Triste décennie pour l’Espagne qui termine certes deux fois au-delà de la 10ème place, mais achève une terrible série de 5 concours en dessous de la 20ème place.
Avant 2010… l’Espagne est déjà un pays qui peine à trouver sa place. En pointe à la fin des années 60 et dans les années 70, elle est rarement au premier plan ensuite. Elle a quand même son heure au début des années 2000, mais comme les autres membres du big 4 (à l’époque), elle est souvent dans les choux.
L’Espagne aime les sélections nationales (à 22h…). Pour 2010, la TVE imagine un processus de sélection en ligne et télévisé. Un vote en ligne sur une plateforme figurant 313 chansons a eu lieu pour déterminer 10 finalistes. Ce qui n’était pas prévu, c’est qu’aux côtés de l’ancienne candidate de 1995, dernier podium en date, ou de stars de la Star Academy espagnole se glisserait un clown plébiscité par les internautes pour rigoler, John Cobra avec son improbable « Carol ». Après avoir essayé de se battre avec tout le plateau, il termine finalement dernier. Daniel Diges s’impose devant la diva Coral Segovia, favorite des fans.
Après avoir été envahi sur scène et avoir rechanté en dernier, Daniel atteint la 15ème place. La TVE imagine néanmoins un nouveau système pour 2011, avec un talent show. 12 talents sont repérés et s’affrontent sur 3 soirs avec des reprises Eurovision. En finale, les trois finalistes chantent chacun trois chansons originales envoyées par des compositeurs habitués du concours, et souvent scandinaves. La meilleure proposition de chacun atteint la superfinale : Lucia Pérez l’emporte avec « Que me quiten lo bailao » devant Melissa et Auryn qui connaîtra une belle carrière à la suite de cette sélection.
Mais Lucia Perez termine tout en bas du tableau des votes. Changement de stratégie en 2012 avec une chanteuse sélectionnée en interne, la diva Pastora Soler, pour laquelle les téléspectateurs devaient choisir la chanson entre trois, dont une déterminée parmi deux sur une plateforme en ligne. « Quédate conmigo » de Thomas G:son (qui gagnera cette année-là avec « Euphoria ») et Tony Sanchez-Ohlsson s’impose devant « Tu vida es tu vida ».
La chanson termine 10ème, un score plus atteint depuis 2004. La TVE renouvelle donc la formule avec un groupe populaire, El Sueño de Morfeo, mais avec uniquement leurs compositions. A l’unanimité, c’est « Contigo hasta el final » qui est choisi, devant « Atrévete ».
Mais le folk asturien est passé inaperçu, et pas loin de la dernière place… La TVE revient donc en 2014 à une finale ouverte, avec 5 artistes. Ruth Lorenzo, vue au X-Factor britannique, s’impose avec « Dancing in the rain » devant la favorite des fans, Brequette avec sa chanson signée Thomas G:son et Tony Sanchez-Ohlsson.
Ruth termine 10ème. Mais pour 2015, la TVE n’organise pas de sélection pour la première fois depuis 2006 (et le flop de Las Ketchups). C’est la chanteuse Edurne qui est lancée en grande pompe avec une chanson de Thomas G:son, Tony Sanchez-Ohlsson encore et Peter Boström. La TVE attend beaucoup d’Edurne… qui fait un flop sur scène et obtient 15 points…
Retour donc à une sélection ouverte en 2016. Six finalistes sont déterminés notamment par des voeux des internautes. On y retrouve la gagnante de l’Eurovision Junior 2004 Maria Isabel. La chanteuse Barei s’impose devant Xuso Jones.
Très appréciée des fans, Barei qui interprète la première et unique chanson espagnole tout en anglais, se casse la figure sur scène. Mais l’Objetivo Eurovision subsiste en 2017 en se dotant d’un précasting en ligne pour déterminer le 6ème candidat, en l’occurrence LeKlein avec « Ouch!! ». La star Mirela remporte le télévote devant LeKlein, mais c’est Manel Navarro, préféré du jury qui gagne le ticket pour Kiev. Avec le succès qu’on connait : son numéro de surf termine dernier avec seulement 5 points…
Face à cette série noire, la TVE a une nouvelle idée : faire de la Star Academy locale, Operacion Triunfo, de retour après 13 ans d’absence, la sélection nationale. Le processus avait été utilisé avec succès de 2002 à 2004. Le top 6 de l’émission est invité à participer à un gala spécial Eurovision où ils s’affrontent en solo, en duo ou en groupe avec 9 chansons. Alfred & Amaia s’imposent avec leur duo callente devant Aitana.
Malgré le flop d’Alfredo & Amaia au concours, le même processus est employé en 2019, car populaire à domicile. La méthode est néanmoins différente : seuls les deux derniers sont recalés d’office. 17 chansons de 13 interprètes sont donc soumises à un tour de vote en ligne, et les 10 premières participent à la finale télévisée. Miki l’emporte au télévote devant Maria.
C’est malheureusement encore un flop…
L’Espagne est 27ème de la décennie, avec 509 points en finale.
Le top : Pastora Soler, 10ème en 2012 avec 97 points.
Le flop : Manel Navarro, dernier en 2017.
Barei Pastora Soler autant de défaite totalement injuste!!!!!honte aux publics et jurys qui n ont pas voté pour ces 2 grandes artistes!!!!Cette année également l ´Espagne ne méritait pas cette place!!!!!
Franchement l’Espagne merirait beaucoup mieux cette année comme vote souvent des votes injuste pour le pays.
Grande déception pour Pastora ouahhh qu’elle talent et la chanson top dommage
Manuel ce petit prétentieux je me souvenais plus de lui….non merci….par contre moi j’étais fan de Espagne d’avant beth Ramon Daniel digues quelle classe…sinon miki j’ai adore mais c’était pas le créneau musical que je n’aime pas….dommage Fabien bustamente serait celui que je reverais pour Espagne vraiment.. Cette année..
Hummm, de ces 10 ans d’Espagne, je ne garde qu’une seule prestation, celle de 2015 … et pas pour la chanson ni la chanteuse mais pour son danseur !!! Ah mais, c’est vrai que Giuseppe Di Bella est italien ! Bon ben je ne garde rien alors !!!
(En fait si, je garde l’énergie et le sourire de Miki quand même !)
J aimais beaucoup la choré d’Edurne et Giuseppe Di Bella a effectivement marqué les eurofans ..
Pour moi l’Espagne c est avant tout la reine des dramas dans les sélections nationales. Des candidats volés, des règles qui changent en cours de route, des usines à gaz niveau formule..
On a atteint le summum en 2017 avec la salle qui hurlait sa colère après Manel Navarro. J’aurai tant aimé voir Mirella ou LeKlein se qualifier à sa place..
– Pour l’Espagne, pas grand chose à retenir de cette décennie : des chansons faibles, médiocres ou criardes qui n’ont pas du tout retenu mon attention.
– Seules trois chansons recevront ma bénédiction et donc ce sera mon TOP 3 très facile à établir :
1) MIKI ( évidemment ! ) . J’ai adoré dès le début cette chanson et cette place médiocre est imméritée !
2) PASTORA SOLER : ce n’est pas le genre de chanson que j’aime mais superbement interprétée.
3) DANIEL DIGES : très belle chanson et excellent interprète avec une chanson qui changeait vraiment des standards espagnols habituels.
Pastora, Barei, Miki, Ruth, Edurne et même El sueño de morfeo pour moi c’était de très bonnes propositions mais le problème des espagnols selon moi, c’est encore et toujours… Les mises en scènes !
Le plus gros gachis revient à Edurne !!!!
Idem pour Miki ! Il y a eu du travail mais la mise en scène a pas été comprise et n’est pas Dihaj qui veut !
Pour l’Espagne je suis mitigé. Je n’ai jamais vraiment accroché a la proposition enfantine de Daniel Diges aussi bien faite fut elle. La claque Manel Navarro a été amplement méritée: un titre médiocre, une sélection abracadabrantesque, un chanteur au comportement honteux en sélection… Pour le reste, j’aime beaucoup la plupart de titres espagnols proposés ces dix dernières années, mais le fait est que la plupart ont complètement capoté en live pour une raison ou une autre, y compris Edurne et son beau danseur (Giuseppeeeee!!! #chaleur) et Miki. Seul le classement de Barei me paraît vraiment incompréhensible même si celui de Miki est un petit peu sévère. Bref. Comme pour l’UK: España llevantate!