Chaque jour, un de nos rédacteurs vous fait partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui c’est ZIPO qui nous emmène en 1975 avec Sophie (MONACO) qui a obtenu la 13e place.

Cette chanson presque passée inaperçue lors du concours 1975 était et restera pour moi une des meilleures cette année-là : je m’explique.

Déjà, et c’est peut-être le point le plus remarquable, la candidate n’est pas une chanteuse professionnelle, et encore moins une star de la chanson. Elle était animatrice radio et officiait dans le monde des media et ce choix de représenter Monaco a été une grosse surprise pour moi quand je l’ai découvert plusieurs années plus tard. La surprise se révéla excellente car elle a chanté avec une voix claire, nette et posée, peut-être mieux qu’une chanteuse confirmée. J’ai aimé aussi la composition musicale cadencée qui se manifeste avec force dans le refrain, lequel refrain m’a toujours marqué par sa dernière phrase toujours différente lors de ses différents passages dans la chanson. Enfin, je dois avouer que je ne porte pas souvent attention aux paroles des chansons, mais là, j’ai trouvé que le thème évoqué dans le titre était l’illustration parfaite de la fonction que joue une chanson dans la vie de tous les jours : dire à travers une chanson ce que l’on ressent sans avoir besoin de l’écrire sur un bout de papier.

Cette chanson aurait mérité un meilleur sort selon moi que cette 13e place décevante dont je ne comprends pas les raisons…

Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédacteurs le soin de donner leur avis sur cette chanson.

Pour commencer voici l’avis très positif de Maxence :

« Monaco 1975 : L’un des mes gros plaisirs coupables tout eurovision confondu. J’adore les paroles, simples voire même un peu bêtes en apparence mais je les trouve très intelligentes. Le tout sur un rythme qui est tellement entrainant, je me surprends vite à fredonner avec plaisir le refrain. Un tout qui reste en tête et qui la fait grimper sur mon podium de cette édition ! »

Maintenant, voici l’avis plus mesuré de Rémi :

« Ce n’est pas l’inspiration qui va me déborder sur le joli titre de Sophie pour Monaco 1975. « Joli » : pile est le seul et unique mot qui me vient à l’écoute des paroles et des notes, en cette année qui avait fait résonner des Ding-A-Dong, dit bonjour à toi l’artiste ou encore joué au mikado. Plus palpitant en somme que cette petite bluette au demeurant douce, agréable et portée par la belle voix de Sophie, mais dénuée de la flamme de Fleming. Gentiment plaisant pour ma part donc, mais cela s’arrête là. »

C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous la semaine prochaine dès lundi pour un nouveau titre à la une.

Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)