Cela fait 50 ans que Séverine a gagné l’Eurovision avec sa chanson « Un banc, un arbre, une rue ». Elle permit de ce fait la victoire de Monaco, la seule et unique de la principauté en 24 participations).
Mais pour les deux du fond qui n’ont pas suivi, Séverine kicédonc?
Séverine est née Josiane Grizeau à Paris ! Elle débute sa carrière en 1967 et rejoint un groupe dont fait partie Alain Chamfort (qui sera un de ses choristes à Dublin). Après sa victoire à l’Eurovision, elle enregistre son titre en plusieurs langues et fait le tour de l’Europe. Après un hiatus de plusieurs années, elle fait son retour peu avant l’an 2000 en sortant son premier CD. On la voit ensuite dans de nombreuses émissions du service public. Elle a été aussi professeur de chant.
Voilà pour les présentations ! Et si vous voulez en savoir un peu plus sur Séverine, je vous renvoie vers le génial entretien du non moins génial Rem_Coconuts. Entretien réalisé en octobre 2020 https://eurovision-quotidien.com/les-entretiens-de-leaq-severine/.
Mais alors pourquoi ai-je choisi cette chanson ? Parce qu’elle a une portée universelle tout simplement et que le sujet parle à tout le monde. Chacun de nous à un banc, un arbre, une rue où l’on a bercé nos rêves. Cette chanson m’évoque de la nostalgie mais dans un sens positif. Je profite de cet article pour rendre hommage à mon village, mes instituteurs et mon école.
Et vous, chers lecteurs et chères lectrices, que vous évoque cette chanson? Avez-vous un banc, un arbre et une rue ? Dites nous tout ! Avant cela, je laisse la parole à deux de mes collègues rédacteurs !
C’est Betty qui se lance la première :
« Je n’ai jamais réussi à aimer cette chanson malgré mes efforts, je trouve que ce n’est pas la meilleure chanson envoyée par Monaco. C’est trop criard et ça me fait grincer des dents. Un banc, un arbre, une rue reflète surtout la qualité faiblarde de l’édition du concours où la principauté l’a emporté. En bref, je ne suis pas fan de ce titre. »
A Pascal de nous donner son avis :
« J’aime beaucoup cette prestation assez énergique de Séverine. Quand cette dernière s’était confiée à notre ami Rémi l’an dernier, j’avais apprécié son humilité. La chanson est clairement datée et l’interprétation de Séverine peut heurter mais pour moi c’est un morceau emblématique de son époque et une victoire bien méritée pour la principauté de Monaco. »
La parole est maintenant aux lecteurs, dans la section commentaires.
A demain pour un nouveau numéro d’1 Jour, 1 Chanson.
Chère Lolotte 66
Josyane GRIZEAU est la fille d’une collègue de la mère d’Hervé, mon ami retraité.
1971 : « Un banc, un arbre, une rue » est un thème classique. Un banc, on pense aux amoureux des bancs publics de Georges BRASSENS, un arbre à Il y avait des arbres de Charles TRENET et une rue à Petite fille de ma rue de Michel POLNAREFF.
Severine ne croyait pas du tout à sa victoire, sitôt la fin de sa chanson, elle a changé de costume et quand elle a gagné, elle a dû remettre sa robe et en 1972, elle ne supportait pas la prestation monégasque puisqu’elle regardait sa montre pendant leur prestation.
La France était représentée par Monsieur SERGE LAMA qui interprétait avec Alice DONA à la composition, « UN JARDIN SUR LA TERRE ». C’est la première fois qu’il n’a pas écrit le texte. Il n’a cessé de renier cette chanson qui ne fait partie d’aucun tour de chant. Ils avaient posé ensemble pour Télé 7 jours.
Jean FERRAT a chanté « On ne guérit pas de son enfance » et comme tu rends hommage à tes instituteurs, je t’offre la meilleure chanson sur ce métier, selon moi : https://youtu.be/0BL2Ltq4NlE
C’est marrant que tu me parles de vieux Télé 7 jours car depuis une semaine, j’ai trouvé un site où on peut lire des numéros des années 70 et je me régale. J’adore l’histoire de la télévision française. Je me suis abonnée il y a quelques mois au streaming de l’INA qui s’appelle Madelen! Je le conseille !
C’est une chanson emblématique de la variété de cette époque : ambiance légère, musique facile qui fait la part belle à la voix et à l’interprétation, le tout évoquant un sujet consensuel. C’est vrai que nous sommes tous – à titres divers – concernés par son propos; mais je comprends aussi que ce côté, pas racoleur le mot serait trop fort, mais obligé puisse gêner.
Au final, de la bel ouvrage, de l’artisanat répliquant, sans originalité mais soigneusement fait.
Lors des rétrospectives de Francis, je ne l’ai pas fait gagner, mais elle figurait sur le podium, entre l’Allemagne (1ère) et l’Espagne.
Bonsoir Gérald,
Comme je l’ai écrit dans l’article, la chanson est bonne mais c’est surtout le message universel qu’elle porte que j’apprécie ! Ton podium 1971 est très bon!
– J’aime bien cette chanson toute simple sans « chichi » qui exprime en partie une pensée universelle Cependant, parmi toutes les chansons qu’avait présenté Monaco, ce n’est pas celle-ci que j’aurais fait gagner…
Bonsoir Simon,
Tiens, il faudrait que je fasse un classement des chansons de Monaco. J’aime bien « toi, la musique et moi ».
– J’aime bien le prénom « Simon » mais ce n’est pas le mien n’est-ce pas ma Louloute ? 😆 Celle que tu cites n’est pas mal non plus mais ne fait pas partie de mon podium monégasque qui est bien sûr atypique…
Je ne remercie pas mon correcteur orthographique qui a transformé Zipo en Simon! D’habitude je vérifie toujours mes messages avant de les valider mais fatigue oblige (visite du Pont du Gard + anniversaire de ma fille aînée), j’ai bêtement oublié de le faire !
– Ne t’inquiète pas : c’était rigolo. J’espère surtout que vous avez tous aimé la visite du Pont du Gard qui est une pure merveille !
C’était génial ! Les filles se sont régalées et nous aussi ! On se sent tout petit face à l’immensité de l’édifice et des siècles ! On le refera!
Cher Zipo
Si je peux me permettre, je pense que tu aurais voulu faire gagner Olivier TOUSSAINT et Caline et je me désole que tu n’as pas su que comme toi, j’apprécie « Tutti ». En effet, tu n’as pas réagi à mon texte concernant cette chanson, tant pis.
– En effet, tu as bien deviné : c’est ma chanson préférée toutes chansons confondues pour Monaco.
– C’est certainement un oubli de ma part : depuis quelques jours, je ne suis pas chez moi et j’ai moins de temps pour commenter et donc, j’ai omis de répondre à un de tes commentaires . Je le ferai avant de me coucher : promis.
Ça reste une madeleine de Proust pour quelqu’un qui avait 14 ans à l’époque. Il faut dire également que les radios « matraquaient » les chansons toute la journée et comme j’habitais dans le sud, Radio Monte Carlo était aux premières loges.
C’est une chanson assez forte et chantée (sans trop de nuances) par une Sèverine très convaincue. Dans mes souvenirs, elle méritait amplement cette victoire, elle était tout à fait dans la lignée qui a couronné ensuite Vicky Leandros (Après toi) et A.M. David (Tu te reconnaitras).
De cette édition j’ai surtout gardé une place à part pour Serge Lama et son Jardin sur la Terre (très, trop sous-côté à mon goût !)…
C’est une chanson gentillette qui n’a pas tant que ça marqué l’histoire du concours mais je comprend que cela a plu à l’époque.
Dans les années 1970, les Brotherhood of Man, les Teach In, Izhar Cohen et Marie Myriam sont bien plus iconiques.
La voix de Séverine me fait penser aux comédiennes francophones habituées à doubler des petits garçons de dessins-animés comme Brigitte Cordier, Jackie Berger et Sophie Arthuys.
Sur les 4 choristes, on a cité Alain Chamfort mais il y avait aussi les frères Costa Georges et Michel dont c’ était leur premier eurovision mais pas leur dernier. Ils étaient présents presque tous les ans, parfois pour 2 chansons et détiennent 3 victoires, les 2 autres sont la France 1977 et le Luxembourg 1983, peut-être 1972 et 1973. Comme choristes féminins, il y avait parfois leurs cousines les fléchettes qui ont représenté la France en 1986 sous le nom de Cocktail Chic avec les frères Costa comme choristes ayant obtenu un mauvais classement alors que le tiercé gagnant été francophone. Dans ce groupe, il y avait 2 brunes (une grande et une petite) qui étaient choristes pour Marie Myriam et bien d’ autres et 2 blondes (une grande et une petite). Après une dernière participation pour le Luxembourg 1990 jouant également d’ un instrument (guitare et basse pour les frères Costa, claviers pour 2 femmes et un batteur dont j’ ignore qui c’ est), 2 d’ entre elles ont été choristes de Dorothée.
Parmi les chansons ayant représenté Monaco, j’ ai beaucoup aimé celles de 1977 et 1978 qui ont toutes 2 terminées 4ème avec le même chef d’ orchestre. a l’ époque où un karaoké était organisé par le fan-club, celle de 1978 aurait mérité d’ y être.