Poursuivons notre découverte des participants de ce 59e Festivali i Këngës et explorons aujourd’hui les carrières respectives d’Erik Lloshi et Agim Poshka.
Erik Lloshi
Né à Lushnjé en 1989, Erik étudie le chant à l’Académie des Arts de Tirana. Il fait ses débuts professionnels en 2004, en participant au Top Fest. Il y revient en 2005 et 2006.
En 2009, il remporte un grand succès public et critique en duo avec Mariza Ikonomi.
Durant toute la décennie 2010, il alterne apparitions au TF (2010, 2012 et 2013) et au Kenga Magjike (2011, 2013, 2014, 2015, 2016, 2018 et 2019).
En parallèle, il sort de nombreux autres morceaux, toujours avec succès.
Pour ses débuts au FiK, Erik interprétera Jo (Non), écrite par Endrit Mumajesi et composée par Enis Mullaj, producteur de Ktheju tokës.
Agim Poshka
Né à Struga, en Macédoine du Nord, en 1977, Agim poursuit deux passions dans son enfance : la musique et la natation. Après avoir remporté de nombreux prix sportifs, il étudie le chant, la danse classique et les danses latino-américaines. Il fait ses débuts artistiques en tant que coordinateur artistique, puis entre dans la lumière en 1999, en participant au Nota Fest.
Il enchaîne ensuite les festivals et publie ses premiers singles. Il décroche un diplôme en langues modernes et enseigne l’anglais. Il perce sur la scène albanaise en 2001 : il fait ses débuts au KM et au FiK. Il revient à ce dernier, en 2002, avec Une do vij ; en 2004, avec Të kam, s’të kam, il est éliminé en demi-finale. Puis en 2005, avec Nostalgji, il termine parmi les finalistes non classés.
En 2005, 2006 et 2007, il participe au TF.
Il s’inscrit durablement au FiK, y participant à quatre autres reprises. En 2007, il termine douzième avec Kujt t’i them të dua.
En 2008, il termine treizième avec Fajtor për ngrohjen globale. En 2010, avec Bota com.vetmi, il est éliminé en demi-finale.
Et en 2014, avec Në rrugën tonë, il termine seizième et dernier de la finale.
Petit rétroacte : en 2011, il participe pour la première fois au KM.
En parallèle, il publie régulièrement de nouvelles chansons, avec un succès modéré.
Pour ce FiK 2020, Agim interprétera Vendi im (Me vendre), qu’il a lui-même écrite et composée.
(avec la collaboration de Sakis)
Crédits photographiques – RTSH
* Erik Lloshi : il chante bien, c’est incontestable mais il crie un peu fort dans le refrain et la musique s’apparente plus un « bruit » de fond que mes oreilles ont du mal à accepter… 9/20.
* Agim Poshka : ca change de tout ce que j’ai écouté jusqu’à présent. C’est assez lent mais agréable à l’écoute et vocalement, c’est correct. Je ne sais pas si cette chanson aura une chance de bien figurer mais elle mériterait la finale. 12/20
Agim Poshka a tout à fait sa place dans les 26 mais je suis totalement réfractaire à ce qu’il propose
Pour Erik Lloshi le problème est ailleurs. Il a une très belle voix mais sa chanson anti avortement c’est un grand next pour moi. Utiliser le FiK à des fins militantes je ne valide pas…
Pour Erik Lloshi, j’aime bien la musique et la voix du gars, dommage que le choix du sujet soit si « discutable » pour dire le moins….
Agim Poshka apporte de l’authenticité à la compétition : j’apprécie le style mais c’est là que je regrette de ne pas parler l’albanais ! la compréhension des paroles est indispensable à ce genre de chanson.