Chaque jour, un de nos rédacteurs vous fait partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui c’est ZIPO qui nous emmène en 1962 avec Marion Rung (FINLANDE) qui a terminé à la 7e place du concours .

La Finlande, même à ses débuts, présentait des chansons généralement assez atypiques ; celle-ci l’était surtout par son titre à première vue un peu absurde, mais finalement, qui était totalement addictif dans le bon sens du terme.

En effet, même si le titre est chanté d’innombrables fois dans la chanson, ce n’est pas du tout rébarbatif car il est toujours suivi d’une phrase et il y a tout de même des passages un peu plus longs où le titre n’apparaît pas. Ce que j’aime aussi particulièrement, c’est que l’interprète « joue » avec le titre de sa chanson : elle se tourne soit vers l’orchestre, soit vers le public comme pour le prendre à témoin qu’on peut se passer des « Tipi-tii » et les remplacer soit par un « lalala » soit encore mieux, par l’air joué avec une flûte. Elle termine sa chanson avec son fameux « Tipi-tii », comme pour nous dire, n’oubliez pas le titre ! Ce qui ne gâche rien, la chanteuse est talentueuse vocalement montre sa joie d’être présente dans cette compétition ; voilà pourquoi cette 7e place à ce concours bien que fort honorable pour la Finlande qui a si souvent été défavorisée injustement à mon humble avis me paraissait tout de même un peu sévère.

Voilà comment une chanson sans prétention avec ce titre en apparence un peu « naïf » peut tirer son épingle du jeu et éviter totalement le ridicule.

Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédacteurs le soin de donner leur avis sur cette chanson.

Nous allons commencer par l’avis enthousiaste de Juliette :

 » Je suis terriblement biaisée quand il s’agit de ce genre de contributions. Le charme désuet de l’ancien me fait tourner la tête et tout oublier, et je me surprends, comme toujours, à arborer un sourire idiot tout au long de la chanson. C’est fou, d’ailleurs, comme il y a quelque chose d’Espagnol dans cette proposition finnoise; manquaient plus que la guitare, les castagnettes et le flamenco, et l’on y était ! Enfin, c’est une chanson très agréable et plaisante, qui m’a fait passer un bon moment. »

Nous poursuivons avec l’avis également positif de Pascal :

 » Marion Rung, alors âgée de 16 ans, avait illuminé la compétition. Beaucoup d’assurance et d’espièglerie, un joli refrain qui se retient bien. J’adhère totalement ! « 

C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous la semaine prochaine dès lundi pour un nouveau titre à la une.

Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)