Bonjour à toutes et à tous, amis lecteurs et rédacteurs du site,

Vous vous demandez certainement ce que je viens faire ici à vous donner mon TOP 10 de mes chansons préférées pour cette décennie 2010 ? J’ai tout simplement franchi le pas en passant la frontière qui sépare un simple lecteur d’un chroniqueur. En ces dix ans d’anniversaire d’EAQ, c’était le moment idéal pour me lancer, un hommage au site.

J’ai l’honneur et l’immense plaisir d’être présent parmi tous les chroniqueurs, pour le moment à titre ponctuel, et si mon emploi du temps quotidien me le permet, j’essaierai d’être un chroniqueur régulier.

Trêve de bavardage : passons aux choses sérieuses et découvrez mon choix de dix chansons représentatives à mes oreilles délicates de cette grande décennie du concours de l’Eurovision. Je dois dire que j’écoute très régulièrement les CD de chaque concours et au fil des écoutes, il y a des chansons dont je ne me lasse jamais et au contraire, d’autres qui ont vu mon attention décliner. J’ai privilégié celles qui me plaisent toujours autant.

J’ai absolument tenu dans ce TOP 10 à respecter deux règles : dix pays différents et une chanson par année car j’estimais injuste qu’une de ces années ne soit pas représentée car elles avaient toutes leurs qualités.

  • 1 Pt pour la BULGARIE (2017): KRISTIAN KOSTOV (Beautiful mess)

Vous me connaissez ! Je ne suis pas fan des ballades ! Il faut vraiment qu’elle me touche au plus profond de moi-même et ce fut le cas de ce jeune homme qui avait une maturité étonnante pour son jeune âge et l’émotion qui se dégageait de son interprétation. Pour être honnête, mon favori pour cette année 2017 était Francesco Gabbani pour l’ITALIE. Mais en vertu du principe que j’avais édicté auparavant, je ne pouvais faire gagner deux fois l’Italie…

  • 2 Pts pour l’AZERBAÏDJAN (2013): FARID MAMMADOV (Hold me)

Cette année-là, je n’avais pas trouvé de favori incontestable et encore moins de coup de cœur ; en revanche, je savais que la gagnante danoise, Emmelie de Forest, ne me plaisait pas tant que ça. Et durant la finale, j’ai été conquis par la prestation et surtout la mise en scène d’un jeune homme très talentueux, Farid Mammadov. Je n’avais jamais imaginé qu’un pays tel que l’Azerbaïdjan pouvait présenter une telle mise en scène aussi audacieuse. Et d’un coup, je m’étais mis à rêver d’une victoire pour cette chanson.

  • 3 Pts pour la MACEDOINE (2012) : KALIOPI (Crno I Belo)  

En 2012, je savais pertinemment que la Suède était la grande favorite mais voilà : je détestais cette chanson ! Et lors des demi-finales, j’étais tombé sous le charme absolu de Kaliopi, la merveilleuse chanteuse macédonienne, et sa chanson tout en crescendo qui m’avait tout de suite séduit. J’ai hélas vite compris qu’elle ne gagnerait pas, mais ça reste ma chanson fétiche de cette année-là.

  • 4 Pts pour l’ALBANIE (2010): JULIANA PASHA (It’s all about you)

C’est un véritable coup de cœur immédiat pour cette chanson lorsque je l’ai entendue la première fois : une voix exceptionnelle au service d’une chanson super rythmée avec une musique de feu. Et même j’aimais énormément la Turquie, je suis resté scotché sur cette chanson. C’est la première fois que l’Albanie (même si la chanson était en anglais) présentait une chanson que j’adorais. Son classement final m’avait terriblement déçu…

  • 5 Pts pour l’ITALIE (2015) : IL VOLO (Grande Amore)

A partir de cette chanson, les choix pour mon classement ont été cornéliens : toutes les chansons auraient pu être premières ! Mais cette année-là, le trio italien qui est passé en dernière position a été éblouissant de classe et d’émotion. Et leurs voix étaient absolument irrésistibles sur une chanson très mémorable ; c’étaient mes vainqueurs sans la moindre contestation.

  • 6 Pts pour la SUEDE (2011) : ERIC SAADE (Popular)

Ah ! L’année 2011 fera l’objet ci-dessous de mon anecdote. Là encore, ce fut un coup de cœur immédiat pour cette chanson. C’est même une des rares fois où j’ai chanté et dansé en même temps (et dieu sait que je ne sais pas danser !). Le chanteur déployait une telle énergie et sa chanson était fédératrice et imparable ; elle est devenue incontournable pour moi.

  • 7 Pts pour la MOLDAVIE (2018) : DOREDOS (My lucky day)

Voici la chanson typique dont je n’ai pas su quoi penser à la première écoute ; mais dès que j’ai vu la mise en scène, j’ai été emporté dans la vague de la bonne humeur et ça s’est accentué sans cesse au fil des écoutes. C’est devenu un petit bijou festif et visuel et toutes les personnes qui étaient chez moi ce soir-là pour regarder le concours ont toutes été conquises par ce titre. C’est clair : je ne peux plus me passer de cette chanson !

  • 8 Pts pour la NORVEGE (2019): KEIINO (Spirit in the sky)

Cette chanson est encore très fraîche dans ma mémoire d’où peut-être ce podium ; néanmoins ce n’est pas non plus un caprice de ma part car je pensais dès sa première écoute qu’elle aurait largement les faveurs du public et ce fut le cas. Ce trio est d’une homogénéité rare et la chanson sous ses apparences « ordinaires « ne peut laisser personne indifférent ; d’ailleurs je pense la connaître par cœur !

  • 10 Pts pour la RUSSIE (2016): SERGEY LAZAREV (You are the only one)

A la première écoute, j’ai trouvé cette chanson géniale ! Et quand j’ai vu la mise en scène incroyablement sophistiquée, elle est devenue LA chanson favorite sans la moindre contestation de cette année 2016. J’en étais d’ailleurs certain à 100% ; c’est pourquoi la victoire de l’Ukraine avec une chanson que je déteste au plus haut point m’avait contrarié comme jamais. La Russie restera la gagnante de mon cœur.

  • 12 Pts pour l’Autriche (2014) : CONCHITA WURST (Rise like a Phoenix)

Conchita c’est Conchita : unique et inimitable. Un talent fou, un charisme incroyable. Elle m’avait hypnotisé à son premier passage. C’est pour moi l’OVNI de cette décennie et restera le chef-d’œuvre des années 2010 de l’Eurovision. Je pense que c’est inutile que je rajoute quoi que ce soit : j’ai déjà tout dit.

MON ANECDOTE :

C’était en 2011 : pour la première fois depuis que le concours de l’Eurovision existe, je n’étais pas chez moi mais dans un hôtel dans la ville de BOURGES pour raisons familiales.

C’est donc dans ma chambre d’hôtel que je m’apprêtais à regarder la finale du concours ; j’étais un peu inquiet car les deux nuits précédentes, dans la chambre à ma gauche, un bébé n’avait pas cessé de pleurer ! Je me suis dit que ça serait pénible de regarder mon émission favorite de l’année avec ce bruit mais je ne pouvais rien faire.

Le soir venu, à ma grande joie, le jeune couple avec leur bébé était parti ; quel soulagement ! J’ai donc pensé que j’aurais une paix royale durant toute la durée du concours, mais j’avais tort ! Un autre jeune couple, et cette fois-ci dans la chambre à ma droite s’est installé : cette fois-ci pas de bébé, mais des bruits, des cris et des paroles fortes caractéristiques de « galipettes « ardentes ! C’était pire que le bébé ! A tel point que malgré mes hésitations, j’ai tapé fort contre le mur pour que ça cesse : sans effet, bien au contraire !

En désespoir de cause, je suis allé taper à leur porte : le gars m’a ouvert « à poil « et m’a clairement dit : « au lieu de venir te plaindre, viens plutôt m’aider car je n’en peux plus ; elle est insatiable ! Et il attendait vraiment que je rentre !

Je suis vite parti et comme ça recommençait de plus belle, j’ai décidé d’aller dans le salon de l’hôtel où il y a toujours une télévision. Mais j’aurais dû m’en douter : ce n’était pas l’Eurovision qui était à l’écran et quand j’ai demandé à la réceptionniste, elle ne savait même pas ce que c’était l’Eurovision…

Pour ne pas remonter dans ma chambre, je suis resté au salon à lire des journaux : j’ai vite compris que l’Eurovision ce serait sans moi cette année…

Je suis remonté dormir vers 1h du matin : il n’y avait plus aucun bruit. Mes voisins devaient être épuisés ce qui m’a permis de dormir.

Le lendemain, j’appelle ma maman (à l’époque, je n’avais pas encore d’ordinateur portable) pour connaître le vainqueur du concours ; lorsqu’elle m’a annoncé que c’était l’Azerbaïdjan, j’étais abasourdi. Cette chanson était si banale, sans le moindre intérêt, que finalement, je n’ai pas regretté d’avoir raté la finale car ça m’aurait certainement empêché de dormir.

Depuis, je me suis juré de ne plus jamais m’absenter lors de la finale du concours et de rester chez moi pour la regarder et pour l’instant, pari tenu !

Pour terminer, je tiens à souhaiter un très joyeux anniversaire à EAQ : j’espère que tout le monde sera fidèle au poste pour le fêter dans cinq ans, et évidemment dans dix ans. Je félicite Eurovista sans qui le site n’existerait pas et Pauly qui a accepté ma contribution en tant que chroniqueur pour l’instant occasionnel, mais je l’espère régulier dans un proche avenir. A très vite pour mes deux autres rubriques spéciales Anniversaire EAQ : ce sera une surprise pour le contenu.