La saison 2019 commence à pointer, les effluves de Tel Aviv nous caressent les narines, le son de la fête résonne déjà et certains pays se lancent dès à présent dans la quête de leur représentant… C’est donc l’heure, pour moi, de conclure sur cette dernière Moustache, avec en fin d’article, un petit bonus qui nous permettra de ne garder de ce voyage portugais qu’un souvenir… moustachu…

L’an dernier, j’avais voulu boucler sur un coup de projecteur vers Luisa Sobral, soeur dans l’ombre et soutien indéfectible de Monsieur-son-frère. Cette année, on a eu la chance au moins de l’apercevoir quelques secondes à l’écran (la soeur hein! Le frère a du remettre le micro à Netta, moment particulièrement furtif!).

Cette année encore c’est une portugaise à qui nous allons remettre…

Cette édition lisboète, au final, je la trouve un peu molle du genoux, un peu comme ma cousine de 13 ans: plate et pas finie. Autant j’ai passé de bons moment en la regardant (pas ma cousine!), autant j’aurais du mal à me poser à nouveau devant les trois soirées… Contrairement à l’édition 2016, par exemple!

Et je me suis demandé: « Mais pourquoi donc? »… J’ai cherché à savoir si mon peu d’entrain venait des chansons proposées mais j’y ai trouvé mon compte… Peut-être dans les prestations? Non, j’ai été transporté et j’ai parfois aussi été révolté… Le classement final? La ligne de fin, entre les trois derniers était haletante et même si j’ai rêver de voir Eleni rafler le jackpot, je ne reste pas déçu de la victoire d’Israël, qui à mon sens, méritait aussi de gagner (ne nous relançons pas dans le débat, vous savez comme moi que ça sera toujours moi qui aurait le dernier mot!)

Alors j’en ai conclu que c’était le pays entier, la chaîne et l’animation qui ne m’avaient pas du tout fait voyager. J’espérais tant de l’organisation d’un concours à Lisbonne que mes attentes n’ont pas pu être comblées. Je passerai rapidement sur les vidéos intermèdes qui m’ont presque donné honte de rester devant ma télé (bien que j’ai regardé le concours devant mon ordinateur, mais je vous la fait courte!)… Je n’ai pas été un grand défenseur des Cartes Postales, que j’ai trouvé vue-vue-vue-vues et revues. Je n’ai pas trouver le décor très époustouflant, bien que le fond de scène soit souvent bien exploité. La cérémonie des drapeaux… Bon… Ok… Mouais… Mais le pire du pire, le must du must en matière de déception restera pour moi l’animation de la soirée… J’ai rarement vu des sourires aussi tirés… Pourtant l’édition autrichienne et l’ukrainienne l’an dernier nous avaient déjà pas mal éborgné…

MAIS!!!!!!!!!

J’aime les « Mais »! Je voudrais quand même décerné la Moustache d’Honneur à celle qui a fait mes soirées, celle qui aurait très bien pu devenir la Petra Mede portugaise, celle qui a osé défier Loreen sur sa prestation dansée…

FILOMENA CAUTELA

(merci à Olympia Hawkins pour son montage! Je ne te connais pas mais je t’aime!)

 

Qu’elle se perde les doigts dans la barbe de Rasmussen, qu’elle s’essaye à danser avec Lea Sirk, qu’elle se mari en live avec le papi serbe ou qu’elle prenne des photos d’hôte à moitié nu, Filomena est un phénomène (ouais je sais! Elle est facile celle là!). Animatrice depuis 13 ans du talk show 5 Para A Meia- Noite, elle a été la garante de la bonne humeur, de la spontanéité et surtout la caution humour de cette semaine d’Eurovision. J’en viens même à penser que parfois, il ne sert absolument à rien de proposer autant de personnes à la présentation du show quand une seule et même personne pourrait se révéler tout à la hauteur de l’événement. Filomena aurait très bien géré et nous aurons été épargnés de ces trois autres godiches qui oscillaient entre inutilité et trou de mémoire (je suis dur, hein?!). Filomena, Eu Te Amo!

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Voila c’est donc la fin de la cérémonie des Moustaches, j’espère que vous…

Ah…

Attendez… On me fait signe que…

Oui je vous entend, oui…

Ah d’accord!

Bon bah c’est parti alors!

 

Prix du Gros Son qui détruit les tympans:

 

Prix de la Redite de 2013 mais-qu’on-croit-que-c’est-nouveau-quand-même:

 

Prix du Physique Porcin de l’année:

 

Prix de la Cascadeuse de l’année:

 

Prix du Charisme Perdu (détenu par Dana International depuis 2011)

 

Pris du Charisme Jamais trouvé

 

Prix du Choc de l’année (pour la télé chinoise!)

 

Prix du Mec Flippant (qui pourrait aussi s’appeler « Prix du Mec qu’il faut pas rencontrer un soir de pleine lune »)

 

Prix de l’Inconscient de Service qui s’échauffe pas avant une pirouette

 

Prix de la Tête à Claque de l’année

 

Prix du Nom qu’on a pas voulu apprendre à dire car on savait d’avance qu’il allait pas se qualifier

 

Prix du Groupe le plus mal assorti

 

 

Voila, je crois que tout le monde a été un petit peu égratigné! Quel bien ça m’a fait!! Toi aussi, tu peux créer ta catégorie en commentant ci-dessous, je serais très heureux de voir à quel point tu détestes aussi les artistes de l’Eurovision 2018!

Trêve de plaisanterie, un grand merci à tous pour avoir suivi cette rubrique, qui clôt d’ailleurs la saison portugaise. L’Eurovision part en des terres plus lointaines, et nous avec elle… Cette impatience que l’on connait tous est d’ailleurs déjà bien présente, nan?…

Forcément, un grand grand GRAND merci aux artistes qui ont fait cette année. On a beau les avoir un peu titiller au passage lors de ces remises de Moustaches, on ne peut que se résoudre à trouver qu’ils n’ont pas démérité et qu’ils ont tous (enfin presque, hein) le talent d’aller plus loin. Je me permet au passage de souhaiter à Madame Monsieur de continuer à faire d’aussi jolies choses, avec tout autant de succès et de médiatisation. Ils nous ont rendu fiers de porter le drapeau bleu-blanc-rouge. Mais également un grand bravo à Sennek et Zibbs. Même s’ils n’ont pas passé le samedi soir avec nous, les deux pays ont réussi à présenter deux chansons de très belle qualité!

Pour ma part, en tant que rédacteur, je vous souhaite tout d’abord une bonne rentrée, avec quelque jours de retard. Si jamais il me vient une idée du feu de dieu, je reviendrais prochainement, mais je ne pense pas repointer le bout de ma plume avant le Quorovision 2019! Ca va venir vite, vous verrez! Et puis si jamais je vous manque trop, je serais toujours dans votre coeur (mode ego surdimensionné activé)… ou en commentaire dans les articles des copains.