Chaque jour, un de nos rédacteurs vous fait partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui c’est ZIPO qui nous emmène en 1985 avec un groupe de six artistes composé de Margo, Franck, Diane, Malcolm, Ireen Sheer et Chris (LUXEMBOURG) qui ont obtenu la 13e place.
Voici une chanson qui peut apparaître très étrange au premier abord et après s’y être accoutumé, je regrettais amèrement son résultat plus que mitigé.
C’est une des rares chansons qui au fil du temps, me plait davantage, et pourtant, lors des premières écoutes, je l’aurais presque “jetée aux orties ” ! Un groupe de six chanteurs qui semble désuni mais ce n’est qu’une fausse impression car même par duo successif, la chanson conserve son homogénéité et pour cause ! A la base, je comparais cette chanson à une leçon récitée par cœur sans le moindre intérêt ; je lui trouvais beaucoup de défauts, notamment le fait que c’était une rengaine illimitée et j’avais tort ! Car une fois les paroles enregistrées, j’ai fait mon mea-culpa et j’ai estimé que c’était certainement l’une des chansons qui rendait le plus bel hommage à tous les enfants du monde dans tous leurs excès et leur douceur. En somme un hymne à la tolérance des enfants et la façon dont il est chanté a une valeur de symbole grâce à la délicatesse des voix et de la musique.
Dommage que les jurys n’aient pas été plus sensibles à cet hommage aux enfants…
Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédacteurs le soin de donner leur avis sur cette chanson.
Nous allons commencer par l’avis très négatif de Pascal :
“Mais qu’est ce qu’il qu’ireen Sheer est venue faire dans cette galère ? Le titre ressemble au générique d’un dessin animé confondant de niaiserie . C’est poussif, cacophonique et sans intérêt…”
Maintenant, poursuivons avec l’avis élogieux de Maxence :
“Guilty pleasure ! Guilty guiltyyuuuy pleasure ! Excusez-moi (mais en fait non car ce sont mes gouts !) d’adorer cette chanson. J’aime vraiment cet hymne aux enfants dans plusieurs langues. Ce qui pouvait ressembler a un joyeux foutoir est vraiment très cohérent et bien construit finalement. Résultat : c’est entêtant. C’est mon deuxième en 1985 oups”
C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous jeudi pour un nouveau titre à la une.
Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)
Je rejoins Gérald sur deux points… Ce qui est difficile dans le chant en canon, c’est l’harmonie et le jeu de réponses que les voix et/ou les duos réussissent à mettre en place. Ici, alors que le direct est plutôt casse-gueule, le pari est plutôt réussi.
En revanche les paroles… La prise en otage de l’idée que l’on se fait des enfants pour véhiculer un message d’amour, d’espoir, de paix et d’avenir radieux me gonfle au plus haut point.
Sinon la mélodie – simpliste – je l’admets, ne me déplait pas et sert plutôt bien l’ensemble…
Mention passable donc… Tout juste passable… Je dirais même “Vous auriez pu mieux faire en approfondissant votre travail !”
Damned, le syndrome du proviseur (à la retraite) m’a rattrapé !!! Arrrrggghhhhh
– Bonne remarque : les six voix parviennent à s’harmoniser tout à fait correctement, du moins à mes oreilles.
– Je crois aussi de mon côté que cette chanson aurait pu être encore meilleure avec davantage d’implication de toute l’équipe qui l’a écrite, composée et interprétée, mais il est vrai que ce n’est pas toujours facile à percevoir lors des répétitions…
Cacophonie ? Non ! Construction savante et très bien maitrisée au contraire ! Le hic, c’est la pauvreté de la musique ou plus exactement des deux accord répétés à l’infini ! L’idée était intéressante, malheureusement le compositeur n’avait que fort peu d’imagination.
Et la misère des paroles : ce ramassis de clichés post soixante-huitards sur l’enfance qui fait paraître les ritournelles des productions Disney comme des chefs d’oeuvre de poésie lyrique.
Après la chanson convenable massacrée par les chanteurs, on a cette fois une niaiserie sans nom “sauvée” par les interprètes.
– Moi j’aime bien les chansons Disney ! Après concernant cette chanson luxembourgeoise, il est clair que ce n’est pas la composition du siècle mais je préfère retenir le symbole qu’elle véhicule
Cher Zipo
Comme dit Pascal, l’ensemble est cacophonique.
D’un autre côté, c’est un triple hommage que tu rends parce qu’hélas les chanteurs sont décédés.
Première fois que ce qui est dit avant donne lieu à un lien : https://youtu.be/pVXimvYrYK8
Nous sommes le 23 août et je pense à son décès il y a dix ans pile. Il savait si bien donner la parole aux enfants : https://youtu.be/CUlwAArOadg
– Chacun entend cette chanson à sa façon car elle a une construction pas très élaborée mais elle fait tout de même son effet.
– Tu as raison : J.Luc Delarue savait mettre en confiance les enfants.