Interview de Kjetil Morland à l’occasion de la sortie de son nouveau single

Nous avons tous encore en tête le brillant « A Monster Like Me » que la Norvège avait envoyé à Vienne pour le Concours Eurovision. Le titre a valu au pays nordique une belle huitième place. La suite a été tout aussi glorieuse pour cette chanson, qui est devenue disque d’or et a été écoutée 4 500 000 fois sur Spotify !

Quatre mois plus tard, Kjetil Morland revient sur le devant de la scène, sans Debrah cette fois, avec un nouveau single baptisé No Firewall, une chanson pop qui parle d’une rupture sentimentale, comme l’exprime le chanteur lui même :

La chanson est inspirée par un ami très proche qui doit repartir de zéro après une rupture. Soudainement, vous vous retrouvez seul, sans l’environnement stable auquel vous étiez habitué. Vous ne savez pas ce que vous réserve l’avenir. C’est à la fois passionnant et effrayant.

A l’occasion de la sortie de son nouveau single, le chanteur a gentiment répondu aux questions d’Antoine pour l’Eurovision au Quotidien, et revient sur son expérience viennoise.

Comment est-ce que tu résumerais ton expérience à Vienne en un mot?

Fou !

Qu’est-ce que tu as ressenti lorsque tu es arrivé sur la grande scène, face aux spectateurs ? Tu n’as pas eu peur ?

Heureusement, j’avais fait quelques shows de cette taille déjà en Angleterre. J’ai vraiment apprécié.

Est-ce que pour toi ça a été meilleur en partageant ce moment avec Debrah ?

C’était super d’avoir quelqu’un pour partager cette expérience. Et Debrah est une fille géniale. Elle était aussi détendue que moi sur scène.

Est-ce que tu as pu parler avec Conchita à Vienne ? Comment est-elle « en vrai » ?

Oui, nous l’avons rencontrée à plusieurs reprises. Elle semble sympa, et très glamour. Il paraît que je ressemble à son ex petit-ami !

Quels étaient les artistes les plus sympas dans cet Eurovision ? Pourrais-tu envisager de faire un duo avec l’un d’eux, y compris Måns bien sûr ?

On n’a pas vraiment eu l’occasion de parler à tout le monde, mais ceux que nous avons vu étaient tous très gentils : Polina, The Makemakes, le gars de Chypre, Guy Sebastian et Molly l’irlandaise étaient très sympas.

Aurais-tu un conseil à donner à la télévision française pour atteindre un aussi bon résultat que le vôtre, ou à des artistes français qui envisagent la compétition ?

Ça fait un peu cliché, mais il faut vraiment être soi-même et se tenir à ce que vous faites. Ne laissez personne vous former. Croyez en ce que vous avez.

As-tu trouvé ton expérience à l’Eurovision positive, envisages-tu de le faire à nouveau ?

Oui pour le positif. Mais je vais laisser d’autres personnes y aller. Je ne me vois pas le faire une deuxième fois. Peut-être que j’écrirais pour d’autres artistes.

Quels sont tes actuels projets concernant la musique ? Un album à sortir ? Et où aurons-nous la chance de te voir chanter en live ?

Je viens de sortir mon nouveau single « No Firewall » qui est disponible un peu partout. Ecoutez-le sur Spotify et Itunes et dites-moi sur Facebook ou Instragram ce que vous en pensez ! Il y aura aussi une vidéo de la chanson qui doit sortir vendredi prochain. Je la finalise pendant que nous parlons. Il y aura sûr un album, mais il est probable que je sorte un single ou deux encore avant de le publier.

Aimerais-tu collaborer avec Jonas Alaska, dont tu as dit qu’il était ton artiste norvégien préféré ?

Ça serait super !

Et… dernière question : Maintenant que l’Eurovision est loin de nous, peux-tu enfin nous révéler quel est ce mystère derrière le Monstre ? Qu’est-ce que Honey a fait de si terrible durant sa jeunesse ? 😉

Bien essayé !