_AP59590Que deviennent, deviennent… Que devenions-nous depuis mardi, à Bruxelles ? Nous étions sur un petit nuage, nous planions au-dessus de la mêlée, le soleil brillait sur nos têtes. Nous étions en finale, un bonheur égoïste nous avait envahis, nous étions les rois du monde. Loïc, de son côté, voyait pleuvoir les éloges sur son front et Rhythm Inside caracolait sur ITunes. Que demander de plus ? Une seconde demi-finale, peut-être ? Jeudi à 21h, nous étions revenus sur notre canapé devant la télévision publique belge néerlandophone (qui, elle, diffuse les deux demi-finales en direct… Suivez mon regard…). Nous étions sereins et détendus, heureux comme des citoyens déjà en finale…

N’allez pas croire pour autant que nous avons regardé cette seconde demi-finale d’un œil distrait. Que nenni ! Nos regards sont demeurés aiguisés. D’une part, parce que nous avions un compte rendu à rédiger le lendemain, et que nos fidèles lecteurs attendaient de nous une pluie de sarcasmes et de moqueries odieuses et injustes (coucou, la Hongrie et la Roumanie !). D’autre part, parce que certains de nos favoris étaient là en lice et qu’il n’y aurait pas de place en finale pour tous. Nous attendions, un peu comme de vieux Romains, une bataille acharnée et sans pitié, se concluant par des qualifications surprenantes (nous n’avons pas été déçus, un pays que nous nommerons plus tard ayant été bien inspiré de revenir au Concours) et surtout, surtout par des éliminations sanglantes (nous pensons d’ailleurs tenir notre « Kate Ryan » pour 2015).

Cette seconde soirée a répondu à toutes nos attentes en la matière. Certes, l’ouverture fut moins impressionnante que mardi. Néanmoins, cela atténua « l’effet Marlène Charrell », causé par Conchita. Nous trouvâmes nos charmantes présentatrices mieux fagotées et mieux accordées. Quant au reste, nous n’eûmes réellement qu’une seule véritable et pure surprise, ce durant l’entracte. Apparut soudain à l’écran, une splendide jeune femme et il nous fallut plusieurs longues secondes avant de l’identifier. Il s’agissait d’Ann Sophie ! Avez-vous remarqué à quel point, elle s’est métamorphosée en l’espace de quelques semaines ? Elle est devenue comme un splendide papillon (impression renforcée par sa robe). « C’est ça aussi, l’Eurovision », comme qui dirait : voir se transformer les artistes sous nos yeux, jusqu’à atteindre le sommet de leur beauté et de leur talent. Un peu comme Lordi en son temps (surtout le côté beauté…).

Bref ! Passons en revue nos dix-sept concurrents. Si vous êtes des Sheldon Cooper en puissance et que vous lisez les paragraphes suivants, prenez garde : nous recourrons à de nombreux sarcasmes, le tout nappé d’une bonne couche d’ironie et de second degré. Mais c’est aussi pour cela que vous nous aimez…

La Lituanie

Le bisou ! Le bisou ! Le bisou ! Nous l’attendions, ce bisou ! À vrai dire, nous n’attendions rien d’autre de Monika et de Vaidas. Une jolie petite chanson en ouverture, de belles lumières, nous pensions qu’il s’agissait-là d’une belle ouverture, sans plus. Nous nous apprêtions à nous repasser en mémoire toutes ces photos de Vaidas en sous-vêtements… Et puis, à notre surprise, nous fûmes pris par This Time. L’ensemble, la prestation du duo lituanien nous emballèrent sur canapé. Nous fîmes la holà au moment du bisou et ressortîmes de ces trois minutes, avec un large sourire. Nous avions déjà pointé le péril pour Monika de se faire éclipser par son comparse. Il n’en fut rien et elle brilla tout autant que lui. De la complicité, tellement de complicité que leur qualification nous sembla évidente. Seule ombre au tableau : vu ce résultat, il nous faudra redéguster de l’Eurovizijos, lors de la prochaine Saison. Cette sélection ! Mais soit…

L’Irlande

Quel magnifique visuel ! Nous avons adoré ces images de forêt irlandaise derrière Molly. Au point que, bon, nous avons concentré nos regards sur cet arrière-fond, car au premier plan, la vision de la chanteuse irlandaise nous navrait le cœur. La pauvre avait l’air aussi à l’aise sur cette scène qu’une première communiante sur le point de lire l’évangile. D’ailleurs, chanter cachée derrière ce piano de brocante, était-ce une si bonne idée ? Molly nous a semblés éteinte et son interprétation de Playing With Numbers, contrite. Cela manquait de charisme et de mayonnaise. Et autant nous aimions ce morceau en version studio, autant sa version en direct nous a dépités. Nous avons vu l’abîme sous les pieds de l’Irlande. Les résultats ont bien confirmé nos pressentiments.

Saint-Marin

Tout de même… Le Concours Junior, ce n’est pas le Concours. Cela n’en a ni le niveau musical, ni l’intérêt visuel. Et puis ces trop jeunes interprètes qui manquent de bouteille et d’univers… Quoi ? Comment ? L’on me glisse dans l’oreillette que nous sommes bien au Concours, au vrai Concours, le seul, l’unique. C’est qu’en regardant la prestation d’Anita et Michele, nous eûmes l’impression d’assister au Junior… Chain Of Lights n’est pas la chanson du siècle, loin s’en faut. Michele et Anita sont plutôt de bons interprètes. Mais au Concours, au vrai, il convient de réfléchir à sa présentation, à l’image, au rendu à l’écran, aux mouvements des caméras. Ici, rien n’a été pensé en ce sens. Les interprètes déambulèrent vaguement sur scène, filmés comme des mômes à leur spectacle de fin d’année et nous donnèrent l’impression d’être spectateurs d’une fancy-fair. Valentina Monetta, elle au moins, avait songé à cet aspect de la question… Pas de qualification ? Faites comme elle : revenez l’année prochaine, et celle d’après, etc., etc.

Le Monténégro

Nous avons beaucoup dit et médit d’Adio, une soupe à la Zeljko, qu’il nous repasse pour la trente-sixième fois en dix ans… Nous nous apprêtions donc à transformer Knez en Saint-Sébastien et à le percer de nos flèches acerbes. C’était compter sans les talents d’enchanteur, de magicien de Zeljko. La mise en scène parfaite, l’envoûtement de la mélodie, le visuel superbe, la voix et le charisme magnétique de Knez, sa prestation parfaite et cette mer changeante sur laquelle il chantait… Nous fûmes faits et refaits, nous succombâmes à cet ensemble parfait, le préférant encore à celui de l’année dernière. La qualification du Monténégro nous sembla acquise, nous fûmes confirmés en fin de soirée. Quelle sorcellerie, tout de même…

Malte

Quoi ? Kékidi ? Avez-vous rencontré les mêmes problèmes auditifs que nous, durant la prestation d’Amber ? Nous ne l’avons littéralement pas entendue et dû tendre l’oreille. Nous avons d’abord cru à un caprice de notre poste, mais nous avons beau eu monter le son, rien. La voix de la chanteuse maltaise demeura noyée sous la musique. Du coup, notre cœur s’emballa dans notre tendre poitrine : si l’Europe entière souffrait de ce manque de retour, la qualification maltaise deviendrait problématique. Amber continua, imperturbable, monta dans les notes, son visuel s’enflamma, en vain. Nous eûmes l’impression qu’elle chantait depuis les coulisses. Nous tremblâmes pour elle. Allait-elle ? Finalement, oui ! Elle devint la « Kate Ryan » de 2015, à notre grande surprise. Nous lui accordions monts et merveilles et la voilà sèchement congédiée en demi-finale… Mais pourquoi ? Pourquoi donc ? Prière de nous adresser vos réponses à cette énigme, par poste restante.

La Norvège

Les mots nous manquent (pour une fois…). Les mots nous manquent pour décrire les émotions qui nous ont submergés durant cette prestation de Mørland et Debrah. Les larmes nous sont venues aux yeux et rien que d’y repenser… Nous avons toujours adoré A Monster Like Me, l’une des meilleures chansons de cette édition 2015, selon nous. Sa noirceur, sa dramaturgie, son lyrisme la font régner dans notre cœur. Mais ce jeudi, nous avons été frappés par la perfection de la mise en scène. Le visuel, inexistant, se concentre sur un ballet de caméras et le visage des deux interprètes. La délégation saint-marinaise aurait dû prendre des notes… La perfection, rien que la perfection et la parfaite alchimie entre Mørland et Debrah… Ce fut à notre avis, les premiers concurrents de cette demi-finale a pouvoir prétendre à une victoire, ce samedi. Le plan final nous ravit, au point qu’une fois la Norvège qualifiée, ce fut la première vidéo que nous allâmes revoir sur YouTube.

Le Portugal

Aimez-vous le latex ? Car il y avait dans cet ensemble porté par Leonor, comme un petit relent fétichiste… Conchita ne s’y est pas trompée, elle qui posa la question à la chanteuse portugaise… Mais revenons à nos moutons… La prestation portugaise nous a rappelé que l’Eurovision demeure bien, quoi qu’on en dise, un concours de chanson. Vous avez beau avoir un excellent visuel, une excellente présentation, une excellente chanteuse, d’excellents choristes, être excellent en tous points, si votre chanson ne vaut pas tripettes, vous n’irez nulle part. Há um mar que nos separa relève de cette catégorie : une chansonnette sans envergure. L’élimination du Portugal relevait donc plus de la certitude que du doute, malgré tous les efforts de Leonor. La moralité, nous la connaissons tous : mettez fin, pour l’amour de Dieu, à ce maudit Festival da Cançao. Ou au moins, ayez la bonté de le remettre au goût du jour…

La République Tchèque

The phantom of the opera is neeaaaar, inside my mind…. Andrew Lloyd Weber, c’est vous ? Vous êtes là ? Nous eûmes soudain l’impression d’être assis devant l’une des comédies musicales grandiloquentes du maître britannique. Ne montez pas sur vos grands chevaux : il s’agit d’un compliment sous notre plume. Marta et Václav mériteraient une immense carrière sur les scènes du monde entier, tellement leur voix et leur charisme sont impressionnants. Nous fûmes conquis par leur prestation parfaite d’Hope Never Dies. Nous eûmes tout de même un doute : n’était-ce pas un peu trop mélodramatique ? Le lancer de chaussures de Marta nous rasséréna : il y avait un certain second degré dans cette interprétation, parfaite par ailleurs. Leur élimination nous laissa dans l’incompréhension. Auriez-vous une explication personnelle ? Serait-ce géopolitique ? Et si ce morceau avait représenté la Russie ou la Roumanie ? Oui mais, les jurys ? Mystère…

Israël

Depuis le temps que l’on n’avait plus vu Israël en finale… Comme tout un chacun, notre cœur fit des bonds dans notre poitrine, une fois les noms de neuf premiers qualifiés dévoilés. Encore une élimination ? Non, pitié… Nous fûmes soulagés et heureux pour Israël et pour Nadav. Point à la ligne. Golden Boy n’a jamais été notre tasse de thé. C’est plaisant, c’est dansant, ça ne casse pas trois pattes à un canard. Vous allez nous rétorquer : c’est ça aussi l’Eurovision, des chansons légères, qui filent la frite et dont l’interprète se gondole sur scène. Certes, certes,… Nous vous laisserons voter pour Nadav et ses chaussures dorées. Nous nous réserverons pour des prestations plus arty.

La Lettonie

Justement, puisque nous en parlons, voilà notre prestation arty préférée de la soirée ! Aminata incarne à nos yeux, elle aussi, l’avenir du Concours : des artistes à l’univers alternatif, interprétant des morceaux pointus, dans un décor taillé à leur mesure. Bon, tous ne doivent pas forcément porter de robes-homard. Oui, la robe rouge d’Aminata nous a fait sourire. Sa prestation vocale nous a fait revenir à plus de sérieux. Quelle voix, quelle émotion, quelle perfection ! Nous avons été renversés sur notre canapé par sa puissance, sa richesse, sa force… Et que dire de Love Injected, l’une de nos chansons favorites. Nous avons succombé dès sa présentation au Supernova. Le suspense fut intense, et nous accueillîmes la qualification de la Lettonie avec une immense joie. Enfin, enfin ! Dire qu’il s’agissait-là d’un des cas les plus désespérés et les plus désespérants du Concours… Quel rétablissement ! Quelle remontée au sommet ! Aminata pour la victoire !

L’Azerbaïdjan

Nous ne l’attendions pas en cet instant, il nous a saisis par surprise : le fou-rire de la soirée ! Tout avait pourtant bien débuté : Elnur était apparu sur notre écran, une lune noire intrigante en visuel. Les premières notes de Hour Of The Wolf nous plongèrent dans l’atmosphère captivante de ce morceau. Puis, ils débarquèrent sur scène et ce fut fini, F-I-N-I. Qui donc ? Mais ces deux danseurs, pardi ! Quelle idée… À les voir se contorsionner en tous sens, nous fûmes pris d’un rire inextinguible. Nous nous mîmes à les imiter sur notre canapé, puis à pousser des cris de loups. Nos rires redoublèrent à coup de « wououh » et de « kaï kaï kaï ». Là-dessus, nous oubliâmes complètement ce pauvre Elnur et sa chanson et fûmes surpris de la fin de ses trois minutes. Bref, le gimmick avait totalement éclipsé le morceau, ce qui est un tort. Cou-couche panier, les danseurs !

L’Islande

Encore le Junior !? Mais ça suffit maintenant ! Après Saint-Marin, l’Islande s’y met aussi ! Raah… Durant trois très longues minutes (Einstein nous l’aurait confirmé : le temps est tout relatif en matière d’Eurovision), nous contemplâmes une ado pas encore revenue de sa phase princesse se balader sur scène dans son déguisement de carnaval, en chantonnant une médiocrité de sa composition. Pénible, pénible… Et la pauvre Hera Björk, appelée là en caution morale… À moins que ce ne soit pour chaperonner cette chère Maria… Comment diable les Islandais ont-ils pu élire pour cette gaminerie ? Nous eûmes au moins un motif de réjouissance : le passage à la trappe d’Unbroken au terme de la soirée. Suivant !

La Suède

Après le latex, le cuir. Aurions-nous l’esprit mal tourné ou les fétichistes sont-ils à la fête cette année ? Môns est bien venu à Vienne dans son pantalon fétiche, ce qui a notablement émoustillé le côté gauche de notre canapé. Quant au reste, qu’ajouter de plus ? Cette qualification s’apparentait, elle aussi, à une formalité administrative. Môns (oui, oui, nous écorchons son nom volontairement, par dérision, mais aussi par flemme de devoir à chaque fois insérer un caractère spécial) fut parfait en tout aspect. La victoire semble à portée de main pour la Suède, cette année. À moins que la Belgique… Laissez-nous rêver… Sur ce, la moitié gauche du canapé a été sommée de se tenir, sinon gare ! Douche froide et grève du sexe durant trois mois ! Non mais… Notez que la moitié droite aime énormément Heroes, mais à tout prendre préfère la robe-homard au pantalon de cuir…

La Suisse

Nos pauvres amis Suisses… Notre cœur a battu de concert avec eux durant toute la soirée. Mélanie a donné le meilleur d’elle-même et nous l’avons bien ressenti depuis Bruxelles. Sa prestation vocale était à la hauteur des meilleurs. Et nous avons compris les efforts investis dans sa présentation. Mais alors ? Où trouver la réponse à son élimination ? Certes, la Suisse devait affronter de sérieux concurrents, ce soir-là. Une idée lancinante nous tarauda sur notre canapé : et si c’était la mise en scène ? Time To Shine est une bonne chanson et certains se sont qualifiés avec pire que ça (re-coucou la Roumanie !). Mais la mise en scène n’aurait-elle pas péché par classicisme et par manque d’audace ? Nous nous sommes laissé dire que des roues de hamster géantes accomplissaient des merveilles…

Chypre

Ah, les années nonante ! Quelle décennie merveilleuse ! Nous y étions adolescents et en avons conservé les meilleurs des souvenirs, y compris musicaux : c’était la décennie des boy bands, c’était la décennie des ballades. Ah, Boyzone, East 17, les Backstreet Boys, Take That, Westlife,… Nous avons revécu tout cela durant les trois minutes de John sur scène. Même le titre de chanson, One Thing I Should Have Done, fleurait bon les nineties. L’ensemble était agréable à écouter et à regarder, mais jamais nous n’aurions décroché notre téléphone pour l’île d’Aphrodite. Imaginez notre surprise lors de l’annonce de sa qualification… Nouvelle incompréhension. Les téléspectateurs européens auraient-ils, eux aussi, revécu les plus belles heures de leur adolescence ? Enfin, vous me direz, nous savons à présent à qui la Grèce attribuera ses « douze points », samedi…

La Slovénie

Ce casque, ces écouteurs, ils sont devenus un mode de vie à part entière. Vous aurez noté que la caméra a soigneusement évité de faire un gros plan sur le fil pendouillant dans les jupes de Marjetka… Loin de nous l’idée d’être pusillanimes, mais cet ensemble mériterait d’être qualifié de « maniériste ». Beaucoup de manières et de chichis, scéniquement ET vocalement, pour enrober une chanson dont nous n’avons jamais été de grands fans. La qualification slovène ne nous a pas surpris outre mesure. Les hipsters ont dû être nombreux devant leur poste. Là-dessus, vous allez nous haïr, nous maudire, nous conspuer, nous en prenons le risque : l’annonce de leur passage en première place, ce samedi, nous a réchauffé le cœur. Ils ne devraient pas venir troubler outre mesure notre soirée. Et avant que vous ne saisissiez votre clavier pour nous agonir dans vos commentaires, nous vous rappelons que notre opinion n’engage que nous, c’est-à-dire un petit canapé perdu dans l’immensité de la capitale belge.

La Pologne

Parlons-en de notre canapé. Il s’est à nouveau divisé sur Monika, sa chanson, son message et cette question existentielle : doit-on prendre en compte des facteurs extérieurs au moment d’établir son jugement et son vote ? La moitié droite choisit de répondre par la négative et décréta que nous étions à un concours de chanson, que In The Name Of Love n’était qu’un morceau banal et déjà mille fois entendu, sans originalité, ni envolée et que donc, il était hors de question de le soutenir. La moitié gauche s’enflamma, fut touchée par l’histoire personnelle de la chanteuse, son handicap, sa détermination et décréta qu’elle méritait tous nos encouragements. Éternel débat eurovisionesque, sans cesse recommencé… La qualification de Monika nous partagea à nouveau entre surprise à droite et satisfaction à gauche. Accordons-lui le point de la diversité : la cause des minorités progresse grâce à la Pologne.

Aurions-nous détecté une récurrence dans la proclamation des qualifiés ? Officiellement, les annonces se font de façon aléatoire. N’empêche que ces dernières années, le schéma narratif a souvent été le même : les grosses surprises au début (Albanie, Pologne…) ; les attendus au milieu (Russie, Suède,…) et les très attendus à la fin (Belgique, Israël,…), histoire de ménager un insoutenable suspense. Bon bref, nous avons désormais nos finalistes. Ils ne nous restent plus qu’à ronger notre frein en attendant vingt-et-une heure. Dieu que cette journée s’annonce longue ! Depuis Bruxelles, nous vous embrassons tous, vous souhaitons la meilleure des finales possibles et vous remercions à nouveau pour votre fidélité ! Soyez heureux et votez pour nous ! Nous nous retrouverons de l’autre côté pour le dernier épisode de notre chronique. Alleï Loïc ! Alleï la RTBF ! Alleï la Belgique !