Chaque jour, un de nos rédacteurs vous fait partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui c’est ZIPO qui nous emmène en 2011 avec Anastasiya Vinnikova (BIELORUSSIE) qui a fini à la 14e place de la DF 2.

Voici une chanson qui a provoqué la controverse concernant les paroles de la chanson : très honnêtement, je ne suis pas convaincu et avant d’en connaître la traduction, mon anglais étant très primaire, je n’avais rien compris…

En admettant que certaines paroles soient plus ou moins ambigües, je vais tout de même m’éloigner de cette éventualité et seulement juger l’ensemble de la chanson comme je le fais pour toutes les chansons en langue non française. Mon jugement est sans appel : que ce soit vocalement et surtout musicalement notamment au niveau des sonorités, ça reste pour moi une des meilleures chansons de cette demi-finale N° 2. Je ne saurais même pas définir les instruments présents dans cette chanson, mais c’est un régal d’écouter la totalité de cette chanson dans un rythme soutenu et sans la moindre fausse note de l’interprète. Je le répète mais si on écarte toute polémique due au contenu des paroles, je ne vois pas d’autres motifs qui auraient pu lui barrer la route de la finale.

A partir du moment où les paroles ne sont pas discriminatoires, le fait de ne pas les comprendre peut s’avérer être un avantage et j’en ai fait l’expérience avec cette chanson que j’aime passionnément.

Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédacteurs le soin de donner leur avis sur cette chanson.

Nous commençons par Maxence dont l’avis est pour le moins peu flatteur :

 » Il n’y a pas beaucoup de compliments à faire à cette chanson. Tout semble creux, sans relief. La performance vocale est bancale, le tout sur une chanson répétitive et sans audace mais aussi cliché sur l’amour qu’on peut porter à son pays. Être patriote, pas de problème quand c’est bien fait, là c’est clairement pas convaincant. Alors, avec surprise, le « I Love Belarus » peut trainer dans la tête mais cela n’enlève en rien la logique de son élimination en demi-finale. »

Nous poursuivons avec l’avis intransigeant de Rémi :

 » Que, malgré ses réécritures, ce titre ait réussi à passer le cut de l’UER me laisse très perplexe plus de dix ans après. I Love Belarus. Rien que le titre me glace. Et que dire une fois la chose mise en chanson : l’angoisse totale, du son à l’image, et de l’image au son. Chanter l’amour de « la dernière dictature d’Europe » me dépasse au plus haut point, pour ne pas dire que cela me révolte d’avoir entendu pareille diatribe sur la scène de l’Eurovision, et avec un accueil correct qui plus est. À tel point qu’avec un 100% télévote, on l’aurait retrouvé en finale : heureusement que l’UER avait eu le bon goût de changer le système de vote en demi l’année précédente. Le pire dans l’histoire ? Le titre rentre dans la tête pour ne plus en ressortir, et le Bélarus a envoyé bien pire en termes de composition, ici correcte somme toute. Le must réside toutefois dans les paroles « Le ciel est bleu et j’écris une nouvelle chanson, disant que je suis libre, amicale et jeune. » Bien sûr. Sinon, la marmotte, elle met le chocolat dans la papier alu Milka ? « 

C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous demain pour un nouveau titre à la une.

Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)