Nous voilà arrivés au dernier épisode de notre série ! Nous concluons ici cette rétrospective et ce bilan de la Saison écoulée. Dans moins d’un mois, nous vivrons la plus belle semaine de notre année de fans. Nous serons au sommet de notre vie, nous serons les rois du monde. Le nom du vainqueur demeure un mystère, tout est encore possible, sauf peut-être une première place de Saint-Marin (Maudit ! Sanguis bebimus, corpus edimus !)…
Notre coup d’œil dans le rétroviseur nous aura permis de récapituler les ingrédients nécessaires à une Saison réussie : d’excellentes chansons pop qui élèvent et modernisent le Concours, de touchantes ballades qui suscitent l’émotion et mettent la larme à l’œil, des morceaux faciles qui donnent envie de rire et danser. Saupoudrez de suspense, de cris de joie, de hurlements de désespoir, de coups de théâtre, de découvertes surprenantes, d’amples battements de cœur et servez chaud.
Serait-ce là tout ? Non pas ! La joie, le bonheur, la satisfaction, la tristesse et les regrets doivent s’accompagner d’un autre sentiment, nécessaire, indispensable, moteur même : la colère, la sainte et divine colère, suivie de près par ses sœurs, la rage et la haine, toutes escortées par les imprécations et les malédictions. Car que serait une bonne Saison sans ces chansons et ces artistes que l’on hait, que l’on exècre, que l’on voue aux gémonies ? Et plus ils se hissent vers les sommets des classements, plus nos cœurs et nos bouchent s’enflamment…
C’est l’heure de leur rendre hommage et de les maudire une dernière fois. Aujourd’hui donc : les dix artistes et les dix chansons que nous avons le plus détestés durant cette Saison. Ce classement ne reflète bien entendu que notre petite opinion propre. Il peut différer des avis de nos collègues rédacteurs, ainsi que des vôtres : ne le prenez pas en mauvaise part, rien de personnel, juste des goûts, des couleurs et la diversité des avis…
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Roumanie – Mihai – Paradisio – Cinquième en finale
La modestie est une vertu eurovisionesque. Les divas prétentieuses nous insupportent, Mihai nous a donc insupportés du début à la fin. Nos nerfs se sont tendus à chacune de ses déclarations, de ses arguties, de ses caprices. Môssieur se targuait d’être le meilleur, d’avoir la meilleure chanson, de remporter enfin la victoire pour la Roumanie. Nous étions à moitié convaincus, considérant Tornero comme une scie sur-jouée. La première écoute de Paradisiooooo a gonflé nos aigreurs : tout ce charivari pour trois minutes de synthétiseur composée par un enfant en bas âge ? Pitié ! De controverses en mauvaise publicité, notre Mihai national échoue à la sixième place. Logique. Pas pour lui : il se plaint de partialité et en rajoute sur ses chances assurées de victoire à Stockholm. Ah, Jésus, faites-le taire et rendez-nous Paula et Ovi. Eux au moins, ils étaient drôles !
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Suède – Samir & Viktor – Bada Nakna (Nager nu) – Douzième en finale
Oui, bon, on les a vu torse nu, voilà. Les Suédois pourraient-ils passer à autre chose, maintenant ? Bada Nakna était là pour meubler le temps d’antenne entre les deux seules chansons valables de cette première demi-finale du Melodifestivalen, Don’t Worry et Constellation Prize. Et non seulement ce morceau ne valait pas tripettes, mais ses interprètes chantaient aussi bien que nous sous la douche (c’est dire). Pire encore : sur les deux mille chansons présentées à la SVT, il a fallu que Christer Björkman choisisse précisément celle-là ! Nous donnerions beaucoup pour entendre les mille neuf cent nonante neuf autres… Même le bruit d’eau du pédiluve de Samir et Viktor aurait eu plus de chance de succès qu’eux au Concours. Nous avons tout autant été déçus par le strip-tease de ces deux zygotos : gauchement exécuté et laissant tout à l’imagination. À poil !
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Lituanie – Ruta Sciogolevaite – United – Troisième en finale
Nous en remettrons-nous un jour ? Ruta fut notre reine en 2007, avec son monumental If I Ever Make You Cry. Nous l’avions quittée, en larmes, en 2011, sur I Will Break Free. Elle avait annoncé son retrait des sélections lituaniennes pour l’Eurovision, elle se disait méprisée et incomprise, pauvre louloute. Nous bondîmes de notre chaise du bureau, lorsque nous découvrîmes qu’elle revenait concourir à l’Eurovizijos Atranka. Happy, happy ! Nous déchantâmes complètement à la première écoute de United. Allo, Ruta ? Ici 2016… United est une indigeste meringue sucrée. La paix sur Terre ? Désolé, on nous l’a déjà chantée il y a trente-quatre ans : Ein Bisschen Frieden et ça sonnait plus frais et moderne que ce machin coulant. Certains ont tenté la comparaison avec A Million Voices. Nous nous récrions : la chanson russe comporte une âme. United est juste du pâté musical en conserve. Finalement, Ruta aurait dû rester sur sa promesse initiale…
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Estonie – Cartoon – Immortality – Troisième en super-finale
Non ! Nous disons non ! Des ayatollahs du Concours : l’Eurovision doit rester comme il est, prière de ne pas y toucher ! C’est un Concours de chanson avec des vraies chansons interprétées par des vrais chanteurs, en chair, en os et en direct, devant des caméras, ce n’est pas un concours de vidéos préenregistrées ! Non, mais. De prime abord, nous avons trouvé qu’Immortality était un morceau passe-partout. Nous n’en pensions rien de laudatif, sa présentation en demi-finale nous a révoltés. Pourquoi ? C’est là que commence le mystère et l’intéressant. Pourquoi cette vidéo nous a semblés ruiner l’esprit du Concours ? Nous ne pourrions l’expliquer rationnellement : nous avons eu l’impression de subir un préjudice moral. Étrangeté de l’âme humaine… Nous hurlâmes au scandale en final, même lorsque Kristel apparut sur scène déguisée en sapin de Noël du futur. Nous rugîmes de rage lorsque le groupe fut appelé pour la super-finale. Dieu merci, ils y terminèrent troisième. À la revoyure !
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Hongrie – Petruska – Trouble In My Mind – Éliminé en super-finale
À première écoute, nous étions passés à côté de la chanson de ce barbu hongrois. Nous n’avions d’oreille que pour d’autres. Et dans cette troisième épreuve qualificative d’A Dal, nous supportions de tout cœur Ív et Bálint Gájer. Nous devînmes dragons lorsque nos deux chouchous furent congédiés pour deux malheureux points et que le batelier de la Volga se qualifia pour la demi-finale. Ce fut alors la spirale de la haine : Petruska fut porté à bout de bras par le jury, dépassant notre András à nous. Honte et scandale ! Trouble In My Mind est un tout petit morceau de rien du tout, interprété par un hipster affecté qui gratouille sa guitare le dimanche pour tuer l’ennui. Nous grimpâmes aux rideaux à l’annonce des super-finalistes. Le crampon barbu s’accrochait à la sélection hongroise. Le doute nous étreignit, nous eûmes peur. La victoire de Freddie nous délivra et nous soulagea. Nous avions perdu beaucoup de temps à cause de Petruska, la révélation des résultats finaux nous plongea dans la perplexité : le jury l’avait complètement lâché dans la dernière ligne droite. Nous voulons croire au miracle et à l’utilité de nos prières.
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Finlande – Cristal Snow – Love Is Blind – Sixième en finale
Nous l’admettons : nous ne sommes ni musiciens, ni musicologues. Nous n’avons pas étudié le solfège, ne savons ni chanter, ni jouer d’un instrument de musique. Nous sommes nuls en musique classique et en opéra. Nous ne savons pas distinguer un « do » d’un « ré ». Mais il y a trois choses dont nous sommes capables : distinguer une bonne chanson, distinguer un bon chanteur et distinguer une fausse note. Et nous l’avons distingué dès la première seconde : Love Is Blind n’est pas une bonne chanson, Cristal Snow n’est pas un bon chanteur et sa prestation fut émaillée de fausses notes. Que cette catastrophe industrielle se soit hissée en finale et y ait terminée sixième, demeure toujours pour nous un mystère impénétrable. Nous avons vu un massacre musical là où d’autres ont vu un gagnant potentiel du Concours… Nous en revenons à notre analyse personnelle de l’UMK : l’Yle aurait intérêt à s’offrir un jury international pour remettre un peu d’ordre dans ses sélections. Mieux encore : permettre aux fans internationaux d’y être impliqués.
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Allemagne – Avantasia – Mystery Of A Blood Red Rose – Troisièmes en super-finale
Nous sommes nostalgiques des années 90 (prononcez-les comme vous le voulez). Nous étions jeunes et écoutions des bêtises et des morceaux sublimes. Nous avions l’avenir devant nous. Nous n’étions pas très audacieux musicalement, nous apprenions. Il y a cependant une chose dont nous ne sommes pas nostalgiques : le rock commercial de cette décennie. Nous avons poussé un soupir mi-apitoyé, mi-exaspéré lorsque nous avons écouté Mystery pour la première fois. Ce morceau (et ses interprètes) arrivaient avec vingt ans de retard. Et puis cette scénographie, ce bruit de fond, ces attitudes, d’une originalité ! Nous étions gonflés à l’avance. Nous enflâmes de dépit, lorsque le groupe fut appelé en super-finale. Ils furent aplatis par Jamie-Lee, nous nous en réjouîmes. Nous caressons depuis l’idée que leurs commentaires idiots et leurs réponses stupides leur auront coûté leur classement.
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Malte – Lawrence Gray – You’re Beautiful – Douzième en finale
La vie comporte bien des beautés, la chanson de Lawrence ne fait pas partie de la liste. Depuis dix-sept ans, le chanteur pour croisières du troisième âge hante le MESC. Il a même failli le gagner en 1999 et en 2003. Dieu nous en garde, mais le voilà devenu crampon officiel de la sélection maltaise. Il atteint le fond cette année avec cette ballade cachectique. Nous avons hurlé d’indignation lorsque Lawrence s’est qualifié pour la finale. Nous l’avons hué lors de son passage. Nous avons applaudi lorsqu’il a terminé dans les tréfonds du classement. Comment est-ce encore possible de chanter pareille niaiserie en 2016 ? Quel artiste de dimension internationale accepterait d’enregistrer cette chose ? Pitié : empêchez-le de revenir l’année prochaine ! Et donnez-nous Fabrizio Faniello à la place. Non pas que ses chansons soient intersidérales, mais lui au moins nous a laissé de bons souvenirs…
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Norvège – Suite 16 – Anna Lee – Troisième en super-finale
Le débat a déjà fait rage sur ce site : les boybands, stop ou encore ? En ce qui nous concerne, ce sera stop ! Cet autre héritage des années 90 (prononcez à la mode de chez vous) a cessé de nous amuser il y a longtemps. Nous avons donc haussé un sourcil lorsque Suite 16 (jeu de mot que nous n’avons compris qu’une fois le MGP terminé) fut dévoilé parmi les élus de la NRK. Notre découverte de Anna Lee confirma nos soupçons : de la soupe en boîte pour prépubères en mal d’idoles. Notre courroux enfla au fur et à mesure des commentaires élogieux lus ici et là. Là-dessus, Loreen nous acheva en leur attribuant trois de ses merveilleux sourires. Nooon ! Pourquoi ? Leur prestation en finale nous fit tendre du poing vers la télévision. Sur ces cinq minets, trois chantent approximativement, un chante fort mal et le dernier fait de la figuration. Remboursez ! Nous nous étranglâmes lorsque ces gamins furent appelés en super-finale. Plutôt encore Freddy… Agnete mit tout le monde d’accord. Nous ne fûmes que vaguement soulagés, car Brise-glace n’était pas notre favorite. Suite 16 termina sur la troisième marche du podium et dans les profondeurs de nos noirs sentiments. Vivement pas qu’ils reviennent, nous en avons assez de nous sentir vieux et ringards.
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Lettonie – Catalepsia – Damnation – Deuxième en finale
Alors, eux ! Que les portes de l’Enfer s’ouvrent béantes et qu’ils soient engloutis à jamais ! Ils ont d’autant plus mérité cette première place dans notre classement des haines recuites qu’ils nous auront collé la plus grosse trouille de la Saison. Limite si nos pantalons en sont sortis immaculés… Car ils ont bien failli gagner Supernova, ces damnés de la chanson ! Lors de cette sélection lettone, nous n’avions d’yeux que pour Justs. Nous avions accueilli avec froideur et hauteur Damnation, brontosaure musical à nos yeux. Les qualifications et la demi-finale voyaient triompher Heartbeat dans un fauteuil, nous étions pépères, nous détestions Catalepsia en mode mineur. Puis, lors de la finale, les téléspectateurs lettons reprirent leurs bonnes vieilles habitudes et l’incroyable se produisit : Catalepsia dépassa Justs en votes téléphoniques. Nous devînmes fous, manquâmes de perdre la raison, fûmes saisis de convulsion. Notre haine pour Catalepsia prit des proportions bibliques. Nous nous ruâmes sur le site Internet de la LTV et ajoutâmes notre voix au vote en ligne. Nous priâmes, nous suppliâmes le ciel, nous jurâmes de ne plus jamais écouter ça, ça et ça, si cela pouvait sauver Justs. Le beau letton se qualifia pour Stockholm sur un fil et probablement grâce à nos votes virtuels. Nous remerciâmes le Ciel de nous avoir épargné ce drame, sommes depuis un brin revenu sur notre promesse de ne plus écouter nos plaisirs coupables très coupables et portons Heartbeat aux nues. Quant à Catalepsia, nous espérons ne plus jamais les revoir sur nos écrans. Maudits !
Et vous ? Qui avez-vous aimé détester ? Qui vous a fait sortir de vos gonds et montrer les crocs ? Avouez ci-dessous. De notre côté, nous vous remercions mille fois pour votre lecture et votre fidélité. Nous vous retrouverons fort bientôt dans d’autres articles, dans d’autres comptes rendus. Encore quelques semaines et ce sera l’apothéose de notre année ensemble. Il nous tarde d’y être ! D’ici-là, portez-vous pour un mieux et soyez heureux. À très bientôt !
Ravi de voir Mihai et son Infierno dans votre top Pauly. Honnêtement, j’ai détesté cette chanson que je trouve d’une ringardise et d’une prétention totales. J’avais très peur qu’elle gagne la sélection et qu’elle recueille des points à Stockholm. On critique beaucoup Ovidiu et son moment de silence mais je préfère mille fois cette dernière chanson que l’étron musical de ce blanc-bec de Mihai. Quel soulagement donc…
Samir et Victor ont beau être de bons lurons mais leur chanson soûle plus qu’elle ne fédère, je préfère dans le genre Hall om mig hart dans le genre de chansons feel-good en suédois.
Par contre, pas vraiment d’accord avec Avantasia qui propose une bonne chanson mais il est vrai que c’est mon côté métalleux qui parle.
Love is blind n’est pas si mauvais mais c’est assez cul-cul. Heureusement que les finlandais n’ont pas joué la carte des homos après celle des trisomiques. Sinon, je n’ai jamais compris l’engouement autour de No Fear, construction trop bizarre et limite cliché à mon goût, j’ai préféré sa jolie ballade de 2011.
Cher Alexandre,
Le cimetière de l’Eurovision est rempli de chanteurs trop confiants dans leur succès. Mihai s’ajoute à la liste mortuaire. Les miracles existent : libre à lui de ressusciter dans quelques années avec une chanson valable…
Quant au reste, tout est affaire d’affinités musicales. Nous vivons du côté pop de la musique, d’où notre allergie à Avantasia. Mais heureusement, Justs est là pour mettre chacun d’accord !
Yees ! J’avais vu juste, la Lettonie en première place 🙂 Par contre, je pensais que ça allait être Samantha Tina 🙂 Mais il vrai que Catalepsia autait très bien pu se retrouver dans le retroviseur de tout le monde si ils avaient réussi à battre Justs, heureusement pour nous, on a eu chaud 🙂
La personne que j’ai detesté le plus ? Elle a remporté sa sélection nationale et représente son pays cette année.
C’était Jamala ! Pourquoi elle ? Parce que je favorisais les Hardkiss et leur »Helpless ». Ils étaient mon coup de coeur de l’année, je les voulais comme représentants ukrainiens autant que Justs comme représentant pour la Lettonie. Ils avaient (pour moi) une contribution solide, professionnelle, mystérieuse, attirante et poétique. Je les voyais même comme une sorte de nouveau Lordi, mais avec un univers propre et différent de celui du groupe finlandais. Pour moi, ils étaient uniques en leur genre, et l’Ukraine ne devait absolument pas se passer de cette pépite qui aurait à coup sûr grandement modernisé le concours, déjà énormément modernisé aujourd’hui par les chansons y concourrant (pas toutes, mais la plupart ^^) . J’ai déversé ma haine sur Jamala plusieurs jours aprés sa victoire, et je pense que jamais je n’ai autant détesté une chanson de ma vie (à part celle de Dustin le dindon de 2008 ^^) mais aujourd’hui, ça c’est arrangé. J’adore Jamala et »1944 » . Sa chanson m’a séduit et m’a ému par son thème, et la voix de Jamala m’a hypnotisé ^^ en quelque sorte, et je me suis réconcilié avec elle 🙂
Merci encore de cet excellent article, Pauly 🙂 La partie qui m’a le plus fait rire à été celle des Suite 16 de Norvège ^^ et d’ailleurs, c’est quoi le jeu de mot autour de leur nom ? Mais par contre, je suis contre la place de Samir & Viktor dans ce top 10, j’aurais mis Samantha Tina, à la place 🙂 Mais bon, faut faire sans ^^ Hâte de votre prochain article ^^
Petit H.S :
Wiwibloggs a publié d’autres classements OGAE :http://wiwibloggs.com/2016/04/15/ogae-poll-2016-more-clubs-cast-votes-russia-still-in-the-lead/138015/ 🙂
Sergey et Amir sont au coude-à-coude, c’est un duel Russie-France qui va peut-être se jouer en mai 🙂 Mais en tous cas, merci aux fans croates et espagnols pour avoir donné la note maximale à Amir. Vive les 12 points !
N’oublions pas de remercier les suisses qui nous ont également donné 12 points!
Merci de le souligner Maxime, c’est vrai que l’OGAE suisse a voté pour Amir et c’est plutôt très bon signe pour nos amis français. Les membres sont en majorité germanophones et leurs goûts ne reflètent pas vraiment ceux des romands , les francophones de notre petit pays. Attendez-vous donc peut être d’un 12 points de notre part le soir de la finale.c’est cadeau ! Et en échange, je ne vous demanderai même pas de voter pour Rykka si par miracle et elle se retrouvait qualifiée … mdr
Ah mais si elle arrive en finale, je garderai un de mes votes pour Rykka. Non pas parce qu’elle est ma favorite mais parce que je suis un voisin très proche de la Suisse. Je suis dans le Jura à à peine 10 km de la frontière.
Si les suisses sont majoritairement germanophones, pourrait-on s’attendre à un même résultat de la part de l’Allemagne et l’Autriche?
Alors Maxime, nous sommes des voisins, car Genève est pas très loin du Jura ! Et après tout, si notre canadienne passe en finale, elle mériterait au moins un petit point, en guise d’encouragement, ce sera peut être le tiens , le seul et unique ! mdr.
S’il n’y a que mon vote en France, je ne pense pas que ce sera suffisant pour que la Suisse arrive dans le top 10 français malheureusement. L’année dernière, j’ai voté plus de 10 fois pour la Slovénie, pour qu’au résultat, les Maraaya arrivent bon derniers du classement français!
Quoique, cette année, la finale de The Voice est en face de l’Eurovision, peut-être que mon vote sera suffisant. 😀 😀
T’es dans le Jura !!!
Moi aussi je suis du Jura !!!
Et toi Nico, t’es de Genève !!!
La ville où je suis né et canton natal de ma mère (donc je suis genevois d’origine même si mon père est fribourgeois).
Que de révélations de votre part et bizarrement, on est lié indirectement^^
« Comtois, rends toi, Nenni ma foi! »
Ouep, ne les oublions pas ! Merci les fans suisses ! 🙂
Cher Bêta,
Merci mille fois à toi pour ta fidélité, tes commentaires et ton humour ! Ils illuminent nos journées de travail, un peu ternes parfois (non, souvent…).
À la réflexion, nous aurions pu rédiger un cinquième épisode : nos plus grandes déceptions. Et là, là, Samanta Tina aurait figuré en bonne place. Deux chansons, deux déceptions, avec en prime un costume de Néfertiti et un Eurodrame, elle aurait mérité son podium. L’auraient accompagnée, Jessika, Elle, ElektroFolk, NuAngels, Dolly Style ou encore Krista Siegfrids.
Quant à « Suite 16′, il faut entendre « Sweet 16 ». Cette expression réfère à cette tradition anglo-saxonne de célébrer en grand le seizième anniversaire d’une personne. MTV en avait tiré une émission de télé-réalité fascinante : des adolescentes piquaient des scandales monstrueux et insultaient leur mère face caméra car le cabriolet Bentley qu’elles avaient reçu en cadeau, était bleu et pas rouge… Un autre monde…
Nos prochains articles sont sur le feu : comptes rendus de l’Eurovision In Concert et d’Israel Calling, publiés incessamment sous peu et compte rendu de la London Party, en cours de rédaction.
À très (très) bientôt !
Merci beaucoup Pauly 🙂
Je ne savais pas que j’avais de l’humour et que j’illuminais vos journées 🙂 mais bon, si c’est vous qui le dites, je vais pas m’en plaindre 🙂
À très (très) bientôt !
Rien à dire sur ce top mais j’ai quand même aimé Mihai (le seul).
Moi j’ai détesté :
– Vincent Gross (Suisse) à un point, sourire pour minette et chanson de bas de gamme.
– Bizarrement, Mikael Saari mais c’est sûrement à cause de mon soutien à Saara Aalto.
– Þórdís Birna Borgarsdóttir & Guðmundur Snorri Sigurðarson (Islande) car j’avais peur que leur chanson batte Greta et c’était nul.
Moi c’est Juso Xones et sa soupe suédoise bas de gamme qui m’a le plus énervé. Heureusement que Barei l’a massacré.
Si on peut prendre dans les artistes qui représenteront leur pays: ce serait Frans et sa chanson chiante à mourir et répétitive à souhait, Ovividiu Anton qui en fait trente fois trop sur scène et Michal Szpak qui en fait des plombes sur scène, sa chanson des années 1990 et qui surtout à volé la place à Margaret ou celle avec la très jolie chanson en polonais!
Je suis d’accord avec toi.
Je voulais le faire aussi.
Par les Saint Abdos de Samir, je ne vous suis pas du tout pour Cartoon ! Pour moi c’était vraiment innovant comme musique et visuel, c’est vraiment l’une des meilleures musique toute sélection confondu.
Ooooh vous êtes trop méchant avec Suite 16, c’est juste un groupe qui fait ça pour s’amuser. Je trouve leur musique assez cool :3
Vous avez blasphémer contre les abdos de Samir, une sentence est irrévocable 🙂
Cher Daniel,
Nous l’avouons : cela nous a plu de mater Samir et Viktor à la fin de leur strip-tease. Ce plaisir coupable a duré une brève seconde, pas assez que pour intégrer cette liste…
Quant à Cartoon et Suite 16, il y a eu un effet d’entrainement : au plus nous avons lu de commentaires positifs à leur sujet, au plus notre répulsion pour eux a augmenté. Nous sommes incurables…
Tu demeures bien entendu libre d’aimer ce que nous détestons et vice-versa. En matière de musique, les attirances et les répugnances sont subjectives et inexplicables. Sauf peut-être pour la chanson de Saint-Marin…
First of all sorry for the English reply, I can’t really speak French.
Of course you can hate all of his songs but Andris Petruska is not a hipster and defo not a Sunday guitarist.
He’s been playing the guitar for like 20 years and actually that’s his profession. (https://www.youtube.com/watch?v=dxQe_7lKjwo)
« Trouble in my mind » is not one of my fav songs of him (though I liked the piano « acoustic » version better), I preferred his normal pop-rock songs from a couple of years ago. Like this (probably you will hate this one as well but I know I have strange taste :P): https://www.youtube.com/watch?v=6bvBFM41kdw
Anyway I liked Kállay’s song but he completely f*cked it up live (even for the second time) in the final. I can’t see why you were worried, it was obvious that the winner would be Kállay or Freddie with the audience votes.
As for the other songs on your hate list. I started to listen to a couple of them and now trying to forget what I heard. 😀
Chère Anna,
Nous te remercions pour ces précisions sur Petruska. Grâce à toi, nous en avons découvert plus sur ce chanteur. Nous lui reconnaissons le talent et l’avenir.
Qui sait ? L’Eurovision est une alchimie mystérieuse : peut-être Petruska reviendra-t-il l’année prochaine avec une chanson que nous adorerons… C’est ce que nous souhaitons !
He said he’d be happy to take part in a Dal again but probably not next year (only when he’ll have new songs). We will see!
One more song which I love: a simple little Hungarian ballad, also not for Eurovision though: https://www.youtube.com/watch?v=yJouerESuSU