Eh non, eux non plus ! Tant pis !

Alex Leon feat. Giorgina – Angel

alex leonLa Grèce a été la dernière à confirmer sa participation, après de nombreux rebondissements… Et finalement, elle a pu organiser une finale nationale qui n’avait pas lieu au Shoppy du coin, mais un vrai concert avec Ruslana, Dima Bilan, Marija Serifovic et Lena… Bon, on se demande si la version Shoppy était pas meilleure, parce que la scène de chez Mad TV était pas bien jolie… Alors le Centre commercial imposait le playback (et vu les candidats anonymes de l’an dernier, il valait peut-être mieux !), mais au moins c’était joli…

Du coup, ils étaient quatre à briguer l’Eurovision, et pour la première fois depuis quelques années, de vrais professionnels de la musique. La nouvelle chanteuse jazzy Thomais Apergi et son ennuyeux « One last kiss », Anggeliki Iliadi et ses « mille et une nuits », les hommes à jupettes de Koza Mostra qui font open-bar et le DJ Alex Leon accompagnée de l’athénienne Giorgina.

Alors les grecs veulent boire pour oublier cette finale médiocre… Nous on aimait bien « Angel » dont le seul problème est que la chanson commence au bout de deux minutes après d’interminables préliminaires où il ne se passe pas grand chose… Pourtant, un DJ qui compose n’importe quoi, c’est contradictoire ! Avec un morceau bien composé, on aurait pu imaginer Alex Leon et Giorgina en Suède !

Grete Paia – Päästke Noored Hinged

Grete PaiaL’Eesti Laul est devenu un des nouveaux temps forts de la saison des sélections, et à juste titre tant celui de cette année a donné lieu à un interminable psychodrame (mais moins pire que ceux du MF ou de la finale allemande quand même!). Certes, cette année démarrait mal pour nos amis de la Baltique car comme l’annonçait Lenna Kuurmaa (celle qui a donné à la Suisse son dernier top 10 !) qui choisissait les heureux élus, le niveau de cette année a atteint un bas historique après le déluge de stars qui sortaient leurs albums l’an dernier… Du coup, les jeux étaient très ouverts, et alors qu’elle est passée à un cheveu (raide) de l’élimination au premier tour (et au deuxième aussi…), la diva Birgit Õigemeel a tiré partie de la concurrence des uns et des autres.

Et pourtant, dans quelles sélections trouve-t-on autant d’artistes confirmés et professionnels avec des chansons de qualité : le duo girl-power Teele & Tuli, la nouvelle dancing queen Rosanna Lints, la beauté d’Asie centrale Anisa Vänikver, la jeune Elina Born, la diva jazz Liisi Koikson, les Tenfold Rabbit, Liis Lemsalu, Rasmus Rändvee, les rappeurs de Põhja-Tallinn, l’éternel Rolf Roosalu… Autant de personnes qui auraient pu gagner des finales nationales un peu n’importe où avec leurs chansons.

Mais il y a eu deux sensations dans cet Eesti Laul : les punks de Winny Puhh et leurs affreux costumes des demis, desquels ils ont éclos en lutteurs avec des poils sur la tête et pendus par les pieds en finale… Et puis la jeune Grete Paia. Encore inconnue il y a quelques mois, la jeune étudiante de l’île de Saaremaa a intégré l’écurie de Sven Lõhmus (Vanilla Ninjas, Suntribe & Laura Põldvere, Urban Symphony, Getter Jaani…) qui a remodelé son appel à « sauver les âmes des jeunes »… Tout un programme ! Mais à la surprise générale, la petite Grete, un peu inexpérimentée s’est faite coiffer sur le poteau par la grande Birgit… qui ne veut donc définitivement pas sauver les jeunes mais « le commencement d’une nouvelle histoire » !

Et vous ? Vous en pensez quoi ?