JEUDI 20 SEPTEMBRE
Si je vous dis 2014, vous me répondez : c’est la dernière fois que l’Islande a participé à la Grande Finale de l’Eurovision ! Bah oui ! Depuis, le pays nordique se bat tant bien que mal pour retrouver une place dans l’émission du samedi soir.
Pour 2019, l’Islande mise de nouveau sur une sélection nationale, baptisée Söngvakeppnin. Elle se composera de deux demi-finales qui auront lieu les 9 et 16 février à Háskólabíó et une grande finale le 2 mars à Laugardalshöll.
D’ores et déjà, les auteurs et compositeurs intéressés peuvent soumettre leurs œuvres. Les compositeurs ne peuvent proposer que deux chansons, tandis que les auteurs ont le droit de présenter autant de textes qu’ils le souhaitent.
C’est la RÚV qui décidera des interprètes après avoir choisi les chansons participantes au Söngvakeppnin.
Seulement 10 candidats pourront participer à la sélection : 5 par demi-finale. Deux chansons seront sélectionnées à chaque demie, et nous devrions donc nous retrouver le 2 mars avec quatre postulants pour un ticket. Un cinquième concurrent pourra éventuellement être repêché par un jury d’experts.
Dix ans après leur belle deuxième place à Moscou, l’Islande parviendra-t-elle enfin à tirer son épingle du jeu ? Après 31 participations, ce pays attend toujours une victoire.
SAMEDI 27 OCTOBRE
Au terme de la période de soumission des candidatures, la RÚV a annoncé avoir reçu 132 morceaux. Ceux-ci sont à présent examinés par le comité de sept experts établi par le diffuseur. Ces experts sont issus de l’Association des Artistes Musicaux Islandais, de l’Association des Auteurs et Compositeurs, ainsi que des rangs de la RÚV.
Pour rappel, ces 132 morceaux sont issus de trois sources différentes : un portail en ligne, un camp d’écriture et des sollicitations directes de la RÚV.
(avec la collaboration de Sakis)
C’est le pays nordique qui a les moins bons résultats. Je me pose souvent cette question. Pourquoi les autres pays nordiques ont réussi au moins une fois et pas l’Islande?
La Norvège, la Finlande et le Danemark sont 15 fois plus peuplés ; la Suède est elle 30 fois plus peuplée. Je pense que ceci explique en partie cela. Il ne faut pas oublier que c’est deux fois plus petit que le Monténégro, dont on n’attend pas autant. De plus, l’isolement géographique et linguistique du pays ne joue pas en sa faveur.
– L’Islande a au moins le mérite de se renouveler chaque année au niveau du style de chanson présentée mais force est de reconnaître que ça ne fonctionne pas depuis 4 ans : sans doute trop décalée car soit trop originale soit trop classique.
– J’espère que l’Islande trouvera la bonne recette pour 2019 car ce pays est sympathique et mériterait au moins une nouvelle finale !
Seulement 10 candidats cette année , ça fait vraiment une sélection riquiqui. En même temps, il n’y avait rien de foufou parmi les 12 sélectionnés de 2018 donc réduire la voilure permettra peut être d’allouer plus de moyens aux candidats sélectionnés.
Plusieurs artistes islandais boycotteront le Songvakeppnin 2019. Peut être aurons nous du sang neuf et autre chose que ces duos sirupeux qui sont pléthoriques dans les sélections islandaises.
C’est étrange, c’est un pays que j’affectionne particulièrement au concours, mais sans pour autant avoir soutenu particulièrement leurs chansons… Je crois que j’aime le soutien que les spectateurs apportent à leur représentants surtout.
Un Eurovision là bas, ça serait très sympa car c’est un pays très atypique.
On doit à l’Islande des chansons audacieuses et certaines sont devenues des classiques. Paul Oscar, Selma en 98, Hera Bjork, Sigurjon’s Friends ou Johanna sont pour moi d’excellents candidats avec de bonnes chansons. D’autres n’ont pas eu la chance d’atteindre la finale mais ça c’est une autre histoire… Oui, l’Islande souffre d’isolement et c’est probablement une des raisons qui les empêche d’atteindre le podium !
La RÚV a d’excellents interprètes à sa disposition. Il lui manque juste des chansons du calibre de « Lie To Me » ou « Nobody But You ».
Je comprends leur volonté de favoriser les auteurs-compositeurs islandais, mais il faudrait au moins leur permettre de collaborer avec des homologues d’autres pays, histoire de faire souffler un vent de fraîcheur sur cette sélection à bout de souffle.
Je dis ça, mais l’on sait bien comment se finit ce genre d’initiatives : avec les sœurs Persson et les invendus du Melodifestivalen… Prudence donc.
Islande…j’adore ce pays…mais depuis des années c’est une épave…réel….enfin espérons que l’année prochaine…sera une bonne efluve pour ce pays….mais bon…j’y crois guère…on va encore nous resortir encore une chanson mielleuse ….je suivrais quand même ses sélections…