Chaque jour, un de nos rédacteurs vous fait partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui c’est ZIPO qui nous emmène en 1976 avec Pierre Rapsat (BELGIQUE) qui a obtenu la 8e place.

Il y a beaucoup de chansons ayant participé au concours que je n’aime pas mais alors celle-ci fait partie de celles qui m’a le plus ennuyé et endormi au sens propre du terme quand je l’ai entendue pour la première fois !

Déjà, et c’est déjà un problème majeur, je n’ai pratiquement pas compris un seul mot de ce qu’il chantait et pourtant, c’était en français ! Cela m’énerve au plus haut point… La platitude et la linéarité remarquables de cette chanson sont caractéristiques : c’est une rengaine dont je ne voyais plus la fin et plus j’avançais dans l’écoute de cette chanson, plus mes yeux se fermaient inexorablement et j’ai carrément pas entendu la fin ! Vocalement c’est morne et totalement éteint et musicalement, ça ne s’arrange pas car c’est ennuyeux au possible. Les choristes présents auraient pu remonter le niveau mais leur présence est de la simple figuration : ils font garniture… En conclusion, une chanson terne et insignifiante qui est véritable somnifère mais sans produit chimique ; seules le sens et la signification des paroles sauvent un petit peu la chanson à mes yeux

La 8e place obtenue par cette chanson restera incompréhensible à mes oreilles mais si elle s’y trouve, il y a certainement des raisons qui ne m’ont pas tapé à l’œil.

Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédacteurs le soin de donner leur avis sur cette chanson.

Nous allons commencer par l’avis de Lolotte sous forme de conseil avisé très positif :

« Chantée par Pierre Rapsat vêtu de blanc tel un Pierrot des temps modernes, Judy & compagnie ressemble au 1er abord à un slow estival. Mais quand on écoute les paroles, on découvre une chanson bien plus profonde que ce qu’elle parait. En effet, elle nous parle de Judy qui est moquée sur son physique et qui voudrait tant ressemblait aux femmes des magazines et à Marylin Monroe. Un titre de 1976 qui résonne tellement en 2022 et la « génération Instagram ». Un titre intemporel donc, au message fort, qui tranchait fortement avec les autre contributions de cette édition (contributions que j’apprécie aussi, je préfère préciser^^). Mon conseil : écouter Judy & Compagnie. Cela devrait fort vous parler.
PS : en faisant une recherche sur Pierre Rapsat, j’ai découvert qu’il passait ses vacances en Catalogne sud non loin de l’Escala, village sur la Costa Brava où mes grands-parents paternels avaient un appartement. Il a même chanté en catalan. De ce fait, je vais me pencher plus sur cet grand artiste que je connaissais peu !
(PSS : en ce 1er septembre, laissez-moi vous souhaiter une bonne rentrée chères lectrices et lecteurs et SURTOUT une bonne saison Eurovisionnesque qui commence aujourd’hui ! Au plaisir de vous lire (car oui, c’est toujours un plaisir 💜)

Nous poursuivons avec l’avis très enthousiaste de Maxence :

 » La qualité d’une chanson peut se résumer à un homme et une guitare. Pierre Rapsat le prouve pour la Belgique, Tom Dice le rechantera 44 ans plus tard. Cette chanson est magnifique, il y a une histoire qui parait innocente aux premiers abords mais qui ne l’est pas du tout. C’est un message d’une cruelle vérité, une sorte de témoignage vraiment portée par la voix envoutante de Pierre Rapsat. Judy et Cie reste l’une des chansons qui m’aura le plus marqué à travers l’histoire de l’Eurovision. »

C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous demain pour un nouveau titre à la une.

Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)