Comme vous avez pu le suivre depuis début juin, Eurovision au Quotidien a fêté ses dix ans d’existence. C’est l’occasion pour moi de poursuivre cet anniversaire et de revêtir ma veste de journaliste et de poser dix questions aux rédacteurs qui font vivre ce site avec passion et qui se concertent, discutent, partagent leurs idées afin de vous proposer des articles intéressants avec une touche de second degré et de vous tenir informés de l’actualité eurovisionesque. Aujourd’hui, c’est Juliette.

Le profil de Juliette

Amatrice de chansons uniques, éclectiques et authentiques, Juliette est devenue lectrice d’EAQ en 2018 puis rédactrice en 2019. Elle rédige occasionnellement des articles pour présenter des artistes qu’elle rêverait de voir concourir à l’Eurovision et aussi pour donner son avis sur les line-up des divers concours et sélections nationales.

Bonjour Juliette !

1) Quelle est ton édition du concours préférée de ces dix dernières années?

Je dirais 2018, parce que c’est l’année durant laquelle je me suis vraiment intéressée au concours et à ses mécanismes, avec les finales nationales, les pré-parties, etc…Et puis c’était une année très diverse, avec beaucoup de chansons que j’écoute encore maintenant, comme Sheni Gulistvis, Dance you Off, O Jardim, Funny Girl, Higher Grounds et plein d’autres encore. J’aurais aussi pu parler de 2017, car c’est grâce à cette année que j’ai commencé à m’intéresser au concours grâce à Requiem, alors il a une place toute particulière dans mon coeur.

2) Quel est l’entracte qui t’a le plus plu?

C’est très classique, mais c’est Love Love Peace Peace. Je raffole de l’autodérision dont cette séquence fait preuve, en se moquant avec tendresse des clichés qu’on attribue généralement à l’Eurovision. Et mention spéciale aux apparitions de Lordi et Alexander Rybak.

3) Quel est le pays que tu aimerais revoir au concours eurovision?

Il y en a trois: la Turquie (parce que les chansons bien rock comme celles qu’ils avaient envoyé en 2008 et 2010 me manquent), la Slovaquie (parce qu’ils envoyaient de très bonnes chansons), et le Maroc (pour qu’ils puissent envoyer Malca ou Meryem Aboulouafa). Peut-être aussi Andorre pourqu’ils aient enfin leur revanche et se qualifient au moins une fois.

4) Quelle est ta sélection nationale préférée?

Le Festival Da Cançao, évidemment! C’est une NF absolument hors du temps, avec beaucoup de chansons rétros, artsy, chill et indie, comme je les aime. L’Eesti Laul avait aussi cette vibe alternative, mais ces derniers temps leur line-up s’est davantage concentré sur la pop (encore qu’on y trouve de bonnes surprises). Et comment ne pas parler du mythique Sanremo, surtout l’édition de cette année. Quelle claque!

5) Sachant que l’EAQ est un site franco-belgo-suisse, quelles sont tes chansons française, belge et suisse préférées du concours des dix dernières années?

Celle-ci est simple. France: Requiem (Alma 2017). Belgique: Toutes leurs chansons depuis 2010, mais s’il fallait en choisir une seule, ce serait City Lights (Blanche 2017) et Suisse: Répondez-moi (Gjon’s Tears 2020) et Stones (Zibbz 2018) pas très loin derrière.

6) Quelle est l’édition de cette décennie dont les votes t’ont apporté le plus de stress?

Toutes. Toutes les séquences de votes sont atrocement angoissantes, même au Junior, entre les favoris que tu soutiens, les chansons que tu ne veux pas voir gagner, et les surprises que tu ne vois pas venir, tout peut se passer, et c’est ce qui fait leur charme. Je serais bien incapable d’en plébisciter une en particulier.

7) Quelle est ta chanson gagnante préférée de ces dix dernières années?

Amar Pelos Dois (2017), sans hésitation. Tout le monde a sous-estimé Salvador Sobral, a trouvé sa chanson ennuyeuse et lui a prédit une non-qualification assurée. Et grâce à sa sensibilité et à la seule beauté de sa souce ballade, il a su déjouer tous les pronostics. Amar pelos Dois m’émeut toujours autant.

8) Quel pays aimerais-tu voir gagner l’eurovision?

La Belgique, évidemment; aprés avoir envoyé tant de contributions solides, ils méritent de remporter le trophée! Ou bien la Géorgie, l’Italie ou la Lettonie.

9) Si on te demandait de participer un jour au concours, qu’aimerais-tu faire?

Si on m’offrait cette opportunité, j’aimerais faire partie des personnes de l’ombre, et d’aider à la sélection de celui ou celle qui représenterait la France. Ce serait l’occasion de mettre en valeur des talents qui le méritent et dont on n’entend hélas jamais parler.

10) Au concours, quel est le rêve que tu aimerais voir se réaliser ?

Voir un des artistes que je mentionne dans mes articles ou que j’envoie dans les Fans Contest sur Twitter représenter pour de bon son pays à l’Eurovision. Ce serait mon plus grand rêve eurovisionnesque, et j’espère qu’il se réalisera un de ces jours. (*tousse* Si seulement le Royaume-Uni pouvait envoyer FUR un jour…tousse).

Merci Juliette d’avoir répondu à mes questions.

Rendez-vous samedi 22 août pour la suite de ces entretiens.