avec une semaine de retard je vous propose mon article sur l’italien. Une langue latine fascinante et toujours belle à écouter.

Très rapidement, je tiens à présenter des excuses pour la semaine de retard mais beaucoup d’événements qui m’ont fait oublier bon nombre de choses cette semaine. Pour compenser je vous concocte un autre article pour demain.

Alors l’italien. L’italien est une langue latine, assez simple pour les locuteurs français. Officielle dans quatre pays (Italie, Suisse, Saint-Marin et Vatican) ainsi que dans certaines provinces croates et villes slovènes, il est parlé par près de 70 millions de personnes en langue maternelle.

Je pense qu’ici, tout le monde connaît vaguement quelques mots d’italien ainsi que la prononciation. Mais très rapidement : l’italien s’écrit avec l’alphabet latin (bien sûr).

Comme dans énormément de langues, la lettre u produit le son /u/ du « ou » français. Le se doit d’être roulé. Le s représente soit /s/ soit /z/ selon les cas, tandis que z représente /dz/ ou /ts/. Enfin, les lettres c et g ont deux prononciations suivant la voyelles qui suit (comme en français). Ainsi, le c représente /k/ devant a, o et u ou /tʃ/ (tch) devant e et i ; tandis que est là pour /g/ devant a, o et u ou /dʒ/ (dj)  devant e et i. Et voyez-vous, si en français on met un u pour durcir la consonne (comme dans accueil) et un e pour l’adoucir (comme dans mangea), en italien c’est le h et le i qui ont cette utilité. Ainsi « chi » se prononce/ki/ et « già » se prononce /dʒa/.

Suivant une règle similaire, le digraphe sc est utilisé régulièrement en italien. Devant e et i, il se prononce /ʃ/ (comme le ch français), tandis que devant a, o et u il se prononce /sk/. Le h et le i on alors la même utilité que précédemment : « scherzo » se prononce /skertso/ et « lasciare » se prononce /laʃare/.

Enfin, la combinaison gn correspond exactement à la même qu’en français (un n palatal), tandis que gli produit un l palatal (collez votre langue au palais et prononcez un l et vous aurez une idée globale).

Enfin, les accents. L’accent tonique en italien se situe le plus souvent sur l’avant-dernière syllabe et n’est de manière générale pas indiqué à l’écrit. Il n’est écrit que lorsque l’accent tonique tombe sur la dernière syllabe (comme dans università, città ou encore tribù). Il sert aussi à distinguer des homophones d’une syllabe (e/è ; te/tè…).

BIEN. Attaquons maintenant la musique. L’italien et l’Eurovision c’est l’amour fou. L’italien a déjà été chanté par l’Italie, la Suisse et Saint-Marin bien sûr, mais aussi par la Lettonie, la Croatie, l’Estonie, la Roumanie et même Chypre, soit pas moins de huit pays différents. La plus ancienne chanson en italien remonte, bien sûr, à 1956 : Aprite le finestre, de Franca Raimondi.

La plus récente est celle de Fabrizio Moro et Ermal Metà de cette année (puisqu’ils sont passés après Elina dans l’ordre) :

Deux chansons gagnantes ont été interprétées en italien. Tout d’abord Non ho l’età de Gigliola Cinquetti, en 1964 :

Puis Insieme: 1992 de Toto Cutugno en 1990 :

Bien ! À partir de là, je vais récupérer des chansons un soupçon au hasard vu la quantité qu’il y en a. Il ne faut surtout pas hésiter à commenter vos chansons en italien préférées ! Je vais y aller par pays. D’abord l’Italie :

Avec Saint-Marin (seule une a vraiment marqué l’ensemble des esprits pour moi) :

Avec les autres pays :

Lettonie

Estonie

Roumanie

Croatie

Chypre

Voilà ! Ce fut beaucoup ! Je vous donne rendez-vous demain pour l’épisode de rattrapage. Et ce sera une autre langue finno-ougrienne demain (plus que trois). Bon samedi et à demain !