Chaque jour, nous vous faisons partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui je vous emmène en 1959 avec Birthe Wilke (DANEMARK) qui a terminé à la 5e place de ce concours.

Voilà une chanson pas spécialement faite pour être mise en avant mais son interprète a quand même réussi à la hisser à une place d’honneur.

La toute première fois que j’ai écoutée cette chanson sans avoir vu la prestation sur scène, elle est totalement passée inaperçue même si c’était loin d’être une mauvaise chanson. Mais dès que j’ai ce que Birthe a fait sur scène, j’ai été sous le charme de sa gestuelle. En effet, la chanteuse nous fait vivre cette chanson à travers ses mimiques et ses gestes sans cesse renouvelés ; elle nous raconte une histoire et même si la langue danoise reste incompréhensible pour la plupart d’entre-nous, on peut suivre la précision des gestes des deux mains, des mouvements de son visage ainsi que de ses bras. Sans oublier ses sourires enjôleurs ainsi que les petits pas de danse qui ont rendu cette prestation vivante, par moment comique mais surtout incontournable en cette année 1959.

Nous avons la preuve qu’une chanson peut-être très ordinaire mais peut devenir plus attractive par d’autres artifices que le chant lui-même.

Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédactrices le soin de donner leur avis sur cette chanson.

Nous commencerons avec l’avis émerveillé de Lolotte :

« On va finir par croire que je suis une fan inconditionnelle de Disney mais après Looking high, high et son air à la Eh hi, eh ho, on rentre du boulot, nous voici aujourd’hui en présence d’une chanson qui n’est pas sans rappeler la chanson de Marraine la bonne fée dans Cendrillon. Mais siii, vous savez : Salagadou, la menchikabou, la Bibidi Bobidi Bou. Tout comme la chanson de chez l’oncle Walt, Uh jeg ville onske jeg var dig est certes désuet mais tout à fait charmant. Lors du direct on sent que Birthe Wilke y a mit tout son cœur ! Une 5ème place (sur 11, certes) bien méritée. C’est une madeleine tout sucrée à savourer ! »

Nous poursuivrons avec l’avis positif et inventif de Juliette :

« Ah, quelle douce chanson que cette proposition danoise. La langue danoise et l’insolence sautillante du jazz y apportent un je ne sais quoi de plaisant, d’attachant. On dirait la chanson que pourrait entonner une Princesse Disney des années « classiques » du studio aux grandes oreilles… Mais loin du côté passif d’une Aurore ou d’une Blanche-Neige, cette princesse-là serait frivole, malicieuse, pétillante de joie de vivre et décidée à user de sa ruse et de son charme taquin pour se sortir d’embarras (et trouver le grand amour au passage). Voilà ce que m’évoque ce titre, qui me donne l’envie furieuse de la créer, l’histoire de cette princesse pas comme les autres! »

C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous demain pour un nouveau titre à la une, un titre autrichien des années 2000 qui a obtenu le meilleure place de cette décennie sans contestation possible.

Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)