Chaque jour, un de nos rédacteurs vous fait partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui c’est ZIPO qui nous emmène en 2016 avec Sergey Lazarev (RUSSIE) qui a obtenu la 3e place.

Parfois, il y a des chansons qui me plaisent mais je suis l’un des rares à qui elles plaisent ; là, il m’avait semblé lire plusieurs fois que la Russie était une des favorite voire LA favorite à la victoire d’où mon infinie tristesse après cette fort honorable 3e place.

Serguey Lazarev est un chanteur avec un talent indéniable et il sait se mettre en valeur ; vocalement, il est au top niveau et son anglais et impeccable. Cette chanson lui allait comme un gant : il se l’était approprié et elle ne faisait qu’un avec lui. La musique n’était pas en reste : elle ne faisait pas de la figuration, elle donnait de l’ampleur à la performance. Quant à la mise en scène et la prestation d’ensemble : tout simplement magiques et époustouflantes ! Moi qui suis sensible aux formes, aux couleurs et aux effets spéciaux, j’étais au comble du bonheur. Et pourtant, il a bien fallu que je revienne sur terre car Sergey n’a pas gagné… J’ai beau eu me torturer l’esprit, je n’ai trouvé aucune explication plausible si ce n’est que c’était trop parfait et que la perfection absolue n’est pas reconnue.

Cette 3e place m’aura fait d’autant plus de peine que la chanson qui a gagné, je la déteste au plus haut point, donc aucune consolation possible.

Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédactrices le soin de donner leur avis sur cette chanson.

Nous commencerons par l’avis très honnête de Marie :

« Pour être honnête, j’aimais bien cette chanson lorsqu’elle est sortie mais elle rivalisait avec « j’ai cherché » que j’adorais car cela faisait longtemps que la France n’avait pas eu de chanson compétitive. Alors, je lui ai cherché tous les points négatifs possibles mais elle était toujours à mes yeux une chanson impactante très bien interprétée par un chanteur charismatique et qui allait obtenir un très bon résultat au concours. »

Nous conclurons avec l’avis d’Audrey :

« J’allais dire, un passage iconique de la Russie au Concours, mais quelle année ne le fut pas ? Peu. YATOO est à la hauteur de ses promesses : le summum de la pop russe mainstream, avec ce qu’elle a de kitsch et de grossièrement dépassé (bref, de Kirkorov). Sergey Lazarev avait les épaules et la voix pour proposer trois minutes très divertissantes, et il mérite selon moi de tourner dans les rétrospectives Eurovision comme un moment d’innovation et de perfection du Concours, dans son exécution (à défaut du volet musical) »

C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous la semaine prochaine dès lundi pour un nouveau titre à la une.

Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)