Nous passons aujourd’hui à la deuxième série des répétitions. La presse accréditée sera présente dans la salle. Voici le programme de ce jeudi 3 mai 2018 :

  • 11h -11h20 :  Azerbaïdjan
  • 11h25 -11h45 : Albanie
  • 11h50 -12h10 : Islande
  • 12h15 -12h35 : Belgique
  • 12h40 -13h : République Tchèque
  • Déjeuner
  • 14h05 -14h25 : Lituanie
  • 14h30 -14h50 : Israël
  • 14h55 -15h15 : Biélorussie
  • 15h20 -15h40 : Estonie
  • 15h45 -16h05 : Bulgarie
  • Pause
  • 16h30-16h50 : Macédoine
  • 16h55-17h15 : Croatie
  • 17h20-17h40 : Autriche
  • 17h45-18h05 : Grèce
  • 18h10-18h30 : Finlande

 

À nouveau, cet article sera mis à jour, au fil des publications. Vous y retrouverez les photos et les vidéos des répétitions, ainsi que mes commentaires personnels (qui n’engagent que moi). Nous vous souhaitons  déjà une excellente journée. Profitez-en bien et surtout, faites-nous part de vos impressions et de vos commentaires !

AZERBAÏDJAN

Une bien belle meringue pour débuter cet Eurovision 2018 ! Léger, blanc, sucré, manufacturé, suffisamment fade pour plaire au plus grand nombre, mais pas totalement insipide pour marquer les mémoires. À l’écran, c’est visuellement très beau. Aisel donne le meilleur d’elle-même.

Alors ? Alors, je me demande d’abord ce qu’elle vient faire dans cette galère. Elle est décidément à mille lieues de ses productions antérieures. Voilà le revers de la manufacture : il n’y a là rien de personnel, ni d’authentique. C’est Aisel, ce pourrait être une autre chanteuse, l’on ne verrait point la différence. Ensuite, XMH est générique, sans esprit, sans âme. Plus encore, c’est sans humour, ni second degré.

Entendons-nous bien : cela plaira, car très eurovisionesque, très télévisuel. Vocalement, c’est sans reproche. La qualification me donc semble possible, voire probable. Et elle se fera, je vous le parie, au détriment d’une proposition plus audacieuse et plus sincère, comme celle de l’Albanie, de la Lituanie ou de la Suisse.

Note personnelle : 7/10 pour la prestation – 5/10 pour la chanson – total = 12/20

ALBANIE

Tout l’inverse de la précédente ! Ici, l’on sent le particularisme, l’authenticité, la chanson écrite avec le vécu et les tripes. Mall est particulier, unique, distinct, très représentatif de la production rock albanaise et du Festivali i Këngës. Musicalement et artistiquement, il y a du contenu, de la valeur.

Sur scène, dans son biotope naturel, le morceau prend vie. Cela grâce à Eugent, à son charisme et à sa voix. Le chanteur est magistral et magnétique à la fois. Une bête de scène au sens le plus noble du terme et un excellent porte-drapeau pour l’Albanie. Oui, mille fois oui pour pareil interprète et pareille chanson chaque année.

Alors ? Cela reste typiquement albano-albanais. Nous dont les oreilles sont habituées à ce genre de morceaux, y entendons clairement l’intérêt et l’originalité. Nous qui suivons fidèlement le parcours de l’Albanie, savons qu’il s’agit de l’une de ses meilleures propositions. Mais les lambdas ? Mystère… C’est à mon sens le défi d’Eugent : séduire un large public. Il a tous les atouts en mains. Attention : la qualification sera ardue. Mais elle demeure possible. Vous me direz : tout est possible dans cette première demi-finale. Certes…

Note personnelle : 8,5/10 pour la prestation – 7/10 pour la chanson – total = 15,5/20

ISLANDE

Voix d’ange, chanson de purgatoire. Que dire de plus ? Nous sommes revenus des milliers de fois sur le cas islandais, l’avons retourné et trituré dans tous les sens. La conclusion est toujours demeurée la même : Ari chante magnifiquement bien. Il possède l’une des plus belles voix de cet Eurovision 2018… et l’une des chansons les plus plates et les plus tartes. Même Caruso, même Pavarotti ne parviendraient pas à se qualifier avec OC. Et la plus belle des mises en scènes, les plus beaux des sourires n’y changeront rien…

Alors ? Les carottes sont cuites pour l’Islande (et ce depuis deux mois déjà). Ari rentrera à Reykjavik, dès le 9 mai. Mais il rentrera la tête haute. Le doigt est plutôt à pointer en direction de la RÚV, qui doit revoir son approche et obtenir des chansons plus en phase avec l’air du temps.

Note personnelle : 8/10 pour la prestation – 4/10 pour la chanson – total : 12/20

BELGIQUE

Nous y sommes cette-fois et sans conteste : Sennek est vocalement au sommet de son art. Dans cet extrait, elle chante superbement ses notes les plus hautes, elle étale sa voix à nulle autre pareil avec aisance. Ce petit miracle est au service d’un morceau de premier ordre. AMOT exprime la quintessence de la scène musicale belge actuelle. Il est en ce sens parfait pour l’Eurovision : il est le miroir exact de la musique de notre pays, tout en possédant un attrait universel. Voilà qui plaira au plus grand nombre, tout comme l’ont fait avant lui City Lights, What’s The Pressure et Rhythm Inside.

Alors ? Alors, j’ai l’impression d’être revenu à Kiev. Cet extrait et les précédents ne m’ont encore convaincu qu’à moitié. Les correspondants sur place assurent que le résultat est très bien, mais il manque encore un indéfinissable je-ne-sais-quoi à mes yeux. Sans doute est-ce dû à la vacuité des lieux. Voir Sennek chanter seule dans un vaste espace inoccupé rend étrangement. Sans doute qu’avec la foule et la liesse, cela donnera au final tout aussi bien que Blanche l’an dernier.

Bref, je peine à respirer et je croise les doigts. La proposition belge est d’une qualité méritant la qualification. Ou alors il y aurait de quoi désespérer de l’Eurovision… Faites que la magie opère mardi prochain ! Faites, faites, dieux du Concours…

Note personnelle : 7,5/10 pour la prestation – 9,5/10 pour la chanson – total = 17/20

RÉPUBLIQUE TCHÈQUE

Tambours et trompettes : Mikolas est de retour ! C’est LA bonne nouvelle. La moins bonne nouvelle est qu’à cause de cette blessure au dos, le résultat convainc peu. L’on voit que le représentant tchèque n’est pas au mieux de sa forme. Vocalement, il navigue au-dessous de ses capacités habituelles. Aucune pierre à lui jeter, au contraire : il mérite le respect pour venir répéter, blessé. Scéniquement et visuellement, la délégation tchèque limite la casse au maximum. L’on sent hélas l’improvisation générale.

Alors ? Impossible de juger cet extrait et cette répétition. Les circonstances sont exceptionnelles. Allumez un cierge pour Mikolas et la République Tchèque, pour que le chanteur se rétablisse et que sa délégation parvienne à produire trois minutes de bonne tenue, à la hauteur de LTM. Car tout ce beau monde mériterait mille fois la qualification.

LITUANIE

En anglais, en anglais ! Fasse le ciel qu’elle nous chante bien cette dernière strophe en anglais ! Sur ce, je respire un grand coup et je me calme… La Lituanie tient avec WWO un concept marquant, non encore surexploité au Concours : la ballade romantique parlant d’amour éternel. Un message à portée universelle, emballé dans un morceau sobre et intimiste. De quoi se démarquer dans cette première demi-finale.

Ieva est radieuse et impeccable, comme elle l’a toujours été. L’extrait montre bien que terminer sur le pont est visuellement réussi. L’arrivée de son mari fera fondre bien des coeurs. Il y a apparement des hologrammes qui volent durant la prestation. Le produit final est abouti. Vocalement, c’est sans reproche.

Alors ? Moi, j’adore. En sera-t-il de même pour les jurés croates, les prépubères grecs ou les ménagères arméniennes ? A priori, oui. WWO s’adresse à toute personne ayant aimé au moins une fois dans sa vie, un public-cible très vaste. Partant de là, la Lituanie pourrait se qualifier. Par les voies les plus étroites… J’y crois un peu. Un tout petit peu.

Note personnelle : 8/10 pour l’interprétation – 8/10 pour la chanson – total = 16/20

ISRAËL

Netta est irrésistible. Comment ne pas succomber à sa folie, sa jovialité, son talent ? Son attrait me semble universel, susceptible de franchir les barrières des âges et des cultures. Le personnage est extravagant et donne envie de l’accompagner dans son univers fantasque et coloré. La chanteuse tue l’ennui comme personne cette année.

Toy est tout aussi joyeux et enlevé. L’extrait nous laisse entendre une prestation vocale au point. Voilà un morceau qui plaira à tous, particulièrement à ceux qui envisagent l’Eurovision comme une fête annuelle débridée où tous les excès sont permis. Bref, s’il y a bien une chanson dont je suis certain qu’elle se qualifiera, c’est celle-ci !

Alors ? À titre personnel, je la vois à toutes les places du podium de la finale… sauf à la première. Netta a déjà les Eurofans dans sa poche et a bien étendu sa couverture médiatique. Elle survolera donc la concurrence. Mais gagner ? Je ne sais… Je ne retrouve pas ici le grain d’extase supplémentaire de la finale israélienne. Ce soir-là, Netta s’est enflammée et a éclipsé ses concurrents. Ce n’est pas ce que je ressens ici, à titre personnel. Je la trouve plus lisse, plus contenue. À voir avec les Eurofans hystériques qui hurleront à ses pieds durant trois minutes, lors de la demi-finale. L’enthousiasme du public présent insufflera peut-être alors la démence absente de ces répétitions.

Note personnelle : 7/10 pour l’interprétation – 7/10 pour la chanson – total = 14/20

BIÉLORUSSIE

Une rose est une rose est une rose. Mais n’aurait-on point franchi là les limites du kitsch ? C’est la première pensée qui m’a traversé l’esprit en découvrant cet extrait : « Dieu que c’est kitsch ! » Du coup, je suis refroidi. Limite congelé… J’en viens à regretter le costume de lumière… En 2018, après 63 éditions de l’Eurovision, il m’avait semblé clair que l’émotion, le sublime, l’incroyable, le renversant indiquaient la direction à suivre en matière de mise en scène. Ici, Alekseev joue au fleuriste, dans une ambiance romantico-gothique. À mon avis, tout le monde s’en souviendra… mais pas pour les bonnes raisons. Notre représentant biélorusse se ménage déjà une place de choix dans les bêtisiers du Concours.

Quant au reste, vocalement, cela demeure dans la lignée de ses prestations précédentes. Forever penche désormais du côté de la ballade lacrymale. J’ai été convaincu, dimanche, l’espace d’un instant. Je ne le suis plus du tout désormais. Il n’y aura même pas d’alors, car je penche clairement pour la non-qualification. Mon sentiment général est celui d’une opportunité manquée pour la Biélorussie et d’un embarras persistant.

Note personnelle : 6/10 pour la prestation – 7/10 pour la chanson – total = 13/20

ESTONIE

Avec l’Estonie, je parcours le chemin inverse. J’étais moyennement convaincu. Je le suis à présent tout à fait. Je suis même impatient de découvrir l’intégralité de la mise en scène. De ce que l’on en voit, l’ensemble s’annonce télévisuel et eurovisionesque à mort. Mais dans le meilleur sens du terme.

Elina, quant à elle, est divine. Elle exerce une incroyable attraction sur les êtres. Devant elle, je suis comme Philippe V écoutant Farinelli. Plus rien d’autre n’existe, plus rien d’autre n’a d’importance. Voilà une autre concurrente dont je ne doute plus. Et en finale, nous devrions la retrouver à une excellente place. Je m’en réjouis surtout pour la télévision estonienne, après les deux camouflets subis en 2016 et 2017.

Note personnelle : 9/10 pour la prestation – 7/10 pour la chanson – total = 16/20

BULGARIE

Est-ce moi ou la bande-son est différente ? J’aime beaucoup, en tout cas ! Visuellement, cela s’annonce travaillé et sophistiqué. La Bulgarie nous concocte trois minutes mémorables. Bones acquiert ici un souffle épique encore inédit. Quant à Equinox, sur le plan vocal, c’est digne du podium. Sur le plan visuel, le séquençage des plans leur font gagner en cohérence. Pour la première fois, j’ai l’impression de regarder un vrai groupe et plus cinq chanteurs assemblés spécialement pour l’Eurovision.

Alors ? Alors, en route pour le podium de la finale, les enfants ! Depuis le début des répétitions, c’est la première fois que j’entraperçois un vainqueur. Ces 45 minutes m’ont totalement convaincu : oui, la Bulgarie peut prétendre à la victoire, selon moi. Cela serait une belle récompense pour ce pays, qui depuis 2016 nous gratifie chaque année d’excellentes prestations. Ceci étant dit, je demeure convaincu de la victoire française.

Note personnelle : 9/10 pour la prestation – 8/10 pour la chanson – total = 17/20

MACÉDOINE

Bis repetita (non) placent, pour ainsi dire. Voilà la seconde année consécutive que la Macédoine nous propose une excellente chanson, portée par des interprètes prometteurs. Et voilà la seconde année consécutive que cette belle construction s’effondre comme un château de cartes sur la scène du Concours. Les raisons en sont identiques : faiblesse vocale, prestation inconsistante et mise en scène simpliste. Jusqu’à hier, il me restait une lueur d’espoir. Elle vient de s’éteindre dans un grand courant d’air, soufflée par ce court extrait. Misère de misère macédonienne…

Alors ? À mon avis, il n’y a rien à espérer ici. La Macédoine ne survivra pas à cette première demi-finale. Regrettable et inévitable à la fois. Lot de consolation personnel : je réécouterai LAF avec autant de plaisir que « Dance Alone ». Mais uniquement en version studio…

Note personnelle : 4/10 pour la prestation – 8/10 pour la chanson – total = 12/20

CROATIE

Franka fait converger tous les regards vers elle. Elle irradie de beauté, de sensualité et d’assurance, parfait reflet de sa chanson. Sa robe plongera les spectateurs dans une délicieuse rêverie. De cet extrait, l’on peut juger de la qualité de sa voix et de son interprétation. Un sans faute magistral qui élève « Crazy » et marquera les esprits. Il y a quatre mois, quand Sakis avait évoqué Franka pour la première fois, je m’étais dit « Qui ? » Maintenant, elle demeurera gravée à jamais dans ma mémoire.

Alors ? Alors, elle est un peu perdue, seule sur cette vaste scène. Il n’y a aucune mise en scène particulière, rien, juste elle. Sur le plan « chanson », c’est amplement suffisant. Sur le plan « Eurovision », c’est un peu court. Un élément de surprise aurait été la cerise sur le gâteau. Je pronostiquerais plutôt une qualification, car voilà trois minutes musicales de qualité, malgré tout.

Note personnelle : 8/10 pour la prestation – 7/10 pour la chanson – total = 15/20

AUTRICHE

Cet extrait est bien trop court, hélas. 45 toutes petites secondes qui me font brûler d’envie de voir et découvrir le reste. La mise en scène s’annonce dramatique. Les effets visuels font mouche. Et puis, il y a Cesár… Quelle prestance, quelle présence et quelle voix ! L’Autriche a trouvé en lui le meilleur représentant possible. De ce bref aperçu, il excelle et nous promet une prestation vocale majeure. Il transforme NBY en or musical. Vivement mardi prochain que je puisse vider mon forfait en votant pour lui !

Alors ? À mon avis, l’Autriche se qualifiera. Je ne suis toujours pas convaincu par le costume de scène. Espérons que personne n’y fera attention, trop absorbé par le chanteur et son morceau. Et quoi qu’il arrive en finale, Cesár laissera de lui les meilleurs souvenirs.

Note personnelle : 9/10 pour la prestation – 9/10 pour la chanson – total = 18/20

GRÈCE

Encore un pays qui a fait l’économie d’un scénographe. Non pas qu’il faille à chaque fois engager Sacha Jean-Baptiste, surtout dans le cas de la Grèce. Mais un petit supplément eurovisionesque, télévisuel aurait été le bienvenu. Nous nous retrouverons à nouveau dans une définition sèche du concept d’Eurovision. L’artiste, sa chanson et des angles de caméra variables. Est-ce assez, est-ce trop peu ? Je me pose la question…

Gianna est très bien dans sa robe blanche. L’extrait nous le remontre : elle porte son morceau sans faiblesse. Objectivement, il n’y a aucun reproche à lui faire. Mais je trouve qu’il manque un peu de sel, un peu de poivre à cet ensemble. Alors, alors ? Je suis ici perplexe. Je serais fort surpris que la Grèce soit éliminée. Mais si cela devait arriver, j’en comprendrais les raisons.

Note personnelle : 7/10 pour la prestation – 7/10 pour la chanson – total = 14/20

FINLANDE

Vous me direz que je ne suis jamais satisfait, mais ne tombons-nous pas ici dans le travers inverse ? N’est-ce point « too much » ce décor de film de science-fiction des année 70 ? Comme Pascal, j’aimais beaucoup la mise en scène de la finale lituanienne : sobre, nette, en rouge et noir. Ici, on ne sait plus trop où donner de la tête et apparemment, la production non plus. Pourtant Saara nous interprète « Monsters » comme jamais. Dans l’extrait, c’est parfait à l’oreille. Mais selon moi, quelques lasers bien placés auraient été tout aussi efficaces que cet amoncellement pyramidal.

Alors ? Alors, je situerais la Finlande plutôt dans le camp des qualifiés, malgré cet accessoire de série B. La chanson est entraînante et marquante. Saara illumine l’écran et demeure d’un professionnalisme remarquable. Un produit fini convainquant et un petit plaisir coupable.

Note personnelle : 7,5/10 pour la prestation – 8/10 pour la chanson – total = 15,5/20

CONCLUSION

Cette première demi-finale s’annonce comme l’un des sommets absolus de l’Eurovision. Nous en aurons plein les yeux et passerons une inoubliable soirée… jusqu’à l’annonce des résultats. Là, fin du conte de fées et début du film d’horreur ! Ce sera « Massacre à la tronçonneuse » et « Cannibal Holocaust » tout à la fois.

Dans l’attente, si je reprends mon classement du jour, cela donne :

  1. Autriche – 18/20
  2. Bulgarie – 17/20
  3. Belgique – 17/20
  4. Estonie – 16/20
  5. Lituanie – 16/20
  6. Finlande – 15,5/20
  7. Albanie – 15,5/20
  8. Croatie – 15/20
  9. Israël – 14/20
  10. Grèce – 14/20
  11. Biélorussie – 13/20
  12. Macédoine – 12/20
  13. Azerbaïdjan – 12/20
  14. Islande – 12/20

Donc, in fine, je qualifierais sans hésitation l’Autriche, la Belgique, la Bulgarie et l’Estonie. J’éliminerais sans hésitation la Biélorussie, la Macédoine, l’Azerbaïdjan et l’Islande. Quant aux autres, je ne puis me prononcer formellement. Mais une petite voix me dit que le soir venu, j’aurais sans doute tout faux. Comme l’an dernier et l’année d’avant et l’année encore d’avant…

Sur ce, passez la meilleure des fins de soirées et à demain pour de nouvelles aventures !

SONDAGE

À votre tour de vous exprimer !

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