Le nouveau superviseur de l’Eurovision, M. Martin Österdahl, a donné une interview dans laquelle il a exposé ses vues sur le Concours Eurovision.
M. Österdahl a rappelé d’emblée qu’il possédait une expérience appréciable en matière d’Eurovision, ayant été producteur exécutif des éditions 2013 et 2016. Il en a alors découvert l’incroyable complexité, mais aussi toutes les opportunités qu’il offre.
L’un de ses principaux axes de travail sera le renforcement de l’image du Concours en tant que projet commun. La collaboration entre les diffuseurs-participants demeure unique et remarquable, outre le fait qu’elle dure depuis des décennies. Et en 2021, cette coproduction commune de l’événement par une quarantaine de pays et de télédiffuseurs, aux cultures, aux langues, aux statuts, aux capacités si différentes prendra tout son sens et sera d’autant plus importance, au vu des circonstances.
Sur le plus long terme, M. Österdahl souhaite poursuivre la tradition de l’Eurovision, protéger ses valeurs, faire croître sa reconnaissance, en Europe et partout à travers le monde, mais aussi toucher de nouveaux publics, à commencer par les plus jeunes.
En ce qui concerne l’édition 2021, M. Österdahl confirme que l’UER travaille sur de nombreux scénarios et plans de secours, ainsi que sur des solutions d’urgence et une gestion étendue des éventuels incidents. L’objectif est de créer un environnement sûr et sain pour tous les participants. L’UER planche aussi sur des canaux de participation alternatifs, pour tous ceux qui ne pourront se déplacer jusqu’à Rotterdam.
M. Österdahl se veut optimiste et constructif : les circonstances fournissent à l’UER et ses membres une opportunité unique pour démontrer la solidité et la véracité de leur union. Ensemble, ils se montreront résilients et flexibles, ils s’adapteront au changement et mettront en œuvre tous leurs atouts créatifs pour transcender les barrières et les frontières actuelles et réunir tous les participants en mai prochain.
Et voici l’interview dans son intégralité :
Crédits photographiques – UER
Je lui souhaite d’être aussi souvent ravi que Jon Ola… Vivement mai prochain !
Pas convaincue mais il faut dire aussi qu’il débute ses nouvelles fonctions dans une situation vraiment unique et exceptionnelle malheureusement.
Beaucoup lui prêtent des velléités réformistes pour le concours : certaines ‘idées » inspirées de la selection suédoise sont assez inquiétantes : vote par applications , recours au playback pour privilégier le show par exemple…