Chaque jour, un de nos rédacteurs vous fait partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui c’est ZIPO qui nous emmène en 1991 avec Sandra Simó (SUISSE) qui a terminé 5e du concours.

Sauf rares exceptions, la Suisse n’a pas obtenu de résultats flamboyants au concours en chantant en italien, une des quatre langues officielles du pays. Cette fois-ci, ce fut plus positif.

Certes, cette chanson n’est pas parfaite mais suffisamment efficace pour justifier cette excellente place au classement final. Il n’y a pas vraiment d’explication mais je trouve que c’est une chanson typique du concours de l’Eurovision : parfois, il suffit d’une ou d’un bon interprète, d’une chanson simple avec des couplets bien construits et un refrain plus enlevé avec une fin encore plus appuyée et le tour est joué. C’est exactement le schéma de cette chanson suisse : une chanteuse avec une très belle voix, un triptyque bien identifiable avec des couplets bien ciselés dans la douceur, un refrain tonique et une envolée à la fin. Le tout chanté en italien , une langue mélodieuse et toujours agréable à l’oreille et ça donne une chanson compétitive.

Pourtant, si on écoute plusieurs fois cette chanson, elle donne l’impression d’avoir déjà été entendue de nombreuses fois au concours, car sa structure est commune avec plusieurs autres chansons, mais celle-ci a un charme naturel sans doute lié à la voix impeccable de l’interprète et à la langue italienne utilisée.

Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédacteurs le soin de donner leur avis sur cette chanson.

Nous commençons par l’avis bienveillant de Michael :

 » Même quand elle démarre sa chanson tranquillement, Sandra a une voix qui paraît puissante. Sa chanson paraît classique de premier abord mais la couche « rock » lui permet de se démarquer, et c’est plutôt joli. Ajouté à cela que Sandra a un visage charmant, la Suisse avait un bon package pour le concours et elle s’en est bien sortie. « 

Nous poursuivons avec l’avis inspiré et élogieux de Rémi :

« Oubliée d’une édition 1991 qui, pour beaucoup, s’est résumée au fameux et fatidique duel entre Amina et Carola, Sandra Simo en est pourtant l’une des interprètes emblématiques. De par sa voix, de par son charisme, de par la beauté et l’efficacité de sa ballade, Canzone per te, signée de la plus belle langue du monde, alias l’italien. Dès sa découverte, il y a environ deux ans, le titre a immédiatement imprimé mon esprit, pour ne plus jamais le quitter. Dès lors, la simple évocation de cette proposition fit instantanément résonner son beau refrain dans mes oreilles. Est-ce d’ailleurs un hasard si la Suisse a accroché la cinquième place cette année-là ? « 

C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous jeudi pour un nouveau titre à la une.

Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)