Chaque jour, nous vous faisons partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui je vous emmène en 1976 avec le trio Chocolate, Menta, Mastik (ISRAËL) qui a terminé 6e du concours.

Ca peut paraître ridicule, mais ce qui m’a attiré dans cette chanson avant de l’entendre, c’est le nom du groupe, moi qui suis un grand amateur de desserts à base de chocolat-menthe.

Ca peut arriver même si c’est très rare d’être séduit par un titre ou un nom d’un chanteur ou d’un groupe et c’est ce qui m’est arrivé en lisant la liste des candidats de cette année 1976 (année de ma naissance). Je n’ai eu qu’une hâte : voir la prestation et les couleurs de la tenue du sympathique trio féminin, et là, quelle ne fut pas ma déception en voyant qu’aucun élément lié au nom du groupe ne figurait sur scène ! Je dois le dire, quand j’ai découvert la chanson, j’avais dix ans et je n’avais pas vraiment compris que le nom d’un groupe n’avait rien à voir avec le contenu de la chanson. Alors, justement, venons-en à la chanson stricto-sensu et là, c’est un peu un mélange de soupe à la grimace et au sourire : franchement, je m’attendais à autre chose. C’est presque une chanson automatisée, un peu hachée, pas toujours juste vocalement ensemble mais séparément, ce sont trois excellentes interprètes. Néanmoins, je reconnais que leur chorégraphie et leur tenue étaient parfaitement synchronisées même si elles m’ont plus amusé que captivé.

Finalement, cette 6e place me parait assez généreuse sans pour autant être scandaleuse : en somme une chanson mi-figue mi-raisin avec un résultat flatteur.

Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédactrices le soin de donner leur avis sur cette chanson.

Commençons avec l’avis positif de Lolotte :

« On connaissait les Drôles de dames, la série, voici leur pendant eurovisionnesque ! Et leur Charlie n’est autre que le chef d’orchestre (qui est aussi l’auteur du titre). Et quand je dis que les versions orchestrales sont bien meilleures que les versions studio en voici la preuve avec Emor Shalom. Le tout réhaussé par les voix irréprochables des 3 chanteuses (dont fait partie Yardena Arazi, future animatrice de l’édition 1979 et qui re-représentera son pays en 1988). Bref 3 minutes bien plaisantes et sympathiques. »

Poursuivons avec l’avis beaucoup plus mitigé de Marie :

« Chanson typique israélienne des années 70. Bien qu’elle ait terminé à la sixième place, je ne peux pas dire que cette chanson est remarquable bien qu’elle soit bien chantée. Je la trouve répétitive. Lors de cette décennie, Israël a présenté de très belles chansons mais celle-ci est un ton en dessous en ce qui me concerne. »

C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous demain pour un nouveau titre à la une, une chanson de cette année ayant participé à la sélection norvégienne, le Melodi Grand Prix, et qui était l’unique titre chanté intégralement en norvégien lors de la finale.

Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)