Cette deuxième demi-finale conclue, place aux répétitions générales de la finale ! Voici le programme de ce vendredi 21 mai :

  • 13h – 16h40 : première répétition générale de la finale
  • 21h – 00h40 : deuxième répétition générale de la finale, avec vote des jurés

Pour suivre en direct ces deux répétitions, retrouvez-nous sur notre fil Twitter.

Cet article, lui, sera mis à jour au terme des deux diffusions. Vous y retrouverez la description de la finale, ainsi que mes commentaires personnels (qui n’engagent que moi) aux sujets des prestations des finalistes.

Première répétition générale de la finale

Ouverture

La vidéo introductive nous montre Duncan Laurence et d’autres personnes répétant, se préparant et faisant route vers Rotterdam. Des lumières montent dans le ciel de toutes les capitales d’Europe et se réunissent en une boule de feu jusque l’Ahoy. Nous entrons dans l’Ahoy.

L’ouverture de cette finale est évidemment le grand défilé des drapeaux. Pieter Gabriel est installé sur une plateforme, derrière l’écran LED ouvert. Les candidats franchissent les deux portes géantes et saluent. Les drapeaux nationaux apparaissent sur les deux dites portes.

Chantal, Jan et Edsilia apparaissent sur scène et chantent une reprise de « Venus ». Le défilé des finalistes se poursuit à rythme soutenu. Dadi et Gagnamagnid apparaissent dans une vidéo. Nikkie prend la parole, tandis que la scène s’enflamme et les danseurs effectuent une chorégraphie. Le défilé reprend ensuite jusqu’à sa fin.

Les quatre présentateurs reviennent en scène. Edsilia est en bleu et argenté. Chantal en doré. Jan en bleu. Et Nikkie en bordeaux. Passage obligé, nos présentateurs détaillent la procédure de vote.

Chypre

Nous retrouvons Elena allongée de tout son long sur la scène, avant que de se relever et d’entreprendre sa chorégraphie, aux côtés de ses danseuses. Une nouvelle prestation convaincante pour Elena, qui ouvre ainsi de manière dansante et rythmée la finale. De quoi nous plonger immédiatement dans l’ambiance de l’Eurovision. Vocalement, c’est tout petit, cet après-midi. Mais les plaisirs visuel et musical du spectacle demeurent intacts. La scène s’enflamme pour le final de la chanson. Un beau classement attend Elena au terme de la soirée, ainsi qu’un succès commercial assuré. Elle aura tout gagné de sa participation à cet Eurovision 2021.

Albanie

Anxhela est une immense chanteuse. Elle le prouve dès la première note. Son visuel est suffisamment spectaculaire pour marquer les esprits. La mise en scène est réduite à sa plus simple expression. C’est littéralement un seule-en-scène. Anxhela et sa chanson. Une démonstration vocale qui semble avoir plu aux jurés et aux téléspectateurs. Anxhela nous régale d’une autre prestation magistrale. Elle élèvera le niveau vocal de cette finale. La perspective d’un classement aussi brillant me semble plus incertaine. Nous retrouverons bientôt Anxhela au FiK, sous le sapin. Elle nous offrira un autre très beau Noël et nous serons les plus heureux !

Israël

Légère interférence sonore, qui n’empêche en rien Eden de débuter magistralement sa prestation. La chanteuse nous délivre une nouvelle fête pour les oreilles. Et tandis qu’elle gagne l’avant-scène avec ses danseurs, l’ambiance revient au sommet dans l’Ahoy. Trois minutes de divertissement léger et de qualité, le condensé et le résumé de l’Eurovision. Sifflets atteints ! Je me demande quel score cela vaudra à Eden… Le suspense reste entier…

Belgique

La caméra fond sur Geike que nous retrouvons avec un plaisir sans cesse renouvelé. La chanteuse est encore une fois remarquable. Sa prestation vocale donne âme et force à ces trois minutes. Du grand art et l’une des plus solides et sérieuses propositions musicales de cette édition. À montrer à tous les contempteurs du Concours. Le classement final de la Belgique demeure lui aussi difficile à prédire. Cela augure d’un intense suspense.

Russie

Manizha demeure toujours autant investie et forte. Sa présence scénique est l’une des plus marquantes de cette édition 2021. Une étoile est née, littéralement. Quoi qu’il arrive, Manizha marquera de son empreinte les participations russes au Concours. Elle nous démontre que la télévision publique et les téléspectateurs russes sont en quête de nouveauté. Ce message porté par la chanteuse et sa chanson trouvera certainement un écho parmi les téléspectateurs, ce samedi. Une belle surprise demeure possible pour la Russie.

Malte

Destiny marquera elle-aussi de sa figure et de sa voix, les participations maltaises à l’Eurovision. Ses trois minutes sont parmi les plus joyeuses et les plus énergiques de cette finale. Un régal ! La prestation vocale de Destiny est à nouveau parfaite. Elle ne comporte cependant pas la rage de vaincre de celle de mardi soir. Destiny nous a prouvé que cette victoire, elle la désirait plus que tout et qu’elle était prête à l’impossible pour la décrocher. Vous la retrouverez demain soir dans cet état d’esprit. Et à mon avis, elle offrira à Malte l’un des, si pas, le meilleur résultat de son histoire au Concours.

Portugal

Ah, l’Eurovision d’avant l’invention de la télévision couleur… C’était quand même le bon temps ! Une scène, un micro, un rideau, une chanson et la magie opérait. Pedro et ses amis font perdurer cet esprit, mais en le renouvelant avec un certain bonheur. Ils nous offrent une autre interprétation inspirée et convaincante de leur chanson. Quel résultat les attend samedi soir ? Qui sait ? À mon sens, les revoir en finale est déjà une victoire en soi. Ils auront l’occasion de se présenter à l’Europe et au monde, la meilleure chose qui soit.

Serbie

Ceci dit, l’Eurovision du XXIe siècle, avec débauche de lumières, d’effets visuels, de chorégraphie, de cheveux, de pyrotechnie, le tout sur une chanson effrénée, c’est bien aussi. La preuve ! Notre trio de choc explose à nouveau d’énergie sur la scène de l’Ahoy. Leur prestation parcourt toute la gamme de l’excès et de la réussite. Trop n’est jamais assez à l’échelle des Hurricane. Cela plaira à coup sûr. Pas de quoi chatouiller le podium, mais assurément la partie gauche du tableau. Juste récompense pour trois interprètes aussi talentueuses et investies.

Premier interlude

Nous retrouvons Nikkie et ses Eurofans sur YouTube et Instagram, dans le cadre de son challenge Eurovision. Le vainqueur est d’ailleurs couronné.

Petit message de Valentina, gagnante Junior 2020, en anglais, qui souhaite bonne chance aux concurrents.

Intervention de Jamala, Emmelie de Forest et Duncan Laurence qui nous montrent leur Micro de Cristal dans leur cadre domestique.

Passage en green room avec Jan et Chantal qui nous rappellent l’existence de l’application, des réseaux sociaux, puis qui lancent la suite.

Royaume-Uni

James est à nouveau juché sur son podium, entouré de ses trompettes de Jéricho. Vocalement, il nous offre une petite prestation, honnête sans plus. Ses danseurs le rejoignent. En réalité, ce n’est pas tant le décor, la mise en scène, la chanson ou James qui sont la source de cette impression de mollesse. C’est plutôt la réalisation. Ces trois minutes sont filmées assez platement. Beaucoup d’angles de contre-plongée et de plans longs qui anesthésient l’écran et le rendu visuel. Il aurait fallu là plus de rapidité, de dynamisme, d’enchaînements. Au final, une proposition honnête. Je doute qu’elle s’envole dans ce tableau de vote final.

Grèce

Apparition en violet sur violet. Stefania capte la caméra et l’attention, avant de gagner son monde virtuel et parallèle. L’ensemble est toujours aussi surprenant et réussi. À n’en pas douter, une grande carrière attend Stefania en Grèce, après le Concours. La voilà qui gagne le sommet de son podium invisible, une métaphore de sa fulgurance dans le vote final. Point d’erreur technique, cette fois. Retour à la réalité et final magistral de Stefania, désormais la coqueluche des Grecs et de l’ERT.

Suisse

La SRG SSR aura tout gagné de la sélection de Gjon. Et Gjon aura tout gagné de sa participation au Concours. Le voilà propulsé haut dans la galaxie des interprètes francophones. Avec cette mise en scène artistique, il renforce l’impact émotionnel et télévisuel de sa proposition. Il touchera les cœurs et offrira à coup sûr une très belle place à la Suisse. Au passage, qu’il est doux de voir un pays francophone retrouver son amour pour le Concours et y briller à nouveau, spécialement avec une chanson en français si belle et poétique.

Islande

Pas de variation, forcément, dans ces trois minutes islandaises. Il est décidément cruel que Dadi et ses amis aient ainsi été rattrapés par le virus dans la dernière ligne droite. Heureusement, ses chances demeurent intactes. Sa chanson et son interprétation plairont sans aucun doute au plus grand nombre et l’Islande grimpera jusqu’au sommet du classement.

Espagne

Oh moon of Alabama, we now must say goodbye… Je crains que ce ne soit là le sort qui attende Blas à l’issue de cette finale. Autant, lui chante magnifiquement bien. Autant, sa chanson demeure insipide. Rien là de mauvais, ni de ridicule, ni de honteux sur un plan musical. Non. Mais rien de particulier, d’audacieux, de drôle, de remarquable, de novateur, de prenant. L’on reste froid devant ces trois minutes. Là-dessus, quelqu’un nous pose littéralement là une lune GIGANTESQUE. Le plus géant des accessoires de l’histoire des accessoires à l’Eurovision. Envahissant pour le moins… Je ne prédis pas grand chose pour l’Espagne cette année.

Moldavie

Et c’est reparti pour un tour de plateforme rotative. Natalia marche littéralement vers nul part. À titre personnel, j’étais convaincu que c’est là que finirait sa participation. Mais apparemment, les téléspectateurs et les jurés y voient un élément qui m’est invisible et inaudible pour l’heure. Peut-être le déclic se fera-t-il dans mon esprit, demain soir. Qui sait ? Pour le reste, Natalia nous réplique sa prestation, de sa manière vaguement automatique et mimétique. Trois minutes hautement commerciales. Elle nous tient la note, encore une fois. Parfait pour les livres d’histoire du Concours. Sans doute pas pour la partie gauche du classement. Mais après tout, qu’en sais-je, au fond ?

Allemagne

L’on voudrait bien rire avec Jendrik et sa chanson. Mais en l’état, l’on rit plutôt de sa mise en scène et ses gimmicks visuels. Pas un bon départ en soi… Quoique… Jendrik nous offre sa meilleure prestation vocale jusqu’ici. Plus de perte de souffle, bien que l’énergie demeure au sommet. Voilà qui devient intéressant… Décidément un pari très risqué. Le public aimera ou se gaussera. Il n’y aura pas de milieu. Vous retrouverez l’Allemagne tout en haut ou tout en bas du classement final.

Finlande

Blind Channel remet le feu à l’Ahoy et l’emplit de son énergie rageuse. Joel et Niko perdurent dans leur hargne et leur raucité. Opération coup de poing en cours ! Le groupe trouvera assurément son public, demain soir, tant le nu metal reste un genre musical apprécié. Voilà de quoi redonner quelques couleurs à la Finlande, à la peine ces dernières années.

Deuxième interlude

Nous retrouvons Edsilia, du côté des cabines des commentateurs. Elle entre dans la cabine des commentateurs danois, Henrik Milling et Nicolai Molbech, et discute avec eux. Edsilia passe à la cabine des commentateurs russes, Yuri Aksyuta et Yana Churikova. Nous retrouvons ensuite Jan et Chantal sur l’avant-scène, qui se remémorent les charmes de l’Eurovision à l’ancienne, avec un orchestre, puis lancent la suite.

Bulgarie

Nous replongeons immédiatement dans l’univers enchanteur de Victoria, scandé par le balancier des heures et le sable du temps. L’univers flotte sur un rocher et est charmé de cette voix unique. Victoria nous offre une autre prestation enchanteresse de sa ballade. Sa mise en scène accomplit des miracles. Nous sommes emportés dans un monde de douceur et de nostalgie. Trois minutes sur les ailes desquelles la Bulgarie s’envolera pour gagner les hauteurs du classement, voire même le podium final.

Lituanie

Ah, être Vaidotas pour un jour, pour une heure… Le voilà qui fissure l’écran de son premier regard et enchaîne avec une autre prestation emballante et inspirée de sa chanson. Assurément les trois meilleures minutes offertes par la Lituanie à l’Eurovision. Aucune seconde de répit et rien que la perfection à tous les plans. De quoi marquer les esprits et doubler la concurrence. L’objectif de la LRT est d’égaler au minimum son meilleur résultat, sa sixième place en 2006. Cela demeure du possible et de l’accessible pour Vaidotas et ses comparses.

Ukraine

Le soleil se couche derrière Kateryna et son groupe. Nous passons dans une réalité alternative. Le mélange entre éléments traditionnels et futuristes opère à l’écran. Kateryna nous offre une nouvelle prestation habitée et remarquable. Ce n’est plus de l’Eurovision, c’est de l’art contemporain. De quoi assurer à l’Ukraine une place parmi les premiers. Je m’interroge sur les chances de victoire de Go_A. Serait-ce possible ? Le doute m’habite. Mais cette édition 2021 est tellement incertaine et surprenante que pourquoi pas ?

France

Une scène, un micro, une chanteuse, une chanson. Nous revoilà du côté de l’Eurovision à l’ancienne. Mais du bon côté. Du côté classieux et émouvant. Barbara magnétise à nouveau la caméra. Elle nous offre une autre prestation magistrale, habitée, passionnée et passionnante. Barbara est entière dans Voilà et nous le prouve encore une fois. Voilà qui plaira au plus grand nombre. Les jurés albanais en rugiront de plaisir. Les téléspectateurs retrouveront leur plaisir intact des Eurovision à l’ancienne. Barbara mènera la France jusqu’au podium, voire à la victoire. La concurrence est rude, nous le savons. Mais elle a tout en elle pour triompher, demain soir.

Azerbaïdjan

Samira me fascine. Ces trois minutes me fascinent. Je pourrais les regarder en boucle durant des heures. Un plus ou moins subtil alliage entre premier et second degré. Du nanan ! La prestation vocale de Samira est à nouveau des meilleures. L’énergie, la musique, le visuel se combinent pour trois minutes de joies eurovisionesques sans arrière-pensées. Samira ne repartira sans doute pas avec le Micro de Cristal, mais du moins avec mes remerciements de m’avoir autant diverti durant plusieurs mois.

Norvège

Oui. Encore. Jusqu’au bout. Jusqu’au bout du bout. Parce qu’il en faut bien une et parce que c’est celle-là, la chanson qui m’aura le plus cassé les noisettes cette année… TIX demeure constant dans l’excellence de ses interprétations. Sa chanson continue d’ouvrir toutes les portes ouvertes musicales passant à sa portée. Qu’ajouter de plus ? Au vu de mes sentiments personnels à son endroit, je vois parfaitement Fallen Angel crouler sous les points et offrir à la Norvège un excellent résultat. Rendez-vous demain soir !

Pays-Bas

Problème d’affichage. Mais Jeangu enchaîne sans hésiter, confiant et sûr de lui. Il est plus incarné que jamais sur la scène de l’Ahoy et nous offre une autre prestation forte et portante. Jeangu porte une nouvelle fois sa chanson avec conviction et talent. Trois minutes pertinentes et désormais, parfaitement au point. Jeangu en sera récompensé à coup sûr.

Italie

Les portes de l’écran s’ouvrent et nous rejoignons Damiano sur la scène, puis devant le podium d’Ethan. Aussitôt, l’ambiance y est. Aussitôt, le téléspectateur est électrisé. Nouvelle prestation enflammée et déchaînée du groupe. Une réussite artistique, musicale, vocale et scénique complète. Ce n’est plus l’Eurovision. C’est un véritable spectacle rock à un festival dédié. La victoire vole à tire-d’aile vers Måneskin. Damiano survole sa prestation avec brio et rage. La scène s’enflamme. Je regarde trois minutes de cristal, de celles dont on fait les vainqueurs. Oui, décidément, une victoire italienne demain soir ne sera ni une surprise, ni un regret…

Suède

Hmmm…. Difficile de succéder à Måneskin. Très difficile. Et je réalise soudain que Tusse en souffrira. Voices apparaît soudain tout lisse et incolore après Zitti e buoni. Qui a dit baiser de la mort ? Tusse est impeccable. La mise en scène le met en valeur. Tout semble a priori rouler pour un mieux. Mais en cet instant précis, je vous l’avoue : je ne pense plus qu’à Måneskin. L’impression de la victoire italienne s’est soudain gravée dans mon esprit et je ne parviens plus à l’ôter. J’en oublie Tusse, malgré qu’il irradie à l’écran. Trois autres minutes suédoises réussies. Mais l’impression reste qu’après l’Italie, la soirée est conclue. Le vainqueur est passé et l’on a plus rien à attendre d’autre. Marquant…

Saint-Marin

Ainsi se terminera ces prestations : sur une image de madone byzantine. De quoi frapper les esprits. Senhit nous emporte aussitôt dans sa mécanique sans trêve. La scène s’enflamme. Senhit demeure égale à elle-même, c’est-à-dire excellente. Elle parcourt ses trois minutes avec enthousiasme et joie de vivre. Flo Rida la rejoint, comme attendu. La scène s’enflamme pour un final final. Conclure ainsi avec Senhit et Flo Rida est une parfaite idée. Et cela permettra à Saint-Marin de décrocher une belle place au tableau conclusif.

Entracte

Première partie : Music Binds Us. Nous voyons un jeune homme frapper à la fenêtre d’une jeune fille et lui déclarer son amour. Elle se défenestre dans ses bras et ils s’enfuient en tram, poursuivi par le père en colère de la jeune fille. Le tram, décoré aux couleurs de l’Eurovision, traverse Rotterdam. La foule grandit et le suit jusque sur le pont Érasme.

Afrojack apparaît tranquillou. Le pont s’illumine, l’orchestre joue et Wulf entre en scène à son tour. Remix d’Afrojack, l’ambiance monte d’un cran. Les danseurs entament une chorégraphie, tandis que la ville s’illumine. Nous repassons sur la scène, aux côtés de Glennis Grace. Un effet spécial donne l’impression que la dite scène est désormais posée sur le pont Érasme. Impressionnant. Des danseurs rejoignent Glennis sur scène pour un final épique. La chanteuse réalise une prestation vocale magistrale. Renversant !

Deuxième partie : quelques vidéos. Tout d’abord, un nouveau tutoriel Eurovision de Nikkie, consacré à la procédure de vote. Compilation du meilleur du pire des porte parole, compilation des bourdes et erreurs de la procédure de vote et compilation de la joie des vainqueurs face caméra.

Nikkie apparaît en coulisses, pour une vidéo sur les coulisses de cette organisation néerlandaise. L’on voit un accéléré du montage de la scène, des essais techniques, des répétitions et des demi-finales.

Autre vidéo : Edsilia Rombley voyage à travers Rotterdam aux côtés d’anciens vainqueurs. En l’occurrence, Ruslana, Niamh Kavanagh, Anne-Marie David et Izhar Cohen.

Autre vidéo retraçant l’histoire du Concours et en montrant les changements, puis remerciant les Eurofans pour leur présence et leur soutien et les encourageant à entretenir la flamme du Concours.

Troisième partie : Rock The Roof. Nous débutons avec Måns Zelmerlöw et Heroes, sa chanson gagnante 2015. Le petit bonhomme animé est également de la partie. Ensuite, Teach-In, vainqueurs 1975 pour les Pays-Bas, réunis pour la première fois depuis quarante ans. Ensuite, Sandra Kim, la gagnante belge 1986, et son mythique J’aime la vie, revisité à l’aune de notre époque. Ensuite, Lenny Kuhr, gagnante néerlandaise 1969, avec De troubadour. Ensuite, Helena Paparizou, gagnante grecque 2005, avec My Number One. Enfin, Lordi, gagnants finlandais 2006, avec leur mythique Hard Rock Hallelujah. Impressionnant, très réussi et rappelant tant de bons souvenirs.

Quatrième partie : Duncan Laurence pour sa reprise d’Arcade et son nouveau single Stars. Le chanteur ayant été testé positif au Covid et placé en quarantaine, j’imagine qu’il s’agit d’un enregistrement de ses répétitions. Cela n’en demeure pas moins effectif. L’on jurerait que Duncan est présent sur la scène de l’Ahoy. Duncan chante au piano, dans le noir, entouré de lumières, comme s’il flottait dans l’espace. Un très beau numéro d’entracte.

Vote

Le décompte final est scandé par des danseurs, dans un ballet intitulé The Human Countdown. Les danseurs, habillés de bleu, forment les chiffres du décompte de leurs corps, sur un fond doré. Imaginatif et très réussi également !

Le faux vote du jury de cette répétition se conclut sur le podium suivant : Lituanie, Finlande et France. Le faux vote se conclut ensuite la victoire de l’Espagne, devant la Lituanie et la Norvège. La Russie termine dernière.

La doublure de Blas Cantó quitte la green room pour gagner la scène. Elle reçoit son micro en coulisses. La doublure monte sur la scène, entrant par les deux portes de l’écran de fond. Le Micro de Cristal lui est apporté. Elle remercie le public. Chantal, Edsilia, Jan et Nikki remercient les téléspectateurs et introduisent à nouveau le vainqueur pour la prestation conclusive.

Conclusion

Quelle impression personnelle me reste-t-il de tout cela ? En toute franchise : une victoire de l’Italie. Qui m’a donné envie de voter pour eux et rien que pour eux ? Måneskin. J’en suis moi-même surpris.. Dieu merci, je ne serais pas le seul à voter demain. Nous serons des millions à envoyer nos voix. De votre côté, votez ! C’est encore là le plus important.

Le jeu demeure ouvert. Mes changements d’avis reflètent la réussite musicale et artistique de cette édition 2021. Elle comporte beaucoup de propositions dignes de remporter la victoire. L’émotion du moment jouera en outre un rôle clé. Comme toujours, tout dépendra de l’instant T, de l’interprétation en direct, demain soir. C’est le merveilleux de l’Eurovision : rien n’y est écrit avant l’attribution du dernier vote.

Deuxième répétition générale de la finale

Ouverture

La bande-son est le Venus de Shocking Blue. La Grèce, la Finlande et la Lituanie sont particulièrement ovationnées. Tout comme la France, l’Ukraine, La Norvège et les Pays-Bas.

Chypre

Vous connaissez les paroles par cœur. Moi aussi. Sortez vos tacos et votre tamale et en route pour trois minutes délicieuses dans l’enfer d’Elena. Un enfer pavé de bonnes intentions musicales. Voilà de quoi débuter pour un mieux cette finale. Ambiance immédiate pour proposition commerciale et calibrée. Mais l’Eurovision s’apprécie aussi pour ces numéros télégéniques. Elena est à nouveau au mieux de sa forme vocale. Elle emplit la salle et la caméra de son charisme et de son visuel léché comme une sucette de Belzébuth. Comme dirait l’autre : pour une fois, les douze points de la Grèce seront mérités.

Albanie

Explosion de poumons et de fumée virtuelle. Anxhela est dans la place ! Attablez-vous pour un festin auditif de trois minutes durant lequel notre Eurodiva albanaise nous donnera une leçon de chant. Les jurés albanais seront fiers d’elle. Et à juste titre. Anxhela nous offre une autre merveilleuse prestation vocale de sa chanson de Noël, si Fikesque : une ballade qui coche toutes les cases de l’albanité. Anxhela rentrera à Tirana auréolée de cette nouvelle couronne glorieuse. Elle y poursuivra sa carrière triomphante. Et ces trois minutes resteront dans son palmarès comme un sommet professionnel et personnel.

Israël

Une vive ovation accueille Eden à l’entame de sa chanson. De la pénombre à la lumière, guidée par la voix unique de la chanteuse que ses danseurs encadrent en rythme. Une leçon : comment transformer une démo qui fait grimacer, en trois minutes hautement réjouissantes, télévisuelles et eurovisionesques. Eden parcourt toute la gamme des sourires, des notes et des néons sur l’avant-scène. L’ambiance revient à son sommet. L’on se trémousse sur son canapé. Eden restera également dans les mémoires pour sa grâce, sa spontanéité et ses fameux sifflets, à nouveau atteints sous les vivats du public. Encore une concurrente qui aura tout gagné de sa participation à l’Eurovision.

Belgique

Changement de salle, changement d’ambiance. Nous sommes à l’AB, à Bruxelles, pour un showcase intimiste du groupe. Tout le gigantisme qui les entoure disparaît au profit d’une prestation proche et feutrée. Au plus près d’Hooverphonic et de Geike, nous savourons trois minutes sans aucune comparaison possible au sein de cette finale. Trois minutes de belle musique et d’interprétation parfaite. Voilà qui restera également comme l’un des hauts faits de la Belgique à l’Eurovision et que l’on montrera dans toutes les compilations à venir. Geike concentre la lumière sur elle et emporte le public dans un voyage de trois minutes qui se conclut sous les vivats du public, conquis.

Russie

Le public applaudit en rythme aux premières strophes de Manizha. Effet garanti et popularité au sommet, tandis que la chanteuse sort de sa robe et fait déferler son énergie en vague sur la scène. Manizha repartira peu vraisemblablement avec le Micro de Cristal. Mais elle demeurera dans les mémoires et les cœurs pour avoir osé. Osé cette chanson, osé ce message, osé s’affranchir des clichés. Et tandis qu’elle mène à son terme une autre prestation brillante, l’on se prend à espérer que les prochaines propositions russes ressemblent toutes à ces trois minutes, riches et prenantes.

Malte

Destiny est saluée par une salve de bravos. Elle envahit l’écran de sa voix et de sa présence hautement charismatique. Elle retient l’attention de manière complète et entière. Destiny nous offre une autre prestation pleine de force, de conviction et de joie. L’Eurovision dans ce qu’il a de plus passionnant et de plus admirable. Le public est en délire, tandis que Destiny soulève le plafond de sa voix. Les étincelles relèvent encore ces trois minutes irrésistibles et imparables. Destiny ne démériterait pas de la victoire. Une grande chanteuse est née !

Portugal

De retour à Copenhague en 1964. Le Portugal fait ses débuts, mais tous les regards sont tournés vers Gigliola Cinquetti… L’illusion est presque parfaite dans cette entame en noir et blanc. La couleur nous ramène à Rotterdam, en ce mois de mai 2021. Pedro porte haut les couleurs portugaises avec cette chanson qui touchera les cœurs des spectateurs et des jurés. L’on comprend pourquoi le public portugais s’est pris de passion pour eux, lors du dernier Festival da Canção. Un choix judicieux qui enrichira le parcours lusitanien au Concours. Trois belles minutes.

Serbie

C’est que l’on en redemande de ces trois minutes serbes ! Notre trio de choc appuie d’emblée sur le champignon et file plein gaz dans sa prestation littéralement échevelée. Nous sommes à Belgrade dans un nightclub où l’ambiance est à son sommet. Tout va vite, trop vite. Le groupe en impose de sa voix et de ses poses. Ah, avoir encore autant de cheveux à mon âge… Le trio gagne l’avant-scène sous les feux scintillants de sa boule à facettes. Grosse envie de me lever et de danser ! L’Ahoy rugit de plaisir pour un final magistralement enlevé ! De quoi plaire !

Royaume-Uni

James et les trompettes géantes. Cela sonne comme un titre de film d’animation. Si seulement cela en avait la qualité de réalisation. James porte une bonne chanson. Il chante très bien. Le podium, les lasers, les danseurs, ma foi, pourquoi pas. Mais pourquoi est-ce filmé aussi platement ? Et pourquoi ai-je l’impression d’être à Oslo en 2010 ? La délégation britannique manque une occasion. L’on fredonne en battant la mesure de son pied. Laser et pyrotechnie. Mais cela filmé en plan large, de manière molle et aléatoire. Une belle prestation de James. Doigts croisés pour demain.

Grèce

Le public porte Stefania de son enthousiasme. Du violet à l’ultraviolet. De la réalité à la réalité virtuelle. Stefania passe de l’autre côté du miroir, pour un autre visuel réussi. La voilà qui escalade son podium invisible. La tête tourne, tandis qu’elle maintient sa prestation vocale au sommet. Le public est conquis. Une élévation sur fond vert. De retour sur la scène de l’Ahoy, Stefania conclut avec assurance et brio sa prestation. Elle en reçoit une nouvelle ovation. Un succès sur son sol natal !

Suisse

Gjon reprend sa prestation arty et hautement scénographiée. Son décor flotte dans un entre-deux spatial. Lui-même est entre deux mondes. Voilà qui plaît au public qui l’ovationne. Une nouvelle prestation vocale magistrale. L’une des plus belles voix masculines de cette édition 2021. Gjon ouvre son cœur et se présent tel qu’il est, tandis que son décor se sépare. Le final est remarquablement exécuté et chanté, mieux que jamais. Un impact majeur. Le public hurle de joie. Les jurés albanais doivent être évanouis de bonheur en cet instant. De quoi toucher la victoire !

Islande

Probablement la plus vive et la plus longue acclamation jusqu’ici pour Dadi, un redoutable concurrent. Même en son absence, même en différé. Vous dire à quel point il est génial ! Ceci étant posé, je suis à court de descriptif. Rien ne change. Vous l’avez vu jeudi : cette prestation enregistrée est excellente, une consolation dans tout ce malheur et cette poisse. Le public de l’Ahoy ovationne le groupe. Un succès populaire. Le final touche le génie nerd et emballera plusieurs continents, demain soir, à n’en pas douter.

Espagne

Les mots me manquent. Non pas que je sois ébloui et bouché bée. Non. Juste que je ne sais plus que dire sur ces trois minutes de ballade moins émouvante que les autres, de mise en scène moins élaborée que les autres et de visuel étrangement pensé. Je veux dire, une lune GIGANTESQUE ? Si GIGANTESQUE que l’interprète disparaît à l’écran ? Blas est remarquable dans son interprétation. Mais il n’éclipse toujours pas cette bon de dieu de lune. Rendez-vous une autre année pour l’Espagne…

Moldavie

Je revois cette prestation pour la 21.657e fois et rien n’y change. Il y aurait eu moyen de nous arranger une petite mise en scène bien drolatique. Sauf que non. Tout est littéral à mourir. D’un autre côté, je critique, je critique, mais elle s’est quand même qualifiée, preuve que ces trois minutes ont plu et replu. Et que des milliers de personnes à travers 20 pays ont décroché leur téléphone. Un petit mystère à mon échelle, tandis que Natalia pousse ses poumons à l’extrême pour sa note du Guinness des Records, un gimmick en soi. Le public l’applaudit. Bravo à elle !

Allemagne

Jendrik a une façon bien à lui de gagner la sympathie. On l’aime au premier regard. Et je l’aime encore plus depuis qu’il nous offre des prestations justes et non essoufflées. Bref, depuis cet après-midi. Que penseront les téléspectateurs de cette main géante et de ce visuel chargé ? Hmmm… À défaut, Jendrik et sa main seront récupérés par les bêtisiers du dimanche. Il se dégage de ces trois minutes beaucoup de bonne humeur, d’énergie et de joie. Mais le doute m’habite… Réponse demain soir.

Finlande

Voilà qui tranche nettement avec la proposition allemande. Blind Channel renverse l’ambiance et nous balance sa rage au visage. Opération coup de poing ! Uppercut à l’estomac ! Une autre prestation réussie. Les jeunes des années 2000 revivront les meilleures années de leurs vies. Joel et Niko éructent, mais avec justesse et rythme. De quoi secouer le cocotier du Concours. Une proposition finlandaise qui redonnera du lustre et du panache au pays, à la peine ces derniers temps. Le public de l’Ahoy est conquis et hurle à qui mieux mieux.

Bulgarie

Le tic-tac du temps nous ramène à Victoria et à son rocher. Le reste du monde s’efface et se concentre sur cet espace réduit. Victoria égrène sa superbe ballade. Une autre très belle prestation vocale. L’une des plus belles prestations de cette édition 2021 et un remarquable travail de la part de la délégation bulgare. Trois minutes de perfection eurovisionesque qui seront récompensées au tableau final. Voilà qui restera l’un de mes meilleurs souvenirs de la Bulgarie à l’Eurovision. Victoria est bouleversante de sincérité et de vérité. Elle reçoit la vaste ovation qu’elle mérite plus que toutes.

Lituanie

Ovation prévisible pour Vaidotas, tandis que le public scande de ses mains le rythme de Discoteque. Les vivats se poursuivent, tandis que le groupe entame son refrain. Trois autres minutes d’une redoutable efficacité et l’un des sommets de la Lituanie à l’Eurovision. Encore un pays à placer la barre haut et à briller au firmament. The Roop n’a délivré que des prestations de premier rang. C’est à nouveau le cas ce soir. Nous sommes emportés par ce vortex d’énergie et de mouvement. Ah, où est mon téléphone ? Le public applaudit à tout rompre, tandis que le final voit Vaidotas plus sûr de lui que jamais. De quoi envoyer la Lituanie droit vers le sommet.

Ukraine

Le public est bouillant ce soir. Go_A reçoit une ovation d’emblée. Kateryna captive de sa voix unique, tandis que le visuel percute l’œil. Le rythme s’accélère et j’en perds mon clavier, tant tout ceci est fascinant et se contemple avec un plaisir renouvelé. L’une des meilleures propositions ukrainiennes de ce siècle (n’ayons pas peur des mots). Le final frénétique transcende l’Ahoy et le public qui hurle de joie. Même la green room accorde une ovation debout aux candidats ukrainiens.

France

Le public applaudit Barbara, tandis que l’Ahoy disparait entièrement dans l’ombre. Barbara seule en scène. L’on oublie le reste. Vous savez, ce vaste barnum qu’est l’Eurovision. Barbara nous offre une autre prestation magique et magistrale. Force, passion, conviction, authenticité, émotion, fragilité, ne rien biffer… Les jurés albanais doivent en sortir leur mouchoir pour écraser une larme de joie musicale. Barbara est plus sincère et émouvante que jamais. Elle se donne. Elle est à nouveau Voilà. La caméra l’approche, ne la quitte plus. Barbara est incroyable. Probablement sa meilleure prestation de Voilà jusqu’ici. Elle reçoit une gigantesque ovation de la salle. Brillant, juste brillant.

Azerbaïdjan

Changement d’ambiance. Mais l’Ahoy est tout aussi enthousiasme. En route pour l’antichambre des 1001 nuits, aux côtés de Samira et de Mata Hari. Parce que l’Azerbaïdjan à l’Eurovision. Avec un peu de recul, je m’apercevrais du non-sens complet des paroles de cette chanson et de l’absence de raccord entre le visuel et les dites paroles. Mais non. Impossible de prendre du recul. Trois minutes jouissives comme pas permis. Du gros plaisir coupable bien fichu et que je fredonnerai sous la douche durant encore plusieurs décennies. Samira nous offre sa meilleure prestation vocale jusqu’ici. Le public est conquis et il y a fort à parier qu’ils seront nombreux dans ce cas, demain soir.

Norvège

Malgré tous mes efforts, je ne parviens pas à être conquis par cette chanson. Je suis tout autant étonné que nos lecteurs de la retrouver là. Mais TIX a un art consommé de détromper les Eurofans… Bref. Si vous aimez, vous serez aux anges. Si pas, ce sera un purgatoire musical de trois minutes. Voyons le côté positif : nous aurons découvert TIX, l’un des plus grands chanteurs norvégiens actuels. Quant à TIX, il aura gagné reconnaissance et confiance en lui, grâce à son parcours eurovisionesque. De quoi retourner en vainqueur à Oslo.

Pays-Bas

Jeangu est à domicile. Le public l’accueille avec ferveur. Plus confiant que jamais, le chanteur nous offre sa prestation la plus assurée jusqu’ici. Intense et prenant. Jeangu se donne tout entier, lui aussi. Il est ovationné par le public. Les trois meilleures minutes de son parcours eurovisionesque. À rééditer demain sans faute ! Les étoiles semblent plus alignées que jamais pour les Pays-Bas, tandis que l’Ahoy est plongée dans le délire complet.

Italie

Les portes de l’écran s’ouvrent devant Damiano. Le public hurle d’enthousiasme. Le chanteur salue et se lance dans une autre prestation passionnée et habitée. Ceci n’est plus l’Eurovision. Ceci est un concert rock authentique et chimiquement pur. C’est ce qui fait le génie de cette proposition, la distingue des autres et donne envie de voter pour elle. C’est différent, unique, atypique, inspiré, authentique, contemporain et intemporel. Cela ne ressemble à rien d’autre et pourtant cela parle terriblement. Le public est en transe. L’Ahoy est en feu. Et je me demande si les parieurs n’auraient pas raison. La RAI fait bien d’entamer déjà ses préparatifs pour l’an prochain…

Suède

Son de cornemuse. Nous retrouvons Tusse entre deux eaux dormantes. Diabolisme de la production : j’ai envie de réécouter Zitti e buoni. Désolé, pas désolé : Voices tombe à plat après pareille prestation. On s’accroche, on s’accroche, rien n’y fait. Comme cet après-midi, mon attention est retombée. Je n’écoute plus Tusse que distraitement, malgré une prestation vocale réussie et une mise en scène à tirée à quatre épingles. Le public applaudit Tusse, qui est aux anges. Je me demande comment tout cela tournera…

Saint-Marin

Vaste ovation pour la madone saint-marinaise. De quoi conclure en beauté les prestations de cette finale. Senhit parcourt la gamme des prestations enflammées et passionnées. Cela restera dans les yeux et les mémoires des téléspectateurs. Spécialement avec cette apparition de Flo Rida, comme chez lui sur la scène de l’Ahoy. De votre côté, vous aurez cette satisfaction particulière d’avoir vu le rappeur participer à l’Eurovision. Le final enflamme une ultime fois l’Ahoy. Le public est aux anges.

Vote

Le faux vote du jury de cette générale se conclut sur le podium suivant : La Norvège, la Lituanie et la France. Le faux vote se conclut ensuite la victoire de la Norvège, devant la France et le Portugal. Saint-Marin termine dernier.

Conclusion

Le choix sera vôtre, demain soir. Nombreuses sont les prestations de haute qualité qui mériteraient une victoire : Malte, la Lituanie, la France, l’Ukraine, l’Islande, la Bulgarie ou encore la Suisse. Toutes dans des genres différents. Ce qui est un grand bien pour le Concours et la diversité musicale. Cette édition 2021 aura riche, passionnante et pleine de belles découvertes. Vous y aurez rencontré des artistes qui vous accompagneront longtemps.

Quant à moi, à titre purement personnel, après avoir hésité et changé mille fois d’avis, mon cœur penche plus nettement pour l’Italie. Une victoire de ces pays déjà cités me comblerait également. Bref, quoi qu’il arrive demain soir, je ne serai pas déçu…

Sur ce, passez une bonne nuit et à demain pour le grand jour !

Crédits photographiques – UER