Chaque jour, nous vous faisons partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui je vous emmène en 1975 avec Simone Drexel (SUISSE) qui a terminé 6e du concours.

Cette chanson contrastée mais tout en finesse m’a toujours fasciné notamment par son titre mais heureusement, pas que…

Dans cette édition du concours cette chanson m’a immédiatement emballé pour plusieurs motifs : la voix de la chanteuse sans la moindre fausse note, à la fois douce et puissante ainsi que des couplets au mélodieux refrain sans accroc. Cette chanson interprétée en langue allemande n’est pas du tout pénible à écouter comme parfois les chansons en allemand un peu « froides et sèches » gutturalement : son refrain est une sorte d’hymne à la joie. Cette chanson apporte à la fois l’élégance, la pureté de la voix et une sorte d’allégresse ce qui n’est pas rien dans une même chanson. Et comment ne pas évoquer son titre qui résonne dans les deux hémisphères de mon cerveau ? D’un côté un jeu de société et d’adresse bien connu et de l’autre un biscuit très fin enrobé de chocolat et comme je suis friand de jeux et de gourmandises…

En dehors de toutes considérations strictement personnelles, cette chanson aurait légitimement mérité mieux qu’une 6e place en vertu de toutes ses qualités.

Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédacteurs le soin de donner leur avis sur cette chanson.

Nous débuterons avec l’avis enthousiaste de Lolotte :

« Il ne fait pas mystère que j’adore les Eurovision des années 70. Et il faut le dire l’édition 1975 est tout bonnement excellente. Mikado fait partie du haut du panier. Les couplets se font certes oublier mais ce refrain ! Je défie quiconque de ne pas le retenir dans la seconde (et de l’avoir dans la tête toute la journée). Dans un pays où durant les différentes éditions du concours l’allemand et le français (avec un peu d’italien et où je le rappelle les 2 victoires sont des chansons francophones) se disputaient, il est plaisant d’entendre un titre germanophone des plus sympathiques et entrainants. La Suissesse Simone Drexel mérite amplement son top 10 ! »

Nous poursuivrons avec l’avis de Rémi :

« La première chanson suisse (et même tout court) à avoir gagné l’Eurovision s’appelle Refrain. Et c’est justement le refrain de Mikado qui fait toute sa légende et son mythe, quand bien même Simone Drexel dut s’incliner cette année-là contre Teach-In. Ce refrain entêtant comme aucun autre, rythmé d’une suite de notes reconnaissable parmi mille autres, joueur et espiègle à la fois dans sa composition. Oui, Mikado, ce n’est pas simplement qu’un jeu d’adresse, un biscuit ou un coléoptère : c’est avant tout une chanson en six lettres glissée dans ma shortlist de l’Eurovision. Puisque je vous dis lé-gen-dai-re … »

C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous demain pour un nouveau titre à la une, la chanson polonaise qui a fait le plus mauvais score au niveau du classement et des points depuis 2014.

Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)