Mercredi 10 mai, quatrième jour de présence à Liverpool et le rythme s’accélère. La matinée débute par la visite du Merseyside Maritime Museum, le plus grand musée maritime d’Europe situé sur les Albert Docks, qui conte la passionnante histoire maritime et portuaire de Liverpool, et plus largement de la Grande-Bretagne, au travers d’éléments explicatifs et de pièces d’une richesse incroyable, une exposition dédiée au Titanic en acmé.

Direction le centre de presse, centre névralgique où toutes les informations se diffusent et lieu de rédaction de l’EAQ. Pour tout vous dire, il est très difficile de se concentrer pour rédiger des articles dans la salle de presse car nous sommes souvent interrompus par les médias de toutes sortes et de tous pays. C’est le cas de Rémi qui a effectué une interview pour Dobry Wieczor Europo!, une chaîne YouTube polonaise, il ne cesse de mettre en avant la proposition française Evidemment !

A 13h30, direction la Dress Rehearsal de la demi-finale 2 au sein de la M&S Bank Arena. Nous en profitons pour distribuer nos cartes postales de l’EAQ à l’effigie de La Zarra, spécialement dessinée pour l’occasion par Naked Gaymer, un talentueux eurofan français et l’un de nos fidèles lecteurs, que nous remercions d’avoir accepté de diffuser son oeuvre. Une nouvelle occasion de rencontrer plusieurs de nos consoeurs et confrères, parmi lesquels nos collègues d’eurowizja.org (Pologne) et 12 points from America, a Eurovision podcast (Etats-Unis). Des fan médias chypriotes et lituaniens étaient également de la partie. Beaucoup nous parlent une nouvelle fois de La Zarra, qui semble décidément marquer les esprits.

Débute ensuite la première répétition générale. Pour tout vous avouer, nous nous sommes légèrement ennuyés car la deuxième demi-finale n’est pas aussi énergique et passionnante que la première, en tout cas de notre point de vue. La preuve, nous n’avons pas souhaité suivre le Jury Show, préférant aller faire un tour à l’Eurovillage que nous ne connaissions pas. Arménie, Belgique et Estonie sont toutefois acclamés par le parterre de journalistes et de fan médias présents.

De retour en salle de presse, nous avons rencontré ou plutôt Laurent Petit-Guillaume (France Bleu) est venu à nous, attiré par les drapeaux français que nous disposons sur notre table de travail pour réserver l’espace, et à la recherche de la presse française. Comme quoi, tous les chemins mènent à l’EAQ !

A 17h, une conférence de presse étaient prévue pour parler de l’Eurovision Junior. Comme vous le savez déjà (voir article sur l’EAQ), le slogan sera Heroes. Alexandra Redde-Amiel n’a pas voulu nous en dire plus mais son but est d’attirer le plus grand nombre de pays possibles. Nous aurons probablement quelques surprises. Nous en saurons plus dans quelques semaines.

Pour terminer cette journée, nous sommes allés découvrir l’Eurovillage. Malgré qu’il faisait un peu froid, l’ambiance était bonne enfant et sympathique sur le Pier Head, lieu historique de Liverpool, où figurent également de grandes statues statues des Beatles. Il y a énormément de stands où vous pouvez vous offrir à boire et à manger (ce qui est fort utile lorsque vous êtes accrédités pour le concours et que se sustenter n’est pas une mince affaire en termes de timing et de possibilités passé 22h30). Il y a évidemment un stand où vous pouvez vous acheter les goodies de l’Eurovision 2023 mais il était quelque peu dévalisé. Mais, surtout, l’Eurovillage propose une programmation musicale plutôt dense, qui mêle à la fois les eurostars (plutôt programmées en milieu d’après-midi pile quand nous sommes indisponibles) et des artistes locaux, comme ce fut le cas ce soir-là.

22 heures. Fin du concert. Fermeture de l’Eurovillage. Du boulot à l’horizon, et quelque peu éreintés, nous rentrons à l’appartement, avant de tomber dans les bras de Morphée, pour être en forme en ce jour-même !