Aujourd’hui, c’est notre ami Stéphane, président d’OGAE France, qui partage avec nous son classement et ses souvenirs de la décennie écoulée. Nous le remercions infiniment pour sa participation à nos dix ans ! De votre côté, retrouvez OGAE France sur :
Vous noterez que la publication de cet article coïncide avec l’assemblée générale d’OGAE France qui se tient aujourd’hui à Paris, à l’AGECA.
Tout d’abord merci à EAQ de m’avoir convié à contribuer à l’occasion de vos 10 ans à cette série d’articles sur ces dix dernières années d’Eurovision. Alors 10 ans d’Eurovision au Top ou de Flop ? Faut-il voir le verre à moitié vide (vide de victoires, c’est certain) ou plein d’espoirs (Jessy, Amaury, Amir, Destination Eurovision) ? Je crois que votre papier rédigé par Francine Michu résume très bien ma perception avec en plus quelques petites piques ciselées ou coupées au cordeau que parfois j’affectionne, en lecteur fidèle d’un célèbre volatile.
Aussi j’aborderai cet exercice rétroactif sur la décennie qui vient de s’achever par une vision d’abord plus personnelle du fans que je suis sur ces 10 années et puis je parlerai de cette décennie sous l’angle d’Eurofans que j’ai le plaisir de présider depuis 6 ans.
J’ai rencontré une première fois ce concours alors que je n’avais pas encore 6 ans, et découvrais Catherine Ferry à l’écran, alors que nous chantions « un, deux, trois » dans la cours de récré. Quelques mois après avoir adhéré à Eurofans (Julien Lepers en avait parlé 2 ans plus tôt dans ses commentaires), je l’ai rencontré à nouveau en mai 2001 in situ dans le grand stade de Copenhague, et découvert que j’étais loin d’être tout seul à aimer ce concours. Et depuis j’ai eu la chance de vivre ce concours de l’intérieur de la salle et depuis la salle de presse, impactant ainsi vingt années de ma vie. Aussi, si je ne devais retenir qu’un seul fait majeur sur cette décennie, ce serait le retour de l’Italie, et quel retour ! En relisant le papier de Francine Michu, on se fait vraiment du mal à comparer nos deux nations alors que l’Italie avait disparu des radars du concours depuis plus d’une décennie. C’est d’ailleurs avec l’arrivée d’un italien à la chefferie de délégation que la France a retrouvé sa fierté et ses couleurs. Ensuite il y a toute une suite d’éléments de tendance continue autour du concours : La place écrasante de l’anglais, la réduction du caractère festif des 2 semaines du concours sous le poids des réductions budgétaires des audiovisuels publics post crise de 2008 (de Tallin à Moscou, je ne me souviens que des festivités, 2 à 3 par soirs, allant de l’une à l’autre), la professionnalisation de la production du show, la place des auteurs/compositeurs suédois, le show dans le show à Stockholm, la difficulté pour obtenir un ticket, mais plus encore la flambée honteuse du prix des billets, le fan n’étant parfois perçu que comme un mouton à tondre, et enfin je terminerai par la disparition de la Turquie ! Je m’arrête là pour reparcourir rapidement ces 10 années.
2010
Année de fierté : Grâce à Jessy Matador, on retrouvera longtemps cette chanson française dans les play-lists des DJs qui en étaient fort dépourvu jusqu’alors. Il reste notre meilleur télévote (8°) à date. Positionné avec les fans français sur le côté gauche de la scène entre l’allée entrante et l’allée sortante pour les artistes, je réalise très vite dans l’instant qu’il y a un problème que je lis sur le visage pétrifié de peur et un peu perdu du 6° choriste espagnol qui devait rentrer un peu plus tard sur scène, alors qu’il y a déjà 6 personnes sur scène. J’étais vraiment déçu pour la production norvégienne, qui a été brillante du début à la fin, que la presse que je retrouve dans un 7-eleven à côté de l’Euroclub, ne retienne que la photo du scandale à la une. Je suis content du résultat car j’avais voté pour Lena et Paula & Ovi (en général, le résultat du concours ne colle pas avec mes choix), mais je vous propose plutôt de réécouter maNga, car la Turquie manque au concours et c’était sans aucun doute sa meilleure participation de la décennie.
2011
Année de déception : Lors de la première répétition d’Amaury Vassili, entre deux prises, je lance les fans français à scander « On va gagner ! ». On se fait remarquer en répétition, et sur scène en direct avec un son sorti d’outre-tombe… Enfin au lieu de mater la slovène, critiquer le suédois qui « ne chante pas », et profiter de la fête, peut-être qu’un régime à la Jedward imposé par la délégation irlandaise aurait peut-être permis de ne pas arriver sur scène sur la jante. On peut remarquer que le coiffeur de Louisa Baileche a été relâché pour créer la coupe serpillière. Quand on part avec un beau produit, je ne sais pas comment on finit par en arriver là…
Le concours 2011 a été sauvé par le retour de l’Italie et la formidable prestation de Raphael Gualazzi. Mon meilleur moment a été d’assister, grâce à l’ami Kabir, au concert in vivo de Raphael Gualazzi et son jazz band au complet et micros branchés. Une heure et demi fabuleuse que le concours 2011 ne saurait effacer.
2012
Année de deuil, mon père meurt quelques heures avant le Te Deum, l’année précédente, c’était ma grand-mère. J’ai depuis toujours une crainte irrationnelle avant de partir pour mes deux semaines d’exil à l’Eurovision. Anyway, je retiendrais 2 actes du concours 2012, celui de ma favorite Pastora Soler, qui tels Axel Paulsen ou Aloïs Lutz ont donné leur nom à une figure de leur discipline, a donné son nom à ces secondes de temps suspendu avec changement de ton (on dit depuis « hacer un Pastora Soler » !) et celui d’une rencontre avec Kaliopi, commencée un peu plus tôt à la London Eurovision Party, et poursuivie avec les fans français présents sur place. J’étais avec quelques fans français tout devant la scène le soir de la finale. Le sourire et clin d’œil lancé par Kaliopi alors devant son micro pendant les dernières secondes de la carte postale, reste un moment gravé dans ma mémoire, alors que je vivais un concours hors sol.
2013
Un des plus beaux logo du concours, avec l’oiseau de feu à Moscou. Je n’avais pas de place pour le concours (5 heures debout dans la nouvelle fosse, j’ai passé l’âge !), mais la chance a voulu que je trouve le mercredi précédent la finale, sur le site officiel une place assise, où je me suis retrouvé dans la zone VIP, assis à côté des sœurs du chanteur suédois, à deux rang du premier ministre et son unique garde du corps, de Madame Zlatan Ibrahimovic et son fils, ou encore d’Avicii et notre Jean-Paul Gautier national. C’est ce moment, jamais vécu, que je retiens. Côté chanson, j’avais peu d’affinité avec les premiers, seule l’élégance italienne de Marco Mengoni, dont je me prends régulièrement à fredonner la chanson, et l’énergie du bon dernier irlandais, Ryan Dolan, que j’aurais bien vu gagner tant je trouvais sa chanson excellemment bien construite avec du son comme j’aime. C’est ce dernier que je vous propose.
2014
Heureusement que nous avions un Euroclub et un EurofanCafé cette année-là ! Parce que ça nous réconfortait des transports vers la salle totalement défaillants. Je n’ai dû mon salut qu’à un fan anglais qui revendait un ticket assis de la finale le samedi même. J’ai donc assisté aux demi-finales depuis la salle de presse bien ambiancée, puis assister au triomphe de Conchita Wurtz assis au 9ème rang sur sa gauche.
A part Conchita Wurtz, finalement peu de chanson auront retenu mon attention, sauf peut-être celle de la Hongrie, où je trouvais que la restitution scénique de cette chanson sur un thème pas des plus simples à aborder, était tout à fait remarquable. Je jette un voile pudique sur cette dernière place française amplement méritée.
2015
Je redécouvre les joies de la présidence d’Eurofans en période de concours, la gestion de la colère des fans après un ordre de passage de la production problématique une 3ème fois de suite, ce qui m’a amené à interroger la délégation en conférence de presse (« n’avez-vous pas l’impression de vous faire entuber ? …»). A nouveau un EurofanCafé et un Euroclub bien complémentaires, dans une ville sublime, à la dimension de l’Evènement (Pas Dusseldorf, quoi). Encore une année sans ticket OGAE, mais je suis sauvé par un fan allemand qui m’indique que la prod vend des « tickets de cinéma » dans la salle, c’est donc complètement sur le côté jardins des strapontins que j’assiste à l’Eurovision devant un grand écran blanc mais le son et l’ambiance de la salle, et aperçois Mans Zelmerlöw quand il s’élance sur l’avant-scène ! Après une deuxième partie de finale tristoune, l’Italie vient conclure brillamment ce concours. Mes gagnants indiscutables, ce sont eux. Satanés jurys !
2016
Année de fierté avec Amir, même si la mise en scène a douché nos espoirs. Après les 2 sessions de répétition, je me demande comment ou quoi faire pour remonter le moral des troupes, à commencer par notre artiste. C’est ainsi qu’est née la rencontre de nos fans avec Amir à quelques jours de la finale. Un beau moment de ferveur. Et également une finale d’anthologie, comme en rêverait tous les ans les fans, non pas du fait du résultat (à mes yeux très insatisfaisants ; mieux valait la Russie, l’Australie ou encore la Bulgarie !), mais par la composition et l’animation du spectacle. Un double douze points à Petra et Mans, leur chanson Love love peace peace !
2017
Beaucoup de Taxi et d’Uber, heureusement j’ai encore quelques restes en russe. Je me réjouissais de revenir à Kiev, mais ce concours ne fût pas aussi festif qu’en 2005. Je retiens la très belle prestation de Blanche (j’ai passé la semaine à répéter à Luc, mon homologue belge, qu’elle allait cartonner !) et petite déception quant à la présentation de l’archi-favori Francesco Gabbani, ainsi que des choix artistiques réalisés sur la réduction de la chanson à 3 minutes. Mais voilà quand on entre pape au conclave, on en ressort évêque !
2018
Belle découverte que Madame Monsieur à Destination Eurovision 2018. Enfin une sélection nationale française dont on peut être fiers. J’avais adoré Emmy Liyana (ma favorite, qui finira quand même 2ème au concours OGAE second chance, juste sur le son, la vidéo ayant disparue de You Tube) et Nassi et son Rêve de gamin (mon n°3, derrière Madame Monsieur). Un bel échange et belle énergie autour d’Emilie et Jean-Karl. Hélas, on a encore péché sur la présentation, alors que la production roulait à l’économie. Un écran accessoire comme l’allemand aurait sans doute permis de mieux transmettre l’histoire de Mercy. Ou encore l’astuce à l’italienne sans coût d’accessoire scénique, mais une meilleure préparation visuelle. Ma favorite, une fois les répétitions techniques passées, était clairement Eleni Foureira. Mais quitte à partager une chanson avec vous, j’aurais une approche plus politique, pour vous présenter une chanson d’un pays qui me manque déjà, qui a très régulièrement défendu sa langue si particulière, parfois avec grand succès, et qui a très souvent eu des choix audacieux soit dans la thématique de la chanson, soit dans le style de la composition. Un peu de métal dans ce monde de brute !
2019
Deuxième édition de Destination Eurovision, avec une victoire large issue de la jeunesse et des réseaux sociaux, et un petit jeune qui en a dans le ventre, dans la tête et aussi sur la tête. Qui de Bilal ou de Seemone fallait embarquer à Tel Aviv ? Les deux étaient un bon choix, qui a permis à nouveau à Destination Eurovision de briller et de gagner l’OGAE Second Chance – une première victoire française – et à Bilal de faire le show à Tel Aviv. La France n’était pas connue pour la présentation ou la mise en scène de ses chansons. Là, à la première prise de la première répétition technique, les larmes m’en sont venues aux yeux. Mais coincé entre l’italien et l’azéri, c’est clair qu’il n’était pas simple de se démarquer. Mon favori de cette édition a toujours été Mahmood, néanmoins le soir de la générale et de la finale, j’ai trouvé Luca Hänni au-dessus des 25 autres concurrents, sans oublier de mentionner la réalisation époustouflante (chorégraphie, lumière, mise en scène, écrans LED, arrangements caméras). Mes douze points sont allés à ce petit pays souvent malchanceux durant cette décade.
Alors en une décennie d’Eurovision, il est certain que la perception du concours a changé pour les français. Il y a clairement un avant et après Amir, un avant France 3 et un après France 2, un avant, un pendant et un après Destination Eurovision, et aussi un avant et un après Conchita Wurtz qui a été très présente en France dans de nombreuses collaborations artistiques (photographie, street art, mode/défilés, meneuse du Crazy Horse) et donc dans les médias français. Ce changement, Eurofans l’a aussi vécu, et d’abord dans ses rangs puisqu’en 10 ans nous avons pour ainsi dire vu nos membres doubler passant d’environ 250 à 500. A l’échelle européenne et au-delà, l’engouement pour ce concours de chansons ne se dément pas non plus à travers le réseau OGAE. Il y a 10 ans, à chaque contact presse, l’échange commençait invariablement par une accroche du style, alors l’Eurovision c’est quand même ringard ? alors qu’aujourd’hui la presse se ré-intéresse au concours et à ses fans, d’une manière beaucoup plus ouverte où l’engagement est vu positivement. Même si la France a eu en 10 ans pas moins de 5 chefs de délégations, nous avons des contacts bien plus rapprochés qu’auparavant avec France Télévisions. Ainsi, depuis 2013 nous recevons chaque année notre artiste national pour une première rencontre avec les fans français, et nous comptions bien accueillir Tom Leeb en mars dernier, avant de tous nous retrouver confinés.
Et depuis 2016, nous organisons une rencontre sur les lieux du concours entre les fans français et notre artiste. Et cette année, sans pouvoir aller à Rotterdam, nous avons à une vingtaine de fans pu assister à la présentation de la chanson de Tom Leeb depuis la tour Eiffel ; l’occasion d’un premier échange avec l’artiste.
Eurofans, c’est aussi depuis le début de l’aventure un magazine, le Cocoricovision, qui en une décennie est passé d’abord du noir et blanc à la couleur, puis du format A5 au format A4. Notre 83ème et dernière édition de mars 2020 nous présente Tom Leeb, revient sur l’aventure du concours Junior 2019, et propose un dossier « les années 2010 – La décennie fantastique » qui s’appuie sur les réponses et commentaires de plus de 150 de nos membres qui ont répondu à l’appel de notre rédac’ chef Farouk Vallette. Il aura sans doute l’occasion prochaine de vous en toucher deux mots.
Pour terminer, je vous propose la playlist des chansons choisies par les eurofans de 2010 à 2019 à l’occasion de nos rencontre Previews, mais dans leur version en direct de la finale (ou de la demi-finale, car l’eurofan peut aussi avoir le pif bien enrhumé, comme en 2014…).
SC
Cher Monsieur Stéphane CHIFFRE
Votre nom de famille me fait penser à la rétrospective 1990 de FRANCIS que SERGE GAINSBOURG adorait le chiffre 13, cité dans « ELISA » et « WHITE AND BLACK BLUES », grand vainqueur de cette rétrospective.
Je voudrais égrener Monsieur le Président, ce que m’évoque Eurofans. J’y suis inscrite depuis 2001 (Un bail). J »y suis d’abord allée avec mon père. Je lui ai présenté Anne-Marie DAVID et je crois bien qu’elle l’a embrassé. Je ne la remercierai jamais assez. Et trois ans plus tard, avec maman qui adore y découvrir les clips. On a vraiment été très déçues de ne pas y aller. J’espère vraiment pour 2021.
Merci de m’avoir fait rencontrer CATHERINE FERRY avec qui j’ai pu dialoguer et MARTINE CLEMENCEAU. Je regrette vraiment que des stars du passé ne puissent plus être invités. Venant dimanche, j’ai manqué JACQUES ZEGERS et MARIA NAUMOVA. C’est mon seul regret et qu’il n’y ait plus qu’une soirée au lieu de deux dans l’année, c’est dommage.
Et puis en 2009, j’y suis allée avec maman, ma soeur et ma nièce qui du coup était la plus jeune dans la salle. Et grâce au concours karaoké, Laurène et moi avons fini troisièmes, oui sur le podium grâce à la reprise et la chorégraphie inspirée de « SAVE YOUR KISSES FOR ME »de BROTHERHOOD OF MAN, quel classique !
Raphaël GUALAZZI J’ai vu son showcase à la FNAC.
A hauteur de 2012, vous citez Aloïs LUTZ, quand on me parle de LUTZ, je pense tout de suite au divin ALEX LUTZ.
Votre anecdote avec le ticket me rappelle quand PATRICK BRUEL a eu la chance de s’être attribué un ticket pour aller applaudir MICHEL SARDOU et on connaît la suite.
2016 L’entracte avec MANS et PETRA est le meilleur que l’Eurovision n’ait jamais connu, juste devant en ce qui me concerne celui de 1962 avec le regretté Achille ZAVATTA.
Merci de m’avoir laissé approcher AMIR. Toujours la banane avec lui c’est la fête. Prête à faire un carton cet été.
Merci de m’avoir cotoyé de près Madame Monsieur d’une gentillesse absolue. Génial, leur cd avec tous ces duos dont un avec mon chouchou de 2019 SILVAN AREG. Et s’il se représentait en 2021 ?
J’attends le prochain Cocoricovision et espère mars ou avril pour nous retrouver.
Et merci pour Sandrine FRANCOIS et Corinne HERMES.
Cher Monsieur CHIFFRE
On dit jamais deux sans trois. Mais quelque chose m’étonne. Pourquoi ne pas avoir parlé de BOGGIE en 2015 où on était tous réunis
avec notamment Fabien, il pleuvait cet après-midi ?
Bonjour Stéphane,
– Un bilan complet de cette décennie qui répertorie aussi bien les aspects très positifs que ceux négatifs voire désastreux de ces dix dernières années. J’ai lu avec grand intérêt cette analyse et je la partage dans sa quasi totalité.
– J’ai trouvé aussi très judicieux de donner ton sentiment et ta vision personnelle du concours chaque année ; enfin, tout comme moi, tu as mis les pieds dans le bain de l’Eurovision très jeune !
– Concernant ton TOP 10, il y a quatre chansons que j’adore, trois que je déteste et deux moyennes ; je ne classerai pas l’intermède de 2016 ; le revoici dans mon ordre personnel :
* 2 Pts pour HONGRIE (2018)
* 3 Pts pour ITALIE (2011)
* 4 Pts pour BELGIQUE (2017)
* 5 Pts pour HONGRIE (2014)
* 6 Pts pour IRLANDE (2013)
* 7 Pts pour TURQUIE (2010)
* 8 Pts pour SUISSE (2019)
* 10 Pts pour MACEDOINE (2012)
* 12 Pts pour ITALIE (2015)
– Je n’ai pas classé 2016 car j’ai considéré que ce n’était pas une chanson officielle du concours ; sinon j’ai lu avec grand plaisir son compte-rendu.
Bonjour Stéphane,
Je suis d’accord avec toi, il vaut mieux ne pas comparer la France avec l’Italie, c’est en effet nous faire du mal…lol…
Nous avons deux chansons en commun dans nos tops respectifs: la Turquie 2010 et l’Italie 2015.Je n’ai pas mis Love Love Peace Peace dans mon top car ce n’était pas une chanson en compétition mais je passe à chaque fois que je regarde la vidéo un excellent moment.
Même si des fois je suis frustrée et en colère concernant les choix de la France, je suis une éternelle optimiste et je continue d’espèrer…Alors pour moi, je vois toujours le verre à moitié plein car durant cette décennie, il y a des pays comme le Portugal, les Pays-Bas,l’Autriche qui ont gagné donc tout est possible.
Au plaisir de se rencontrer un jour prochain…
Merci Stéphane pour avoir partagé avec nous tous ces souvenirs, et ces titres que j’aime pour beaucoup. Je garde en mémoire le retour triomphal, inespéré et inattendu de l’Italie avec ce grand artiste qu’est Raphaël Gualazzi et qui a tracé un magnifique chemin pour son pays sur la décennie passée, en espérant qu’il se concrétise par une victoire. Je retiens la prestation époustouflante de cette grande dame qu’est Kaliopi, avec son puissant Crno e belo. Je retiens aussi l’énergique et frappant Running qui a offert à la Hongrie son premier top 5 depuis 1994. Love Love Peace Peace, évidemment, and forever and ever and ever. Les lumières de la ville belge qui ont éclairé le Palais des Sports de Kiev de leur électricité. Et comment ne pas oublier Luca Hänni, le dieu suisse qui a mis l’Europe entière en feu comme nul autre et nous a rendu fous de sa danse lascive ? Irlande 2013, Italie 2015 je suis moins fan par contre, et Hongrie 2018 c’est carrément rédhibitoire. Mais j’ai l’espoir que la France retrouve un jour les sommets qu’on mérite de par la qualité et la diversité de notre scène musical, qui transparaît très mal au concours, exception faite de la période Edoardo Grassi (Edoardo REVIIIIIIIIENS !!!!!!). On va y arriver tôt ou tard. Après tout, le Portugal a bien mis cinq décennies pour gagner, hein…
Article très intéressant et rempli de réflexions pertinentes sur le concours.
Nous n’avons clairement pas les mêmes favoris (en dehors peut-être d’AWS) mais c’est très bien ainsi.
Merci infiniment pour cet article et ces anecdotes qui apportent un autre éclairage sur cette décennie 2010 !
Et merci pour Blanche, une fois. C’était également l’un de mes sommets de la décennie.