La victoire de Nemo à l’Eurovision 2024 tout juste consommée, voilà nos voisins helvétiques confrontés à un nouveau défi : trouver la ville hôte de l’édition 2025 !
Si le nom d’une favorite est sur toutes les lèvres depuis plusieurs jours déjà, plusieurs villes ont déjà manifesté leur intérêt pour l’organisation du concours qui, au-delà de l’investissement financier nécessaire, représente une vitrine internationale pour qui l’accueille.
Bâle
Peuplée de 180 000 habitants, Bâle l’alémanique est à la fois frontalière de la France et de l’Allemagne, avec laquelle elle partage d’ailleurs le seul aéroport tri national au monde, Bâle-Mulhouse-Fribourg. Ce dernier accueille 7 millions de passagers par an, ce qui en fait le troisième aéroport suisse et le principal aéroport de la Région Grand Est en France, pour un total de 120 destinations, tandis que le canton de Bâle-Ville compte près de dix mille chambres d’hôtel. A proximité du Rhin, Bâle est connue pour ses musées (parmi lesquels le Kuntsmuseum), son université fondée au XVème siècle et ses industries chimiques et pharmaceutiques. Sa foire Art Basel est l’une des plus connues au monde dans le domaine de l’art contemporain, tandis qu’elle est régulièrement citée dans le top 10 des villes du monde les plus reconnues pour leur qualité de vie. A l’instar de son pays dont elle est la troisième bille, Bâle est également connue en tant que place financière et bancaire, tandis que son carnaval fait partie du Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
Si le président du canton n’a pas évoqué de salle d’accueil, tous les yeux seront sans doute rivés vers la St Jakobshalle, ouverte en 1976, dont la salle principale est forte d’une capacité de 12 400 places. Outre le tournoi ATP de tennis de Bâle, cette dernière a accueilli de nombreux événements sportifs internationaux, comme l’Euro de handball féminin et masculin ou les championnats du monde de badminton. Elle a même failli porter le nom d’un certain Roger Federer, mais la proposition a été retoquée par le Conseil communal. Récemment rénovée de surcroît, elle a accueilli de nombreux artistes internationaux parmi lesquels Mötorhead, Muse, Rihanna, Depeche Mode ou encore Tina Turner. Desservie par le tramway, elle compte en outre plusieurs autres salles à même d’accueillir un centre médias par exemple.
Genève
Si l’on demandait à un français le nom d’une seule ville suisse, il y aurait de très fortes chances qu’il vous cite spontanément celui de Genève. Rien de plus normal, puisque cette dernière se situe à la frontière française. Deuxième ville la plus peuplée du pays avec deux cents mille habitants et une métropole de plus d’un million d’habitants, Genève est la ville qui accueille le plus grand nombre d’organisations internationales au monde, parmi lesquelles l’Organisation Mondiale du Commerce, l’Organisation Internationale du Travail, l’Organisation Mondiale de la Santé ou encore le siège européen des Nations-Unies. Place financière internationale, connue pour son salon de l’automobile, elle s’étend au bord du Lac Léman, dont l’un des symboles est le Jet d’eau, située au bout de la Jetée des Eaux Vives. Genève dispose d’un aéroport international qui a accueilli 16,4 millions de passagers en 2023 et propose 120 destinations à travers le monde. La ville compte en outre plus de dix mille chambres d’hôtel sur le territoire cantonal.
Si l’Arena de Genève (ouverte en 1995) ne semble pas répondre au cahier des charges de l’UER (dont Genève abrite le siège !) avec ses 9 500 places, c’est le Palexpo qu’a choisi la ville francophone pour porter son dossier de candidature. Fort de 32 000 mètres carré, il est en capacité d’accueillir près de 15 000 spectateurs, tandis que ses trois centres de congrès pourraient réunir deux mille journalistes dans un vaste centre médias. Si le lieu n’a pas la vocation initiale d’une salle de concerts, il en a toutefois accueilli trois par le passé : Depeche Mode en 2009, Mylène Farmer en 2013 et Metallica en 2018.
Saint-Gall (candidature annulée)
Cap à l’est avec cette ville de 80 000 habitants, l’une des plus élevées de Suisse avec 700 mètres d’altitude. Située sur la Steinach, St Gall est le poumon culturel et économique de son territoire. Si son église et sa bibliothèque abbatiales sont inscrites au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, la ville est surtout connue pour son industrie textile et plus particulièrement ses broderies. Saint-Gall n’a peut-être pas la dimension internationale de ses concurrentes déclarées, mais elle est connue pour ses clubs de sport, parmi les plus titrés de Suisse dans leurs championnats respectifs (notamment en handball). A proximité du lac de Constance, Saint-Gall est également voisine du Liechtenstein qui, à défaut de faire ses débuts à l’Eurovision en 2025, pourrait bien être intéressé par une coopération touristique avec l’aspirante ville hôte. Si l’aéroport de Saint-Gall-Altenrehein n’a pas l’envergure nationale nécessaire, l’aéroport de Zurich ne se trouve qu’à une heure de route.
Pour accueillir le concours, Saint-Gall peut s’appuyer sur la St. Galler Kantonalbank Halle, une nouvelle salle de 12 000 places qui fait partie de l’OLMA Messen, qui accueille chaque année le Salon suisse de l’agriculture et de l’alimentation. Ce parc d’expositions, riche de plusieurs halls, aurait sur le papier de quoi accueillir à la fois le show et les médias.
Sinon ?
Elle est en réflexion. Plus grande ville suisse et première place financière du pays, Zurich est la grande favorite à l’accueil de l’Eurovision 2025 si l’on en croit les médias et les eurofans suisses présents à Malmö. La perspective d’une candidature est étudiée attentivement par les acteurs locaux et avec une priorité haute.
Elles n’accueilleront pas l’Eurovision l’année prochaine. Les deux seules villes suisses à pourvoir se targuer d’avoir déjà accueilli le concours ne seront pas de la partie en 2025. Ville hôte de l’édition 1989, Lausanne ne peut compter que sur une capacité d’accueil limite (dix mille spectateurs) au sein de sa Vaudoise Arena. Surtout, elle ne dispose pas des espaces annexes nécessaires à l’accueil du concours, tandis que les disponibilités de la salle ne collent pas aux besoins du concours en raison du calendrier de hockey sur glace de la saison. Première ville hôte de l’histoire du concours, Lugano ne dispose que de la Pista la Resega, une salle de 7 800 places, largement en-dessous des standards édictés par l’UER, tandis que les autres infrastructures présentes dans la ville n’atteignent pas la capacité nécessaire.
A l’instar de tous les télédiffuseurs hôte, le défi sera avant tout financier pour la SSR, qui a d’ores et déjà réuni une équipe dédiée à l’organisation du concours. Selon son porte-parole Niklaus Leuenberger, le télédiffuseur suisse compte avant tout sur une ville forte, en mesure de prendre en charge une partie considérable des coûts d’organisation et des prestations, au-delà de la contribution financière de l’UER et des recettes issues de la billetterie et du sponsoring. A titre d’idée, Liverpool et Malmö ont respectivement contribué à hauteur de 2,3 et 2,4 millions d’euros à l’accueil de l’Eurovision.
Mise à jour du 17/06/2024 : St Gall se retire, Berne-Bienne et Zurich proches d’une candidature officielle ?
Depuis l’ouverture du processus de désignation de la ville hôte de l’Eurovision 2025, les potentielles candidates s’activent en coulisses pour évaluer la faisabilité de leurs ambitions, eu égard qui plus est au cahier des charges fixé par l’UER et adapté par la SSR SRG.
Première victime dans cette affaire : Saint-Gall. Après étude de faisabilité, la ville ne sera pas candidate à l’accueil de l’Eurovision 2025. La ville, le canton, l’organisation de tourisme de la région de St-Gall et du lac de Constance, et la société de foires de l’Olma ont en effet estimé que les conditions n’étaient pas réunies pour faire de Saint-Gall la ville hôte du concours, malgré l’exposition internationale que ce dernier aurait apporté au territoire. Les raisons avancées reposent sur les coûts liés à l’organisation du concours, un manque d’infrastructures hôtelières à proximité et une occupation pendant huit semaines des halles de foire de l’Olma qui aurait engendré un manque à gagner « difficilement estimable ».
Pendant ce temps-là, deux autres candidates se rapprochent d’une demande officielle, tandis qu’une troisième reste discrète quant à ses réflexions.
Berne-Bienne
C’est dans la région capitale de Suisse que l’artiste récent vainqueur de l’Eurovision a cassé pour la première fois les codes en 1999, année de sa naissance. Pour cela, les conseils municipaux de Berne et Bienne ont décidé d’examiner une candidature commune, ce qui serait une première dans l’histoire de l’Eurovision si elle se confirmait. Siège du gouvernement fédéral et de l’Assemblée fédérale, Berne est la capitale de facto du pays avec 140 000 habitants : c’est en toute logique qu’elle abrite plusieurs institutions nationales, comme la Bibliothèque nationale suisse. Ville germanophone traversée par la rivière Aar, Berne est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO grâce à son patrimoine médiéval. Vous pouvez y visiter l’Einsteinhaus, le Zentrum Paul Klee, le Kunsthalle ou encore faire la rencontre … d’ours (!) grâce à sa célèbre Fosse aux ours.
Sa voisine Bienne est quant à elle la dixième ville de Suisse et dispose d’un statut bilingue : son lac représente la frontière culturelle entre la Suisse alémanique et romande. Ville natale de Nemo, elle doit son développement au secteur de l’horlogerie et aux industries de haute technologie. Après une crise économique importante, Bienne connaît un redressement économique et démographique depuis l’accueil de l’Exposition nationale suisse de 2002.
Le canton de Berne n’accueille qu’un aéroport à dimension régionale, et les principaux aéroports suisses se situent à environ 1h30 de route de la capitale fédérale.
Pour accueillir l’Eurovision, Berne disposerait de la Festhalle, le nouveau parc des expositions de la ville qui sera inauguré en 2025. Il offre la promesse de 8 500 mètres carré d’espaces, pour une capacité d’accueil jusqu’à 9 000 spectateurs. Afin d’accueillir d’autres événements en lien avec le concours, la Tissot Arena de Bienne (7 000 places) pourrait être mobilisée.
Zurich
Mercredi dernier, le conseil cantonal de Zurich a adapté deux motions en faveurs du dépôt d’une candidature au statut de ville hôte. Nichée sur les bords de son célèbre lac, « la ville des banquiers » est avant tout connue pour être la capitale économique et financière du pays. Avec plus de 400 000 habitants (et 1,4 millions dans son agglomération), l’alémanique est la plus grande ville de suisse et fait partie des « villes mondiales » : il faut dire qu’elle est la sixième place bancaire et financière du monde et qu’elle accueille des entreprises internationales (parmi lesquelles Google, qui y dispose de son plus grand centre européen), mais également le siège de la FIFA. Réputée comme l’une des villes les plus chères du mondes (avec Singapour et Hong Kong), Zurich est également une métropole culturelle, avec ses nombreux musées (Kunthaus, Musée national, Lindt – Home of Chocolade, …), son Opernhaus ou encore sa grande densité de clubs, et universitaire (elle est le siège de l’Ecole polytechnique fédérale). Avec 29 millions de passagers par an, le Flughafen Zürich est le premier aéroport de Suisse, directement connecté par train à l’ensemble du pays, tandis que la ville dispose de la plus grande capacité hôtelière du pays, avec plus de 15 000 chambres sur son territoire.
Pour accueillir l’Eurovision 2025, Zurich pourrait compter sur le Hallenstadion, une salle de 15 000 places inaugurée en 1939 et rénovée en 2005, dont les ZSC Lions, club de hockey sur glace zurichois, étaient résidents jusqu’à l’ouverture récente de la Swiss Life Arena. Outre de nombreux concerts de stars internationales et des championnats du monde sportifs, l’arena accueille également la cérémonie des Swiss Music Awards depuis 2014.
Elle reste discrète sur ses intentions. Les autorités communales et cantonales n’ont pas fait de déclaration publique en ce sens, mais Fribourg examinerait la possibilité de candidater à l’accueil de l’Eurovision 2025, selon le CEO du club de hockey Fribourg-Gottéron.
Les villes intéressées peuvent postuler à l’appel d’offres, tandis que l’annonce de la ville hôte de l’Eurovision 2025 est attendue pour l’été, ou septembre au plus tard.
Couverture – crédits photo : bern.com / crédits design : eurovision-quotidien.com
Pour la Suisse qui souhaite revoir le concours à taille humaine le fait de proposer d immense salle sera un frein à moins que l ´UER ne change ses statuts …il y a plus urgent que de choisir la ville non?en attendant notre Slimane qui possède un répertoire bien garni va se lancer dans une tournée mondiale ..encore une raison pour Quelqu un de confirmer de se présenter en 2025 !!!
Parmi toutes ces villes qui pourraient organiser le concours en 2025, je pense que le choix va se faire entre Genève et Zürich, sauf si la Suisse souhaite organiser un concours à taiille plus réduite, c’est à dire moins de 10’000 spectateurs. Mais la priorité sera donnée a des villes qui sont à proximité d’un Aéroport d’envergure internationale, dans ce cas, Zurich et Genève pourraient bien arriver en tête avec comme 3ème option, Bâle.
Nous le savons que l’ESC est évenment coûteux pour un pays organsiateur maisles enjeux éconiques sont importants, notamment au niveau des rétombées financières que pourrait récolter la ville organisatrice.Sans oublier l’impact sur le plan touristique.
Sur ce point, certains politiciens de l’Etat de Genève ont déjà pris les dévants et aimeraient bien attraper au vol le gros poisson qui se présente à eux mais il va falloir être à la hauteur des exigences de l’UER et surtout être capable de financer un tel événement, ce qui selon moi ne devrait poser de problème pour une ville comme Genève qui possède de belles réserves..
Mais c’est vrai, finalement, ll n’y a vraiment pas d’urgence alors attendons cet été pour connaître le choix et je sais déjà que la télévision suisse SSR SRG va tout mettre en oeuvre pour nous offrir un concours digne de ce nom, avec je l’espère plus aucune polémique ou de décisions que l’on pourrait qualifier d’arbitraires. Pendant ce temps, notre jeune Nemo fête sa victoire auprès de sa famille et avec plein de projets en tête, Mais il ne restera pas très longtemps, car il va très vite retourner travailler du côté de Berlin, là où il réside désormais afin de préparer une tournée à travers toute l’Europe., Oh oh oh… !!
Merci Artus pour toutes tes informations.
Vu que je ne connais assez peu le milieu télévisuel et artistique suisse, y a t’il des personnalités qui ont ‘les épaules solides’ que pour présenter le concours?
Selon mes sources, à ce jour, je ne vois pas qui pourrait présenter le concours pour la partie francophone, notamment la RTS si c’est pas exemple Genève qui serait désignée comme ville qui accueille l’ESC . Il y a tout de même des critères, il faut tout de même bien connâitre l’Eurovision et je dirai même être passionnée, de plus, je sais que la SSR SRG va vouloir choisir des personnes qui mâitrisent parfaitement nos deux principales langues nationales, c’est à dire le français, l’allemand mais aussi l’anglais qui reste la langue officielle de l’UER avec le français.
Mais il y a certainement des personnes qui correspondent à tout ces critères parmi les journalistes ou lesprésentateurs de la télévision suisse que je ne connais pas, A mon avis, celui qui a le plus de chance d’être élu, c’est Sven Epiney qui est le chroniqueur de l’Eurovision depuis de nombreuses années et qu a déjà présenté à plusieurs reprises nos finales nationales ( qui n’existent plus !) Il est de langue maternelle allemande et il parle également l’anglais mais aussi le français mais pas parfaitement. Du côté de la télévison suisse-allemande,pour la candidature féminine, je verrai bien une présentatrice de la télévision SRF qui est une grande fan et professionnelle de l’Eurovision , car elle a représenté la Suisse à Rome en 1991 avec sa chanson « Canzone per te » Il s’agit de Sandra Simo (Studer) .
https://www.youtube.com/watch?v=CPnHzxS-rIU
Seul bémol peut-être, c’est qu’ elle n’est plus toute jeune mais elle est toujours dans la course et je trouve qu’elle toujours autant de charisme et de classe, De plus, elle parle plusieurs langues, l’talien, l’espagnol et l’allemand qui est sa langue maternelle ainsi que le français et l’anglais couramment.
En tous les cas,si l’Eurovision se déroule à Zurich ou à Bale, je pense que ces deux présentateurs ont toutes les chances d’être sélectionnés mais je sais qu’il existe une relève bien plus jeune du côté de la SRF qui pourraient également proposer leur candidature.
Voilà mais à ce stade tout est possible ! Sinon je peux toujours tenter de proposer,ma candiature, car je parle le français, l’allemand, le dialecte suisse-allemand ainsi quel’anglais et je suis un vieux loup passionné de l’Eurovision !! Mdr…. Oh oh oh. !! Artus 12 points ….
Genève et Bale sont mes préférences, c’ est presque la France. Les allemands préfèrent surement Bale, à défaut Zurich. Aucune ville candidate est proche de l’ Italie.
Aux dernières nouvelles, la télé suisse SSR SRG vient de lancer un appel à candidature officiiel aux villes de Suisse qui souhaiteraient organiser le concours en mai 2025, Chaque dosier va être étudié à la loupe afin de vérifier si il correspond aux critères souhaités. Nous n’aurons certaiinement pas le vedict avant le mois de septembre prochain, ce qui pour moi est un peu tard.
Un autre critère de taille pourrait bien faire toute la différence est de savoir combien la ville candidate souhaite investir sur le plan financier pour organiser cette gigantesque manifestation qui peut coûter plusieurs dizaines de millions de francs suisses.
Alors pour le moment, ia ville de Zürich qui semble être prête à investir le maximum pour obtenir ce privilège pourrait bien être l’heureuse élue, C’est aussi la plus grande ville de notre pays et Zurich n’aura aucun mal à se postiionner comme favorite, car c’est une candidature solide, car elle dispose également une salle de concert suffisamment importante pour accueillir jusqu’à 16’000 spectateurs au sein du Hallenstadium qui possède déjà une infrastructure opérationnelle pour un tel événment, contrairement à la ville de Genève qui a bien un centre des congrès gigantesque, » Palexpo » mais ce n’est pas une salle de spectacle et dans ce cas, il faudrait alors tout construire, ce qui risque de coûter très cher.
Par contre, la ville de Bâle pourrait bien devenir la grande concurrente de Zûrich, car elle possède elle aussi,une salle de spectacle suffisamment grande « St Jakobshalle « qui vient d’êre rénovée et qui pourrait alors accueillir le concours sans devoir envisager de faire de gros investissements financiers.. De plus, sur le plan géographique, elle est bien située en faisant frontière avec la France et l’Allemagne, ce qui n’est pas le cas de la Ville de Zurich
Enfin c’est pas gagné d’avance , le choix risque de devenir cornlien pour la télévision suisse qui va devoir trancher en tenant compte du budget global qui va lui êter attribué. car cet surtout cet élément qui sera décisif. Quoi qu’il en soit, même si tout cela risque bien de prendre encore du temps, les tendances se précisent..Suite au prochain épisode !
J’ ai vu ce matin sur ARTE un reportage sur le Rhin. Je me suis dit que si c’ est Bale qui est choisie pour organiser l’ eurovision, ce fleuve serait le premier à être traversé par 3 villes eurovision. Nous avons Düsseldorf en 2011 et Rotterdam 2021. Ce record est égalisé avec le Danube qui est traversé par 2 villes: Vienne en 1967 et 2015 et Belgrade en 2008.
– Je vous expliquerai cela plus tard (sans doute en début d’année 2025) mais si Bâle était retenue, ce serait génial à titre personnel. Après, toutes les villes suisses candidates me plaisent donc aucun problème si une autre ville est choisie.
A noter : NEMO à l’Alhambra de Paris le 22 mars.
Alors que certaines villes de Suisse préparent leurs dossiers pour tenter de remporter l’organisation de l’Eurovision 2025, notre glorieux vainqueur Nemo n’a pas dit son dernier mot Oh oh oh ! En effet cet artiste audacieux n’a peur de rien et iel s’est déplacé personnellement aujourd’hui pour se rendre au Palais fédéral à Berne pour rencontrer un de nos conseilers fédéraux qui est équivalent à un ministre en France.
En effet, iel continue à vouloir casser les codes de notre pays, notamment pour faire changer la loi en demandant qu’un 3ème genre soit inscrit dans notre constitution,
Iiel estime à juste titre, que le genre non-binaire a toute sa place, Alors iel revendique que ce 3ème genre soit officiellement reconnu afin d’èviter toutes formes de discrimations et d’exclusions. .
Est-ce que nos politiciens vont céder à cette requête, rien n’est moins sûr, en tous les cas, cette demande risque bien de ne pas mettre tout le monde d’accord. Mais Bravo à Nemo pour cette initiative et sa bravoure.iel ouvre une porte qui semblait être fermée jusqu’à ce jour et grâce à sa victoire et sa notoriété qui a pris une envergure internationale , iel pourrait bien faire basculer des principes conservateurs,
En tous les cas, celà mérite réflexion et l’ensemble du collège représentés par nos conseillères et conseilers fédéraux va devoir se pencher sur la question et apporter tôt ou tard, une réponse qui tient la route.