Birgit-OigemeelLà aussi, après moultes rebondissements et des résultats plus que serrés c’est finalement la superstar Birgit Õigemeel qui s’est imposé en coiffant tout le monde sur le poteau ! Superstar, oui, car elle avait été la première gagnante de la Nouvelle Star estonienne (Eesti Otsib Superstaari) en 2007, quatre ans avant Ott Lepland. L’année d’après, elle était favorite de l’Eesti Laul, mais n’est arrivée que troisième avec sa ballade 365 days… Elle fait son retour l’an dernier, mais le jury la place directement dernière de la finale… Elle tient donc enfin sa revanche cette année !

La soirée était tendue donc, même si les Estoniens nous ont offert de curieux intermèdes sur les stéréotypes des étrangers en Estonie, dans lesquels les Italiens sont des petits messieurs obsédés qui dansent avec de grandes blondes et ont le nez dans leur décolleté, et les Françaises, des rousses obsédées qui boivent du champagne en nuisette et font l’amour dix fois de suite dans la même nuit…

Tendue car on attendait Winny Puhh, les favoris de tous, et finalement, placés en 4ème position par un jury pas trop d’accord… Kõrsikud, Birgit Õigemeel et Liisi Koikson ont retenu leur attention…

Birgit ÕigemeelLe public lui a choisi Grete Paia, devant Winny Puhh et Birgit. Avec le vote combiné, Birgit, remporte la mise avec 17 points, devant Grete Paia, Winny Puhh et Kõrsikud tous à 16 points. Mais comme c’est le public qui est souverain, Grete Paia et Birgit sont allées en superfinale, nous soulageant de toute disgrâce…

Une superfinale emblématique : Grete Paia est une production Moonwalk, qui gagne tous les deux ans (Urban Symphony, Getter Jaani…) et Birgit est une ex participante de la Nouvelle Star comme tous les candidats estoniens depuis 2010. Mais c’est la Nouvelle Star et la notoriété qui a eu raison de la jeune Grete Paia, qui aura sa chance une autre fois.

Alors oui, c’est une ballade, oui c’est en Estonien, mais vocalement et niveau charisme Birgit tient la route aussi bien qu’un Ott Lepland. Et sa ballade, signée de l’australo-estonien Mihkel Mattisen, dont on ne compte plus les tubes, saura sans doute trouver sa place, moins clichée et plus authentique que les ballades de Thomas G:son et compagnie. Du moins, on l’espère !

A noter, pour l’anecdote, qu’il n’y avait que 4 chansons en anglais sur les 10 de la finale… et les 4 ont fini aux 4 dernières places… Comme quoi…