france-2-400x266Le magazine Télé-Loisirs semble prendre très à coeur le prochain Concours Eurovision. Le site de l’hebdomadaire a déjà annoncé en exclusivité que France 4 allait diffuser les demi-finales, il a aussi fait part du désir de la France de participer au Junior… Et voilà que maintenant, il nous offre une interview de Nathalie André sur la participation de la France à Stockholm.

Au cours de cette entrevue, Nathalie André revient sur le Concours de Vienne, en disant qu’elle ne regrette pas le choix de Lisa Angel, et qu’elle est du genre à « assumer ses conneries ». Une fois sur place à Vienne, elle s’est rendue compte de l’ampleur de l’événement :

 J’ai débarqué sur un programme qui est énorme. A la hauteur du Festival de Cannes. Et on ne s’en rend pas du tout compte en France. C’est une fête dans toute la ville qui l’accueille. Maintenant je connais, j’ai vu. Et j’y retourne avec grand plaisir.

Concernant le prochain Concours Eurovision, la chanson française n’est pas encore choisie. France Télévisions a reçu 280 chansons. Nathalie André travaille d’arrache-pied avec le nouveau chef de délégation française Edoardo Grassi depuis le mois d’août sur ce projet :

On espère trouver la chanson qui corresponde à notre époque. Edoardo travaille à plein temps sur ce projet et se rend dans différents pays pour nous représenter. C’est un nouveau souffle.

Une chanson dans quelle langue ? Nathalie André assure que la direction de France 2 a donné son accord pour avoir un pourcentage d’anglais dans le titre.

Quant à la proportion, on verra plus tard. Tout dépendra du titre qu’on sélectionnera. Et pourquoi devrait-on tout chanter en anglais ? Si demain on reçoit une chanson en français qui déchire, eh bien, on fera tout en Français.

Pour le moment, quatre chansons retiennent l’attention du comité de sélection. Nous connaitrons le choix d’ici quelques mois, selon Télé Loisirs.

Enfin, Nathalie André évoque la frilosité des maisons de disques françaises à se lancer dans l’aventure de l’Eurovision :

Les artistes connus ne se bousculent pas au portillon pour faire l’Eurovision. Seules 10 % des maisons de disque se prennent au jeu et voient le côté positif des 200 millions de téléspectateurs.

A lire l’interview complet ICI

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