Partons ensemble à la découverte des Pays-Bas !

Le représentant du pays ayant été choisi cette semaine, c’est l’occasion ou jamais. Au programme : Alain Clark et ses beaux yeux, Anouk et ses meilleures chansons, Edsilia Rombley et l’Eurovision, puis pour conclure, une petite visite de la capitale du pays des tulipes et du fromage.

ALAIN CLARK

Alain Clark est né à Haarlem, quartier d’Amsterdam. Il passe une enfance sous le signe de la musique. Dès son plus jeune âge, il écoute les légendes de la soul, dont Sam Cooke, qui passent en boucle chez lui. À neuf ans, il débute des cours de guitare. Il écrit sa première chanson à quinze ans.

Il entreprend des études au Coornhert Lyceum, puis part aux États-Unis durant trois années. Il y étudie la musique et part en quête de ses racines musicales. Il compose alors les chansons de son premier album, dont il écrit les paroles en néerlandais. Il le publie en 2004, en mettant en avant le single Heerlijk (Honnête). Il rencontre un succès immédiat et remporte une Harpe d’Argent, prix néerlandais de prestige.

Il collabore ensuite avec d’autres artistes, en tant que producteur, comme Boris et Ali B. En 2007, il travaille avec Steve Gadd sur son premier album en anglais, Live It Out, qui deviendra disque d’or, puis de platine. Il est porté par le single du même nom. Alain sort un deuxième single, Father and Friend, qui est un duo avec son père, ancien chanteur du groupe « Dane and the Dukes of Soul ». Il reçoit alors un prix Mega, qui récompense le meilleur chanteur néerlandais. Au vu de sa popularité croissante, il lance sa carrière à l’international. Il signe un contrat avec Warner Music UK et son album est publié au Royaume-Uni.

En 2010, Alain sort son deuxième album en anglais, Colorblind. Celui-ci est publié internationalement, tout comme le suivant, en 2012. Alain Clarke est présenté comme le nouveau Lenny Kravitz. Au quotidien, Alain aime le sport, les voyages, le grand air et la guitare, bien sûr.

Cette année, il sort un nouvel album, porté par Kiss You The Same. Il s’agit d’un album très funk et jazzy, enregistré à Los Angeles ces deux dernières années.

ANOUK

Anouk Teeuwe est née à La Haye, le 8 avril 1975. Elle lance sa carrière en 1997, avec un premier album intitulé Together Alone. Le public est conquis et le succès est foudroyant. Anouk devient aussitôt une star de la chanson dans son pays. Elle reçoit de nombreux prix, tout en conservant son esprit libre et indépendant. Mère de six enfants, Anouk compte à présent à son actif, seize albums et des chansons d’anthologie.

En 2013, après huit années d’élimination en demi-finale, la télévision publique néerlandaise la choisit pour Malmö. Les fans sont très enthousiastes. Les négociations ont cependant été rudes. La chanteuse a exigé d’avoir carte blanche et de pouvoir faire ce qu’elle voulait, jusqu’à son costume de scène et sa présentation. Pour sa chanson, Anouk opte pour Birds, une ballade. Le soir de la demi-finale, la chanteuse est appelée en dernier lieu, causant un grand suspense. Lors de la finale, elle termine neuvième.

Depuis, Anouk a poursuivi sa carrière, conservant son image de femme libre et indépendante, de chanteuse au fort caractère. Elle dit avoir conservé un excellent souvenir de son passage à l’Eurovision. En 2015, elle collaborera d’ailleurs avec Trijntje quand celle-ci sera choisie à son tour. Anouk continue également à se produire en concert et à entretenir le lien particulier qu’elle a tissé avec ses fans.

EDSILIA ROMBLEY

En 2007, Edsilia Rombley revient à l’Eurovision, avec On Top of The World, écrite par Tjeerd Oosterhuis, Maarten ten Hove et Martin Gijzemijter. Initialement intitulée Nooit Meer Zonder Jou (Plus jamais sans toi), le morceau a été traduit et adapté. Il obtient un beau succès aux Pays-Bas, lors de sa sortie.

Edsilia y parle des défis de l’amour. Elle a cherché le grand amour, a été déçue, se demande si elle ne commet pas une grave erreur, mais décide d’accorder une seconde chance à son amoureux, pourvu qu’il promette de ne jamais lui briser le cœur.

Sur la scène d’Helsinki, Edsilia donne tout. Hélas, elle termine à la 21e place de la demi-finale, avec 38 points. Elle est éliminée sur le champ. Edsilia avait espéré lancer sa carrière internationale. Elle en sera pour ses frais.

À titre personnel, je trouve qu’elle aurait mérité une qualification. Je lui accorderai d’ailleurs une note finale de 15/20. Heureusement, à l’Eurovision, les histoires d’amour finissent toujours bien. Edsilia est à présent mariée et mère de famille. Elle continue sa carrière. La belle vie, quoi !

AMSTERDAM LA NUIT

Amsterdam est l’une des plus belles villes au monde. C’est aussi l’une des plus romantiques, avec ses canaux, ses monuments historiques, son centre piétonnier,… Ne manquez pas ses meilleurs musées : le Rijksmuseum (pour l’Art ancien), le Musée Van Gogh et le Stedelijk Museum (pour l’Art contemporain). Il y a aussi la Maison d’Anne Frank et cinquante autres possibilités. Une balade sur les canaux est un incontournable.

Mais la nuit venue, la capitale néerlandaise se transforme et devient un faste lieu de fête. Amsterdam compte une multitude de bars et de boîtes de nuit, ainsi que de nombreuses salles de spectacles, comme le Lido, le Paradiso ou le Melkweg. La programmation musicale va de la pop au rap, en passant par le rock, la dance, la world. Vous trouverez aussi des clubs de jazz, comme le Cafe Alto , le Maleo Melo et le Bimhuis.

J’y retournerais là-bas avec plaisir ! J’aime beaucoup cette magnifique ville, surtout lorsque le soir vient et que l’on va au bar boire une bière brune, rencontrer de nouvelles personnes et découvrir plein de choses sympathiques. Heureusement, tout le monde parle l’anglais (parce que moi, le néerlandais…) et est fort accueillant.

La ville est fort belles, très agréables. Seul bémol : c’est le royaume du vélo et les piétons n’y sont pas très à leur aise. Les gens stationnent leur vélo sur les trottoirs, à l’improviste. Les cyclistes déboulent de partout, respectent rarement le code de la route et s’accordent toujours la priorité. Résultat, il faut marcher sur la rue, à la queue-leu-leu, faire toujours attention, attendre des heures à chaque carrefour. Ça devient difficile de se promener et ça m’a beaucoup agacé. Trop de vélo tue le vélo ! Mais bon, je le reconnais : c’est aussi ce qui fait le charme d’Amsterdam. Amsterdam, la Venise du Nord et l’Athènes des Pays-Bas pour la circulation !

La semaine prochaine, retour en France avec un chanteur que j’adore et un Croate dont vous me direz des nouvelles. Bonne semaine à vous tous !

(avec la collaboration de Pauly)