Dimanche, l’exaltation des grands soirs était là, de retour ! Moment important de la Saison, lorsque débute la sélection pour l’Eurovision de votre propre pays… Nous étions au poste, excités comme des puces dans un pois chiche mexicain, attendant avec impatience les notes sacramentelles. Nous n’avons pas été déçus un seul instant ! Notre soirée fut parfaite, parfaitement eurovisionesque. Pour ceux d’entre vous qui auraient manqué cette heure belgo-flamande, en voici un compte rendu succinct, agrémenté de nos opinions personnelles, légèrement partiales (très légèrement, vous nous connaissez…).
La soirée s’est ouverte sur une reprise de Heroes, par nos cinq candidats en lice. Candidats assez crispés en ce début d’émission… Ils se détendront au fur et à mesure de la soirée (et, nous l’espérons, des émissions). Nota bene : certains affrontaient la scène, la télévision, les caméras et le direct pour la toute première fois.
C’était là une bonne entrée en matière. Nos cinq amis ont encore du travail devant eux, mais notons l’important : la VRT est prête, prête à organiser le Concours, prête à offrir à l’Europe et au monde, un spectacle de qualité. Voilà qui nous a frappé d’emblée : la production est excellente, autant sur les plans visuels, esthétiques et sonores, que sur le concept, les présentations et les textes. Les jeux de caméra, les prises de vue, les lumières, les danseurs, le plateau, tout était pro, policé bien rodé et répété. Si la Belgique gagne en mai (laissez-nous rêver), la télévision flamande délivrera en 2017, une édition à la hauteur de Vienne et Copenhague.
Et pour la présenter, la VRT pourra compter sur Peter Van de Veire, notre amphitryon, très à l’aise dans son rôle, à l’humour pince-sans-rire parfait pour la circonstance. Peter a mérité tous les applaudissements qui lui étaient adressés. Il s’est montré précis, léger, drôle, dynamique et surtout concis. Car la concision est à notre sens une vertu essentielle en matière de présentation… Peter était secondé dans ses œuvres par Joy Anna Thielemans, chargée de l’animation sur les réseaux sociaux. Joy Anna fit une brève apparition sur le plateau pour interviewer les candidats. Elle se montra tout à fait idéale et servirait à merveille dans une hypothétique green room.
Comme annoncé, deux personnalités vinrent juger, en experts, nos candidats et leur prestation. Le premier était Stijn Kolacny, fondateur de la chorale Scala. Il se révéla excellent dans son rôle, très posé, très constructif. Ses commentaires ont toujours été encourageants, pertinents et positifs. Nous n’en dirons pas autant du second, l’ineffable Alexander Rybak. Nous fûmes très surpris de deviner, derrière son image lisse de gendre idéal, une personnalité si complexe. Il nous a semblé parcouru par l’amertume et l’égocentrisme. Ses commentaires nous ont été incohérents et non pertinents. Serait-ce la maladie (une grippe) ? Serait-ce le décalage de la langue et de la traduction ? Dieu merci, pour les semaines suivantes, la VRT a engagé d’autres experts… Quoi qu’il en soit, l’heure était venue pour nos cinq aspirants de reprendre un classique du Concours et de nous en dévoiler un peu plus sur leur personnalité, au travers de courtes vidéos introductrices.
Astrid
Astrid travaille à temps partiel dans un magasin de cosmétiques à Malines (Yves Rocher, pour ne pas le citer…). L’autre moitié de son temps est entièrement dédié à la musique. Astrid compose ses propres mélodies, écrit ses paroles, le tout dans un style acoustique et expérimental. Elle se dit fort perfectionniste. Sa mère, professeur de piano, et sa sœur, passionnée de musique, sont très impliquées dans cette aventure. Cette dernière montera d’ailleurs sur scène pour embrasser Astrid au terme de sa prestation.
Astrid a choisi de reprendre Everyway That I Can dans une version acoustique (forcément…), dépouillée et jazz. Sa prestation ne nous a pas entièrement convaincus, il s’agit même pour nous de la moins réussie de la soirée. Nous avons trouvé Astrid fort nerveuse et tendue. Certes, il est toujours intéressant de réécouter une chanson réinterprétée dans une perspective opposée. Mais là, nous nous sommes un brin ennuyés.
Astrid était accompagnée au piano par Thomas Vanderveke, qui ensuite interviewé par Peter, lui a trouvé un talent naturel. Il l’a félicitée pour cette grande première télévisée et affirmé qu’elle méritait sa place à Stockholm. Stijn a aimé la voix chaleureuse d’Astrid, la comparant à celle de Norah Jones. Il lui a cependant recommandé de travailler son souffle et sa puissance. Car sur la scène du Concours, elle aura besoin de porter au loin. Notre ami Alexander, distrait, a manqué le début de son intervention. Il a tenu à féliciter la VRT pour cette soirée de découverte, permettant aux téléspectateurs de découvrir les artistes. Ils ne font pas cela en Norvège. Autant pour la NRK… Il a ensuite déclaré qu’il n’aimait pas du tout ce concept de transformer une chanson dansante en morceau jazz, mais qu’Astrid était fort bien, malgré tout. Une voix d’ange…
Laura
Laura se consacre entièrement à sa carrière de chanteuse. Elle l’envisage comme un escalier qu’il faut gravir marche après marche. L’Eurosong en est une nouvelle.
Laura a choisi de reprendre Düm Tek Tek, afin de s’offrir un moment mémorable et de pur spectacle. Sa prestation fut honorable. La nouvelle version de la chanson, plus électro, nous a plu. Laura donne toute son énergie et finit par nous emporter avec elle. Düm Tek Tek, nous chantons avec elle, elle a donc gagné son pari. Très enthousiaste, très souriante, elle se lance dans une petite chorégraphie de bonne facture. Elle en perd fatalement le souffle. Lui avons-nous jeté la pierre ? Non, car Hadise, en son temps, avait laissé ses choristes endosser la majorité de la prestation vocale…
Là-dessus, Alexander, encore une fois distrait, enchaîna avec un commentaire idiot. Il décrivit Laura comme ayant le sourire et l’attitude idiote, stupide et infantile, nécessaire pour remporter le Concours. Sic… Nous avons froncé les sourcils, Laura a eu le bon goût d’en rire. Là-dessus, ce cher Alexander souligna qu’elle manquait ses notes et tira la couverture à lui, en nous expliquant qu’il avait fait de même en 2009. Soupirs consternés de notre part… Stijn rattrapa la chose en déclarant que Laura avait compris l’un des ressorts de l’Eurovision : retenir l’attention des spectateurs, les ravir et les distraire en trois minutes montre en main. Il lui a cependant conseillé de se choisir un morceau plus en rapport avec sa voix et son univers, afin de briller mieux encore et de ne pas tout miser sur la présentation.
Adil
Adil était soutenu depuis le public par la chanteuse Slongs Dievanongs, avec laquelle il a enregistré un duo. Slongs ne manquait d’ailleurs pas de superlatifs pour décrire Adil, le comparant à Stevie Wonder et Michael Jackson. Elle vanta sa voix, son style, sa personnalité, son authenticité, son optimiste, n’en jetez plus…
Adil travaille dans un magasin de mode. Son temps libre est partagé entre la réalisation de meubles et l’écriture de ses chansons. Adil privilégie le thème de l’amour sous toutes ses formes et toutes ses dimensions.
Adil a choisi de reprendre Hold Me Now dans son propre style, r’n’b teinté de pop. Sa prestation nous a partagés. D’un côté, la réorchestration et le nouvel arrangement de la chanson nous ont semblé intéressants. Nous avons été fort marqués par la chorégraphie et le jeu des caméras, du niveau du Melodifestivalen. Mais nous avons trouvé qu’Adil enfonçait une porte ouverte. L’ensemble manquait d’envolée, de portée, de puissance. Il lui manquait… comment dire… le désespoir d’un chanteur has-been en bout de course, qui joue sa carrière en trois minutes, voit sa vie défiler devant ses yeux et a besoin de cette victoire plus que tout…
Adil fut très applaudi et réceptionné par des banderoles et des confettis lancés depuis le public. Stijn nous conforta dans notre opinion. Il souligna le choix audacieux, dangereux d’Adil, avant de pointer la réussite de sa mise au goût du jour. Il lui recommanda de transmettre plus de force et de puissance au public et d’aller au-delà de sa douceur naturelle. Alexander, enfin attentif, délivra des explications emberlificotées au possible, sur la difficulté de chanter doucement. Là-dessus, il éternua et prétexta une allergie à la bonne musique. Il reprit le nœud de sa démonstration, mais fut interrompu par Peter, qui avait vu la catastrophe se profiler à l’horizon.
Tom
Tom travaille dans le magasin de guitares de son père. Il a décidé depuis peu de se mettre sérieusement à sa carrière musicale. Ses connaissances en matière de musique lui ont été transmises par son paternel. Le reste lui est venu avec la pratique. Tom œuvre à se construire un style, un univers propre et rêve de vivre de la scène.
Tom a choisi de reprendre Rhythm Inside, qu’il apprécie particulièrement, et de le transposer dans son univers musical. Le résultat est épatant, la chanson quittant le spectre de l’électro pour entrer dans celui du rock. Tom est un débutant, c’est sa toute première scène, mais il déborde de charisme et d’attraction. Nous avons beaucoup aimé sa prestation, même si, bémol, cette posture debout-penché ne l’a pas flatté pour un sou. Nous avons redécouvert Rhythm Inside et découvert Tom, notre favori à ce stade de la soirée.
Stijn nous a suivis : il a beaucoup aimé l’ensemble et la voix de Tom particulièrement. Il l’a félicité : cette reprise est un succès qui fait oublier l’original. Stijn a ensuite pointé l’aisance de Tom sur scène : il éclaire littéralement le podium, il est né pour cela, il capte l’attention et donne envie de l’accompagner dans son monde. Alexander, quant à lui, et bien… a des problèmes avec la charmante personne qui lui traduit tout ce pataquès dans son oreillette. Il ne comprend à nouveau pas la première question de Peter, se prend les pieds dans le tapis. Nous-même avons cessé de le comprendre. Tom serait un artiste qui se montre sa personnalité au travers de sa musique et pas un artiste qui se crée une personnalité par sa musique. Là-dessus, Alexander reprend le fil de sa vie et de son œuvre, nous re-raconte sa victoire de 2009. Il a gagné parce qu’il a su demeurer lui-même et c’est bien le plus important en matière d’Eurovision. Voilà, voilà…
Amaryllis
Amaryllis a grandi dans le milieu du théâtre, ses parents étant acteurs. Le théâtre est sa vie, son univers, son cadre. Elle a cela dans le sang et forte du soutien de ses parents, sa plus grande source d’inspiration, elle a embrassé la carrière de comédienne.
Amaryllis a choisi de reprendre Euphoria, car il s’agit d’un morceau iconique, connu et reconnu partout. Elle a voulu le déshabiller, tirer la quintessence de ses paroles, l’emmener loin de son univers originel pour le transposer dans le sien. Sa prestation nous a fascinés et envoûtés. Elle fut, selon nous, excellente. La mise en scène était grandiose et la voix d’Amaryllis, cristalline et parfaite. Elle est devenue aussitôt notre préférée de la soirée et notre artiste favorite pour la victoire. Pourquoi ? Et bien justement parce que Amaryllis est une actrice : elle joue sur scène, met de la vie, de la passion, elle habite sa prestation, se donne toute entière, communique une véritable émotion. Qu’elle se choisisse une chanson au potentiel dramatique et lyrique et le ticket pour Stockholm lui échoira.
Alexander, décidément inimitable, jugea la prestation d’Amaryllis trop parfaite. Re-sic… De tous, elle s’était montrée la plus professionnelle, mais justement, elle avait été trop calme, trop professionnelle, trop maitrisée. Pour s’améliorer encore, Alexander lui recommande d’être plus nerveuse, plus stressée, de fendre l’armure, de se mettre en danger. Ultime conseil de notre Norvégien favori : ne pas écouter son équipe, mais s’écouter soi-même, écouter son cœur. Alexander conclut sur cette éblouissante révélation : il a beaucoup d’amis et quelques ennemis. Au terme de cette soirée, nous avouons comprendre ces derniers… Stijn rattrapa cela en beauté, déclarant adorer la perfection. Il ne fut que compliments et superlatifs pour Amaryllis. Il jugea sa voix pure et parfaite. Elle vit le texte. Il se dit impressionné, sous le charme. Poussé par Peter, il lui offre même une place dans Scala. Qu’ajouter ?
Entre chaque prestation, ont été diffusés de petits reportages sur la préparation des candidats. Tous ont effectué une sorte de stage, durant lequel ils ont vécu ensemble et appris à se connaître. Ils s’apprécient désormais et se respectent tous. Ils ont au final beaucoup de compliments les uns pour les autres. Une harmonie qui ne fait pas oublier la compétition. Justement, un vote a été proposé aux téléspectateurs, pour leur favori de la soirée. Ce n’est qu’un vote indicatif, sans impact sur le résultat final et qui permet au passage, à la VRT de rentrer dans ses frais. Soit, cela demeure intéressant. Nous avons voté pour Amaryllis, pour les raisons précitées, mais aussi pour son potentiel d’icône gay. Une actrice qui chante, cela nous a toujours fait grimper aux rideaux et ce, depuis Judy Garland. Et puis elle a un regard si intense qu’elle a comme créé un lien personnel avec nous (laissez-nous fantasmer…). Elle a construit une véritable dramaturgie en trois minutes et nous en sommes restés ses prisonniers.
Durant le décompte, surprise : Axel Hirsoux apparaît à l’écran pour une brève reprise de Mother. Pour nous, un rappel glaçant de ce que la Belgique se doit d’éviter à l’avenir… Vint ensuite un entracte par nul autre qu’Alexander. Convenons-en : il est plus doué pour chanter et jouer du crincrin que pour donner son avis. Notre vainqueur norvégien (au cas où vous l’auriez déjà oublié…) enchaîna en medley Fly On The Wings Of Love, Hold Me Now, Fangad Av En Stormvind, Satellite et Hard Rock Hallelujah, avant de conclure forcément par son Fairytale. Et dire qu’à l’époque nous avions voté pour Patricia Kaas… Là-dessus, les mêmes gestes et les mêmes mimiques qu’à Moscou… Irrécupérable…
Vint la conclusion. D’une enveloppe dorée, Peter sortit le nom du gagnant : sans surprise, Amaryllis avait remporté le vote. Elle rejoignit Peter sur la scène, remercia le public et se déclara fort heureuse. Ainsi se termina la soirée, ainsi se termine notre compte rendu. Voyons le mérite de cela : nous connaissons mieux les candidats et surtout, nous nous sommes souvenus de l’incroyable impact qu’ont les meilleurs morceaux de l’Eurovision. Rendez-vous est désormais fixé à dimanche prochain. Nos cinq candidats présenteront leur chanson pour l’Eurovision ! Comme des puces dans un pois chiche, nous sommes… Allez, à dimanche, une fois !
Merci pour ce formidable compte rendu qui était plus divertissant à lire qu’à regarder.
Ces candidats avaient le mérite tout de même de dégager une force, une force d’inertie inégalable.
Je trouve Frish un peu dur avec ces jeunes artistes, ils ne sont pas si mauvais que ça, c’est certain c’est un peu mou et cela manque encore de punch tout ça mais dans le lot, il y a tout de même de très belles voix. C’est un peu normal, ils manquent encore d’expérience et de bouteille pour arriver à se lâcher totalement.
Personnellement, j’ai un petit faible pour Adil qui me semble avoir de belles capacités vocales et j’ai beaucoup son timbre et pour les femmes, c’est Amaryllis qui a la plus belle voix, sauf qu’un titre comme Euphoria ne correspond pas à son univers.
Je ne suis en tout les cas pas du tout aussi sceptiques sur ce choix de candidats, il va falloir entendre les chansons qu’ils proposeront pour défendre la Belgique en Suède. Je pense même que nous pourrions être surpris dans le bon sens du terme.
C’est sûr qu’après la prestation et la chanson très contemporaire de loic Nottet, ce sera difficile de faire mieux mais tout de même, ce choix me semble tout à fait approprié pour espérer une nouvelle qualifiaction en finale.
Ce sont de jeunes talents qui n’attendent qu’une seule chose, pouvoir se révéler et l’Eurovision est certainement le meilleur moyen pour y pavenir d’autant que je peux imaginer que les possibiités d’émerger au delà des frontières du plat pays sont un peu restreintes.
Je me réjouis de découvrir les chansons en compétition et merci à Pauly pour cet excellent article qui a réusssit à mettre en lumière de jeunes chanteurs qui ont je le confirme pas mal de potentiel. Bonne chance à tous,
Très cher tonton Nico toujours un plaisir de te lire et de voir ton émerveillement.
J’ai donc décidé de revoir ces prestations.
Et bien c’est pire que la première impression, ces candidats sont d’un ennui et on ne remerciera jamais
assez l’Uer d’avoir limité les chansons à 3 minutes car on se rend vraiment compte que 3 minutes
c’est long et même interminable dans ce cas. Tout était mono : mono-expressif comme astid et amarylis
, Monocorde tellement les interprétations étaient sans nuances, monobloc comme la raideur impressionnante de Tom,
monocélullaire tellement la ravie de la crèche qu’est Laura nous offre un sourire déville d’un qui comprend pas tout
et pour finir la prestation d’Adil c’est du monocouille tellement ça en manquait.
Très cher Frish, c’est ton avis et je le respecte, je suis d’accord sur un point, c’est mou et limite ennuyeux mais ne crois-tu pas qu’il vaut mieux attendre encore quelques jours avant de se prononcer aussi catégoriquement.
En ce qiui me concerne, j’attends de pouvoir écouter toutes les chansons avant de me faire une véritable opinion,
Que l’on soit d’accord, je suis loin d’être emerveillé comme tu le dis, par ces jeunes artistes mais je pense qu’il faut tout de même en voir plus avant de les casser.
Il y a quelques années, je n’aurais pas parié un centime suisse sur Roberto Bellarosa et pourtant, il a tout de même réussit un sacré exploit en qualifiant la Belgique en finale Ok il était issu de la sélection de la RTB, tout comme Loic Nottet l’année dernières, Mais je ressens une forme de cission assez marquée dans votre pays. Est-ce finalement pas ça le problème, car j’ai tout de même le sentiment que vous amis belges francophones, vous n’êtes pas très favorables à tout ce qui provient de la télévision flamande.
Pourtant, n’oublions pas trop vite, l’excellent choix lorsque Tom Dice a été désigné pour représentant vos couleurs.
Je trouve que les belges s’en sortent plutôt bien dans ce concours et finalement ce n’est une fois plus qu’une question de goût et de couleurs.
Voilà, ce n’est que mon avis et je n’ai rien à perdre ni à gagner de défendre cette sélection et c’est aussi ça qui est plaisant sur ce blog, c’est de pouvoir profiter de la liberté d’expression. ,Je suis certain que quoi qu’il arrive, la Belgique n’aura pas à rougir en Suède, surtout si c’est Amaryliss qui décroche son ticket pour Stockholm et si cela ne fonctionne pas, alors tant pis, l’année prochaine vous enverrez Annie Cordy ! ou pourquoi pas la talentueuse Sandra Kim.
Et pour Adil, moi j’aime bien sa voix et pour palier à son manque d’énergie et histoire de le rendre beaucoup moins monocouille dans sa prestation, comme tu le dis si bien, je t’invite à lui envoyer une grosse boite de viagra … .MDR:
Mon très cher Nico, mon petit couteau Suisse.
Je suis tout à fait d’avis qu’il faille attendre les
chansons pour que ces larves se transforment en papillon et puis il faut se dire qu’il y a encore
3 mois pour transformer nos vendeuses de crèmes hémoroïdaires Yves Rocher en véritables pop stars.
Oui c’est vrai, je n’aurai pas parié moi non plus un string collector dédicacé de Lys Assia sur
Roberto Bellarosa et comme quoi son côté Bécassine a séduit les boutonneuses votantes de
l’eurovision qui ont fait pété leur forfait et pustules sur ce jeune chanteur.
Pour l’année prochaine je ne sais pas encore si Annie Cordie sera encore des notres car chaque hiver qu’elle
passe est une victoire en soit. Et pour Sandra Kim je lui propose qu’après 30 ans de carrière elle prenne une
carrière bien méritée pourquoi pas au bord du Lac Léman ?
Mais très au bord, très très au bord avec un bloc de béton attaché autour du cou c’est encore mieux
Les titres des chansons ont été révélés. La Belgique misera encore sur l’anglais cette année (sans réelle surprise)
Adil Aarab – In Our Nature (une chanson pop avec un message)
Amaryllis Uitterlinden – Kick The Habit (une autre chanson pop, avec une histoire et un refrain addictif)
Astrid Destuyver – Everybody Aches (une ballade électro-soul)
Laura Tesoro – What’s The Pressure (une chanson pop-funk énergique)
Tom Frantzis – I’m Not Lost (une puissante et contemporaine chanson pop)
J’ai hâte!
J’espère que Amaryllis aura une très bonne chanson parce que c’est pour moi la personne qui a la plus belle voix des 5, et de loin! Les 2 garçons et Astrid sont un peu faible vocalement et Laura n’est pas franchement plaisante à voir sur scène :/
Ceci étant dit, j’ai quand même bien aimé la version de Astrid de Everyway that I can 🙂
ALEXANDE RYBAK PRETENTIEUX A BON ON ETE PAS AU COURANT MAIS OUI IL EST HAUTAIN ET REELLEMENT IL DEVRAIT PLUTOT PRENDRE SOIN DE FAIRE UN ALBUM DE CHOIX PLUTOT QUE DE CRITIQUER LES CANDIDATS MAIS JE SUIS D ACCORD AVEC LUI A PART ADIL AUCUN NE ME TOUCHE JE LES TROUVE FADE LA BELGIQUE POUR MOI N A PAS ENVI DE GAGNER JUSTE DE PARTICIPER APRES ON VERRA COMME D HABITUDE LES CHANSONS CELA PEUT FAIRE CHANGER LES CHOSES MAIS JE SUIS SCEPTIQUE SUR SES CANDIDATS MEME SI ADIL EST TOUCHANT J AI PEUR QUE SA SIMPLICITE NE SOIT PAS ASSEZ BON POUR LE SELECTIONNE HELAS J ESPERE ME TROMPER LE RESTE SANS INTERET DESOLE JE TROUVE LES FILLES MAUVAIS SURTOUTLAAURA ET AMARYLLIS BOF JOLIE VOIX SANS PLUS NEXT
JESUISTOUTAFAITDACCORDAVECVOUS
Mon avis sur ces 5 prestation:
Astrid: Je préfère cette version de « everyway that i can » a la version originale, le tout fait beaucoup moins brouillon, un pur moment de délicatesse! Seul petit bémol, la voix un petit peu « faiblichone » de la chanteuse.
Laura: Belle reprise, du charisme et une chorégraphie sympa, par contre quelques fausses notes (stress?) qui viennent un peu « gâcher » le tout.
Adil: Aïe! C’est ce qui me vient a l’esprit quand je regarde la vidéo, une reprise pas franchement réussie et un manque cruel de charisme. Quand même une touche positive: c’est chanté relativement juste.
Tom: Une très bonne reprise pop-rock comme il faut que apprécie presque autant que la version originale! Malheureusement sa voix reste assez faible, quelques fausses notes et pas vraiment de charisme… Dommage.
Amaryllis: Une très belle voix, un charisme indéniable, une bonne réorchestration (quoiqu’un peu vieillotte), une belle mise en scène. Par contre virez moi cette robe digne du Barbara Dex award qui nous renvoie directement à la robe de Natasha Saint-Pierre!
En conclusion, si je devais classer les performances ça donnerait ça:
5) Adil
4) Tom
3) Laura
2) Astrid
1) Amaryllis
La chanson de Laura Tesoro a été écrite par Selah Sue…j’ai hâte de l’écouter !
Tout d’abord je vous présente toutes mes confuses pour le style « E.T. téléphone maison » de mon semblant de prose, j’ai écrit brièvement sous Word tout ce que je ressentais pour chaque chanson/reprise. En plus de mes confuses je vous présente tous mes veux 2016, veux du bonheur, veux des sous, veux d’ l’amour, veux de la sérénité, veux une bonne santé…. veux surtout une belle année Eurovision 🙂
Merci Roi Pauly pour votre présentation. Le rythme de vos interventions font qu’on a toujours plaisir de vous retrouver…. vous savez vous faire désirer hein 🙂
Hey hey Scala je connais, toujours le même dénominateur commun : Monsieur Rapsat 🙂
Astrid : sa voix me fait plus penser à celle de Dido plutôt que Norah Jones. Pas d’accord avec Rybak, j’aime le version jazzy-piano bar…. chacun ses goûts 🙂
Laura assure. Je préfère Astrid. Rybak aurait besoin qu’on lui désenfle les chevilles.
Je suis sous le charme de la voix d’Adil.
Est-ce que Rybak était sous stupéfiants ?
Je n’accroche pas du tout à Tom. Je trouve la reprise monotone, fade. La voix ne casse pas trois pattes à un canard, ça me laisse plutôt indifférente.
Du fait que Loreen a la voix plus puissante je regrette qu’Amaryllis ait choisi cette chanson. J’ai des craintes par rapport à sa voix, il ne lui faudrait pas une chanson telle qu’Euphoria pour l’Eurovision. Par contre il y a une très belle sensibilité, oui cette voix-là pourrait intégrer Scala.
Et je reviens sur Adil ! J’y crois ! Là je lâche mes oreilles persos pour mes oreilles Eurovision et je laisse s’exprimer mon intuition. Je mise sur Adil… il a un truc que les autres candidats n’ont pas, je ne sais pas quoi. « Je ne sais quoooooooooi I know he has that special something….. je ne sais quoooooooooi something I just can’t explain… and when I see his face I wanna follow my emotions… je ne sais paaaaaaaaas pourquoi »
Que le meilleur gagne…. une fois ! 🙂
C’est sûr, la VRT a bien choisi ses candidats. Ce qu’on a entendu au premier show donne envie de découvrir les « vraies chansons ». Cinq belles voix et cinq belles personnalités.
Là où mon avis diverge de notre cher Pauly et où il rejoint notre Mimi2, c’est que des cinq prestations, j’ai préféré celle d’Adil. D’abord, il n’a pas fait dans le facile en misant sur une « vieille » chanson. Mais surtout, ce jeune homme est très expressif sur scène. C’est sans doute le seul à nous avoir véritablement raconté une histoire. On y croit. Et c’est peut-être l’explication du « je ne sais quoooooooi » de Mimi2, qui sait ?… Et puis surtout, il a fait d’une rengaine mille fois écoutée une interprétation à la fois authentique et moderne.
Enfin, sans vouloir manquer de respect à Stijn, plus de force et de puissance sur une chanson aussi douce, je n’en vois pas l’intérêt. Au contraire, je trouve que sa douceur naturelle, limite fragile, pourrait devenir sa plus grande force.
Amaryllis est sans doute la chanteuse qui a la plus belle voix. Bien sûr elle est belle, elle chante bien et elle a du charisme. Mais on ne va pas se mentir : reprendre un blockbuster comme « Euphoria », même avec un changement radical de ton, c’était pas franchement prendre de gros risques.
Contrairement a toi, je trouve qu’Adil ne fait absolument rien ressentir sur scène. mais bon chacun son avis mais pour moi, à moins d’une excellente chanson, Adil à Stockholm, C’EST NON!
Moi j’ai préféré Tom. Je l’ai trouvé le plus intéressant et le plus vivant des 5. Il a un bon grain de voix.
En deuxième, je mets Adil. C’était une très bonne prestation, très pro, avec la plus belle voix des 5. Et effectivement, pas besoin de plus de force.
Et les 3 filles, je n’ai pas trop aimé.
Amaryllis s’en est bien sortie, mais effectivement, ça n’a rien de bien stupéfiant de faire Euphoria en ballade. Je ne la trouve pas franchement parfaite, je trouve qu’elle en fait un peu trop. C’est la Comédie Française vous sort une chanson…
Astrid… Heureusement qu’ils ne l’ont pas mis dans le milieu, sinon elle aurait endormi toute la Belgique… Elle a un beau grain de voix, mais là, elle nous interprétait pas une chanson, elle nous geignait le bottin…
Laura. Au moins elle saura qu’elle peut oublier de chanter ça… Hadise était géniale parce qu’elle y mettait de la tension sexuelle. Et quand on chante pendant trois minutes combien on a envie de se faire troncher par un mec, on la fait pas en version Dorothée…
Je vais faire simple, aucun artiste m’a marqué.J’attends les chansons mais je pense que la Belgique cette année aura du mal à aller en finale.
Au premier coup d’oeil , on sentait que loic Nottet allait faire quelque chose de sympa.je ne ressens rien de la part de ces artistes là.Je suis désolé.
Très franchement, j’ai trouvé l’émission nulle. Déjà d’une, pas de live proposé sur Internet, chose inconcevable en 2016, j’ai trouvé un stream de mauvaise qualité. De deux, les candidats ne sont pas au point, le stress, la tension, des reprises vraiment mal orchestrés, ça manquait d’énergie. Le niveau me parait amateur, seul Adil m’a convaincu. Je ne pense pas me tromper en disant que la vrt ou een, fera moins bien que la rtbf.
En même temps, il y a plus de possibilités que la VRT fasse moins bien…sauf à faire un top 3!