Clips des artistes dont la lettre commence par M

Michael Hasenfratz

Michael Hasenfratz

Dans les M, nous avons Marc Miner, un autrichien fan de western, et dont la composition n’a que peu d’intérêt pour le concours qui nous concerne.

On remercie Marcin Bula Pulkownik pour les belles images de son clip et on fait l’impasse sur Marco Boehm.

Pour Maria Christina, la musique est dans le pré. Elle le restera.

Avec Maria Kopp, nous avons droit à la centième introduction au piano. Une interprétation à la Frida Boccara, qui appartient à un passé révolu.

Même chose pour Mario Borrelli. Non pas que ça ressemble à Frida Boccara, mais la chanson est d’un vieillot qui nous pousse à la déprime si on l’écoute en entier.

Le second Mario (Ferrini avec Enzo et Mary J.) nous propose une chanson électro, miroir de tant d’autres.

Le troisième Mario (Jurenic), n’est pas beaucoup plus intéressant que les deux précédents.

La chanson de Martin Kirchberger est intéressante. Elle est conceptuelle et le clip est à l’image du chanteur : bien foutu. La mélodie est sympa, le refrain se retient. Reste à savoir si ça suffira aux téléspectateurs européens. Pas sûr du tout.

Merci MaSia pour nous avoir proposé votre chanson sur la plateforme. On vous appellera.

Que dire sur Mave O’Rick ? Rien, peut-être. C’est mieux ainsi.

Max and the Ducks feat. Anna-Kaisa nous font une jolie proposition musicale avec Misery. Mais l’Eurovision, c’est faire lever les poils des téléspectateurs européens pendant trois minutes pour leur donner l’envie de voter. Ce n’est pas le cas pour cette chanson.

Il ne vous a pas échappé que la turque Melis Bilen a très envie d’aller chanter à l’Eurovision. Tellement envie qu’elle nous propose pas moins de cinq titres. A part une ballade, les cinq autres chansons se ressemblent. Pour l’Eurovision, c’est du cousu main. Mais on sait qu’à l’Eurovision, le cousu main peut se retrouver dans les choux. Ses chansons sont trop stéréotypées. Pas grave pour la belle, elle peut toujours s’inscrire au Turkishvision si elle veut.

On passe sur l’amateurisme de MeLT, et on arrive à Michael Casey feat. Pami. Les premières notes sont prometteuses. On espère que la musique va s’emballer… mais malheureusement, tout reste sur la même ligne. C’est terriblement plat.

Avec Michael Hasenfratz, nous avons droit une nouvelle fois à un clip qui raconte une histoire. La chanson est typiquement une ballade comme on n’en a entendu cent fois dans les années 90 à l’Eurovision. Parfois, et à mon grand étonnement, il arrive que ça fonctionne encore de nos jours. Il serait intéressant d’écouter une version anglaise de ce titre.

Michael James, de Belfast, nous dit que ce n’est pas impossible. De représenter la Suisse à l’Eurovision ? Pourquoi pas. Car après tout, il s’agit là d’une chanson pop à déguster comme un bonbon tenir garanti en sucre et colorant. La chanson rappelle quand même la période glorieuse de Rick Astley.

Nous voici arrivé au fameux Miguel. Musicalement, c’est juste pas possible. La mélodie nous rappelle les grandes heures des lolipops des années 80. Trop enfantin, trop amateur. Le chanteur n’a même pas l’air de s’amuser. On a l’impression que même lui ne croit pas à ce qu’il chante.

Après avoir écouté la chanson de Miguel, celle des My Body Has Leg passe pour un chef d’œuvre. Musicalement, c’est assez bien fait, avec des sons des années 80. Même si on a le sentiment que l’ensemble manque d’un « je ne sais quoi ».

On termine la longue liste des M avec le grand retour des Männerchor Steili Kressä. Le groupe se sent obligé d’interpréter (un grand mot pour eux) une chanson en rapport avec l’hôte du concours. L’an passé, nous avions droit au catalogue Ikea. Cette année, habillés en viking, ils interprètent Coupe Danmark.  Aucun intérêt.

Allez, je retiens Michael Hasenfratz surtout pour le clip et Michael James pour m’avoir fait rappelé Rick Astley et ma jeunesse.

à suivre…