L’élection présidentielle américaine aura monopolisé l’attention de la planète durant toute cette semaine. Sa conclusion et la victoire de Joe Biden ouvrent un nouveau chapitre pour l’avenir. Sur ces entrefaites, une autre élection se prépare pour les citoyens américains, mais une élection musicale cette fois : l’American Song Contest.

Dans une interview accordée à Jan Frost Bors pour sa série Human of Eurovision, le producteur du futur concours américain, M. Ola Melzig, en a révélé de nouveaux détails. La première édition de l’ASC aura lieu soit à l’automne 2021, soit au printemps 2022. Son format, toujours en réflexion, comportera en principe :

  • cinq éliminatoires, avec dix états par éliminatoire. Six seront éliminés, quatre se qualifieront pour les demi-finales ;
  • deux demi-finales, avec dix états par demi-finale. Cinq seront éliminés, cinq se qualifieront pour la finale ;
  • une finale, avec dix états et un vainqueur ultime.

Si le principe des demi-finales et de la finale est acquis, les discussions se poursuivent quant aux éliminatoires. Il demeure possible que leur nombre soit élargi, avec par exemple dix éliminatoires et cinq états par éliminatoire.

Chaque état sera représenté par une chanson originale. La méthode de sélection de cette chanson sera décidée librement par chaque diffuseur participant. Les règles seront les mêmes qu’à l’Eurovision, en matière de durée, de personnes sur scène, etc. Les chœurs préenregistrés seront autorisés.

L’objectif de la production est de révéler des artistes établis, mais pas encore connus du grand public. Pour ce faire, elle collaborera avec les maisons de disques américaines. Dans les premiers temps de l’ASC, elle aidera les diffuseurs participants à sélectionner leur chanson et leur représentant. Ensuite, les dits diffuseurs, ayant acquis l’expérience nécessaire, procéderont seuls.

L’ASC sera diffusé en Europe par le biais de l’Union Européenne de Radio-Télévision. Des interactions seront créées avec l’Eurovision. Le vainqueur de l’un se produira éventuellement en entracte de l’autre.

Pour conclure, voici l’interview de M. Melzig dans son intégralité.