Quelque petits mots avant de vous laisser découvrir le nouveau portrait de fan du jour!  Je suis actuellement en train de travailler sur un GROS projet pour le blog. Je ne peux évidemment rien vous dire, mais sachez que vous allez tous être ravis ! Mais pas juste un peu ravi, comme ça, vite fait !!! Vous allez exulter, je vous le dis !!!

Je rappelle aussi à tous les créateurs et graphistes en herbe que nous sommes à la recherche d’un nouveau logo pour le blog. Envoyez votre participation à notre ami Dédé ! Il se faut pas forcément savoir dessiner ou travailler sous Photoshop, jouer avec le milliard de police d’écriture que possède Internet peut suffire !!!

Et vous pouvez toujours voter pour votre chouchou de la sélection française de 1973 auprès de Julien, notre nouveau rédacteur très documenté !

Je vous laisse aujourd’hui avec un monsieur tout autant calé, passionné d’Eurovision (soit !) et de comédies musicales anglo-saxonnes (ouh que ça fait du bien, un peu de fraîcheur ^^).

  • Pseudo : Charly
  • Prénom : Charles
  • Age : 59
  • Ville : Liège (Belgique)
  • Que fais-tu dans la vie ? Pré-retraité de l’enseignement.

  • Depuis quand suis-tu l’Eurovision ?

Depuis 1964. Le premier vinyle qui m’a été offert était « Non ho l’età » (Italie 1964). Depuis, je n’ai jamais manqué aucun concours. En 1995, en représentation théâtrale le soir du concours, j’ai du regarder l’Eurovision en différé (enregistré sur une cassette vidéo) ! Dans les années 90, je suis devenu membre d’OGAE Belgique et j’ai participé à de nombreuses soirées, repas, conventions en Belgique, Allemagne et Luxembourg. Ce fut l’occasion de rencontrer des artistes ayant participé au concours.

  • As-tu déjà participé à un événement Eurovision en live ?

Quatre fois. Bruxelles 1987, Stockholm 2000, Athènes 2006 et Vienne 2015. L’édition 2015 me laisse un excellent souvenir car, pour moi, le niveau était excellent et la Belgique y a brillé avec Loïc Nottet. Une ville au rythme de l’Eurovision, c’est exceptionnel et grisant. Avec une accréditation, on peut vivre des moments inédits (répétitions, conférences de presse, rencontres avec des artistes et obtenir gracieusement des CD…). En 2018, je compte bien renouveler l’expérience à Lisbonne.
Vintage, le logo de Bruxelles 1987 ! 

  • Suis-tu les sélections nationales ? Si oui, lesquelles ?

Oui, de plus en plus avec le bel outil qu’est Internet. C’est un vrai bonheur de découvrir les chansons sélectionnées longtemps à l’avance (du moins pour certains pays). D’un autre côté, cela peut être parfois très frustrant lorsqu’une chanson n’est pas sélectionnée et que vous l’adoriez. Il m’arrive de faire l’impasse sur une sélection lorsque je trouve le niveau trop faible. J’ai suivi plusieurs sélections nationales. Celle de la Suède car elle reste une énorme machine avec des moyens énormes. Les Suédois font partie intégrante de l’Eurovision, mais j’avoue être un peu échaudé par leur manque d’originalité et leur prise de risque zéro. On reste dans des stéréotypes vieux de vingt, trente ans. La finale finlandaise m’a réjoui surtout par l’excellent choix de Norma John et son « Blackbird ». Tout y était : mélodie, voix et univers. La déception fut énorme lors de la demi-finale et de l’éviction de la Finlande.

J’ai également suivi les sélections islandaise (j’ai adhéré au choix mais le visuel à Kiev m’a fortement déçu), israélienne (bof bof) et britannique (je n’arrive toujours pas à comprendre comment un pays comme le Royaume-Uni peut proposer des chansons aussi banales aux sélections). J’ai définitivement arrêté de m’intéresser aux sélections poussives de Malte, de la Suisse (tout ça pour ça !) et de la Lituanie. Mon pays a choisi une excellente formule au sud (RTBF) avec la sélection interne. J’espère qu’un jour le nord fera la même chose. Si je ne suis pas certaines sélections, j’en écoute les chansons et je me fais ma propre idée.

  • Quel pays ne te déçoit presque jamais ?

Difficile de comparer l’incomparable. Il est plus facile pour l’Ukraine – un de mes pays favoris – de ne m’avoir que très rarement déçu avec 15 participations alors qu’avec plus de 40 participations, Israël (que j’aime souvent) m’a déçu un certain nombre de fois. C’est d’ailleurs le cas des pays-pionniers qui ont proposé des chansons formidables et d’autres assez pénibles. Durant des années, j’étais très fan de la Croatie et de la Serbie… Ce n’est plus vraiment le cas.

  • Quel pays te déçoit presque tout le temps ?

L’Irlande ! Ce pays qui a connu des années florissantes peine à se renouveler et à trouver un nouvel essor. L’engouement de certains autour de la chanson irlandaise de cette année m’a vraiment étonné. A part la jeune de l’interprète qui était à souligner, je n’y ai rien trouvé d’original. Une ballade très banale réduite à pas grand chose par un visuel poussif et sans aucune logique.

  • Selon toi, quelle est LA chanson qu’il faut retenir dans l’Histoire de l’Eurovision ?

Si je vous disais « Waterloo », je manquerais d’imagination. Certes, voilà un titre emblématique connu de quasiment tout le monde… En 1998, la chaîne belge RTBF diffusait les clips des chansons participantes en deux dimanches. Dès la vision du clip, j’ai adoré la chanson croate de Danijela « Neka mi ne svane«  qui termina 5ème lors de cette édition. Elle représente bien l’époque où les nouveaux pays de l’est apportèrent un nouveau souffle au concours avec des titres loin de l’éternel « schlager ».

Mon autre titre inoubliable est l’Espagne 2012. La chanson était une ballade qui aurait pu passer inaperçu mais Pastora Soller la transcenda par son interprétation sublime. « Quédate conmigo » est pour moi une très grande chanson.

  • Selon toi, quelle année a vu le meilleur concours Eurovision ?

Il y en a quelques-unes. J’adore 1974 car le casting était superbe (Suède, Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas, Espagne, Luxembourg, Irlande…). Dans les dernières années, j’ai trouvé le niveau particulièrement élevé en 2009, 2015 et 2016. La grande force de l’Eurovision depuis plus de 10 ans, c’est sa diversité. Tous les styles musicaux s’y rencontrent et ça, c’est génial. La victoire de la Finlande en 2006 et celle du Portugal cette année prouvent que tout est vraiment possible. Pour moi, nous sommes arrivés à une espèce « d’âge d’or » de l’Eurovision avec une formule (3 soirs) qui est idéale, des votes du public et d’un jury (depuis deux ans cela nous réserve un fameux suspense et de jolies surprises). Les fans puristes auront toujours des regrets quant à la disparition d’un orchestre qui a cruellement manqué pendant quelques années. On s’habitue à tout (ou presque). Mon vrai bonheur, chaque année, est de retrouver des chansons interprétées dans une langue nationale. Moi, j’adore. Le débat à propos du choix de la langue divise beaucoup mais il n’y a, en fait, aucune règle générale. Lorsque Israël a choisi l’hébreu, il s’est rarement pénalisé. La Grèce, cette année, aurait vraiment pu choisir la langue du pays. La version grecque était superbe et bien plus originale. Le couplet anglais dans la chanson d’Alma était inutile. Lorsque l’Autriche a choisi une chanson en français, ce fut le succès !

  • Qui n’a pas mérité sa victoire, selon toi ?

Irlande 1995 ! « Rock’N’Roll Kids » fut l’une de mes plus grande déception. Sans doute, le fait que l’Irlande l’emportait une fois de plus avec une chanson soporifique y fut pour beaucoup. Cette année-là, la chanson norvégienne « Duett » avait tous mes suffrages. Lettonie 2002 est pour moi la seconde grande injustice. A part un fan, qui se souvient encore de ce titre ? Ce fut sans doute la plus grande occasion manquée pour Malte de remporter le concours (Ira Losco) ou encore Jessica Garlick et son « Come back ».

  • Quelle est la plus grand injustice de ces 10 dernières années à l’Eurovision ?

Il y en tellement mais c’est le jeu. Un seul gagnant et plus de quarante frustrés. Passer en finale est devenu une première victoire pour tous les pays qui connaissent l’épreuve de la demi. Pour ma part, Kate Ryan méritait vraiment un passage en finale (oui, c’était il y a 11 ans !).

Mais cette formule à deux soirées était monstrueuse. Surtout en 2006 où la demi-finale comprenait 28 chansons dont un grand nombre était de qualité. Les sélectionnés d’office étaient, eux, d’un niveau assez faible. De ce fait, avec une finale très moyenne, l’édition 2006 ne brilla pas beaucoup. Cette année, l’éviction de la Finlande a été une des plus grandes injustices de ces 10 dernières années. Oh que oui !

  • Quelle chanson du cru 2017 écoutes-tu toujours actuellement ?

  • De quel artiste Eurovision suis-tu la carrière suite à son passage au concours ?

Beaucoup d’artistes grecs, suédois, italiens… Je peux également suivre la carrière d’un artiste qui n’a jamais été au-delà des sélections. Suivre des artistes en 2017 offre plus de facilité que par le passé, mais j’ai particulièrement la nostalgie de l’époque où je me rendais chez le disquaire pour fouiller le bac « Eurovision ». Jusqu’au début des années 90, on trouvait les chansons dans une multitude de versions. Je parle des langues. Aujourd’hui, c’est plus une question de mixage.

  • Qu’écoutes-tu comme musique en dehors des artistes de l’Eurovision ?

Presque de tout, variété française et internationale (rétro et moderne), Musicals (Je suis grand fan et je vais régulièrement en voir à Londres ou NY), classique, jazz, opéra… En matière de Musicals, j’ai vu un bon paquet de spectacles à NY, Londres mais aussi , chez nous, à Anvers où chaque année plusieurs salles accueillent des productions anglo-saxonnes. « Les Misérables », « Miss Saïgon » (dont le revival est en cours actuellement à New York et vaut vraiment le coup), « Le Fantôme de l’Opéra » (un vrai régal avec Sierra Boggess que j’ai eu la chance d’applaudir à Londres puis à NY), « Cats », « Grease », « Mamma Mia », « Showboat » « Chicago » ou « Cabaret » (dont la version idéale est pour moi celle de Sam Mendes de 1993 et dont la version de Paris s’est inspirée). Mes deux derniers coups de coeur sont « Kinky Boots » de Cindy Lauper (un humour du tonnerre et des chansons sublimes) et « Aladdin » (Eh oui, un Disney !) qui tout en rappelant l’univers du dessin animé nous emmène dans une autre dimension avec des moyens XXXL !

Extrait du muscials « Kinky Boots » avec Lindsay Nicole Chambers
  • Quelles sont tes autres passions, hobbies, loisirs ?

Les Comédies musicales anglo-saxonnes m’occupent pas mal mais c’est toujours de la musique ! Lecture, écriture, marche, cuisine.