Demandez le Petit Journal ! Demandez le Petit Journal ! Tututuuuuuuuuut ! Et vous auriez bien tort de louper ce cinquième numéro destination Vienne…

… Car il s’en est passé des choses, la semaine dernière, sur la planète Eurovision ! À tel point que l’éditeur n’a pas trouvé assez de place dans le sommaire pour y glisser toutes les infos. Au menu : le départ fracassant d’une animatrice star, une candidate potentielle pour Chypre, des rumeurs à la finlandaise, une artiste française qui ne dit pas non à l’Eurovision… et autres nouvelles croustillantes !

France Télé et Boccolini, c’est fini !

C’est l’affaire qui a secoué le monde des médias la semaine dernière : Laurence Boccolini a claqué la porte de France Télévisions mercredi, avec pertes et fracas. 

La présentatrice star, débarquée sur France 2 en 2020 après de longues années de collaboration avec TF1, s’était déjà livrée sur son éviction surprise des Enfants de la télé au micro de Jordan de Luxe lundi soir. Alors qu’elle signait pourtant de bonnes audiences avec le programme, Laurence Boccolini avait été écartée sans ménagements au profit de Faustine Bollaert, dont elle n’a guère goûté le SMS estival dans lequel cette dernière se disait « désolée » et assurait sa collègue de sa « sonorité ». 48 heures plus tard, et au terme d’ultimes tractations avec France Télévisions, c’est par un communiqué que « Bocco » a annoncé son départ du groupe.

À l’origine de cette décision qu’elle a pris « à regret » et « pas de Gaîté de coeur », un contrat d’exclusivité que la présentatrice a catégoriquement refusé, elle qui vient de lancer son podcast, Sillage, sur YouTube. Surtout en promesse de quelques primes (notamment Le Quiz des champions, dont le lancement est prévu cette année) et de l’animation de Mot de passe… Une condition jugée inacceptable pour une animatrice aux trente ans de carrière, qui reprend désormais sa liberté.

Le départ de Laurence Boccolini ne sera évidemment pas sans conséquence pour l’Eurovision en France, puisqu’elle était aussi la commentatrice du concours aux côtés de Stéphane Bern depuis 2021 (elle avait même assuré les commentaires du Junior cette année-là). Elle avait également co-présenté Eurovision France, c’est vous qui décidez en 2021 et 2022, toujours avec le même partenaire. 

Josephine pour Chypre ?

Les rumeurs vont bon train concernant Chypre à l’Eurovision 2026 ! Alors que les bruits de couloir initiaux (finalement démentis) évoquaient initialement l’arménienne Athena Manoukian, nos confrères d’Eurovision Fun avaient récemment sorti une liste de 8 candidats susceptibles de porter les couleurs de l’île d’Aphrodite l’année prochaine : la star Evangelia (deuxième de la sélection grecque 2025), Nina Mazani, Mikay, Giorgos Perris (qui a récemment déclaré dans une interview qu’il serait ravi de représenter Chypre au concours), la favorite des fans Katerina Stikoudi, Good Job Nicky (évoqué par le passé pour représenter la Grèce), Antigoni (qui sort tout juste de la tournée internationale de Marina Satti) et Josephine. Des noms qui n’ont pas été sans susciter l’intérêt des eurofans. 

Si la cheffe de délégation du pays Evi Papamichail a assuré qu’aucune décision n’a a été prise à ce stade, il semblerait que le comité d’experts musicaux dépêché par le télédiffuseur afin de lui proposer un candidat considère deux options à ce stade, dans deux styles musicaux différents. Mais les regards se tournent en particulier vers un nom de la liste : celui de Josephine. La star grecque, signée chez Panik Records (LE label hellénique), régulièrement évoquée pour représenter son pays et qui avait même participé à la sélection nationale en 2014, pourrait enfin voir son rêve se réaliser en 2026 pour Chypre voisine. Surtout que la chanteuse aurait récemment mis un terme à sa collaboration avec le directeur artistique et chorégraphe Tasos Xiarchos : certains seraient tenté de l’interpréter comme un signe en faveur d’une participation de l’artiste à l’Eurovision…

Linh motivée pour l’Eurovision

La sortie de son titre Je pense à vous en 2024 a fait indéniablement d’elle l’une des révélations phares de la jeune scène musicale française. Tout juste auréolée d’un disque de diamant pour sa ballade personnelle et nommée au NRJ Music Awards de la révélation féminine, Linh s’apprête à sortir son premier album cet automne. Mais son actualité est loin de s’arrêter là, puisqu’elle est aussi l’autrice et la compositrice de la chanson Ce monde, avec laquelle Lou Deleuze défendra les chances tricolores à l’Eurovision Junior 2025 le 13 décembre prochain à Tbilissi. De quoi donner des idées à certains sur la planète Eurovision…

L’EAQ avait d’ailleurs testé son nom l’année dernière dans France 2025 – qui sera votre eurostar ?, dont elle avait réussi à atteindre la finale, s’offrant un joli top 10 au passage. La question est posée ouvertement aujourd’hui : et si Linh représentait la France à l’Eurovision (qui plus est à présent qu’elle a mis un pied dans la délégation) ? Fabien Randanne, journaliste à 20 Minutes  etfin connaisseur du concours, ne s’est pas privé d’interroger la chanteuse à ce sujet dans un article publié dimanche dernier. Réponse de l’intéressée :  « L’Eurovision, c’est quelque chose qui pourrait me plaire. Je sais qu’il y a beaucoup de stress et de pression, de ce que j’ai entendu et vu, mais je pense que ça dépend aussi de comment on aborde les choses. Et j’aurais envie d’essayer un jour. » 

Autrement dit : la porte est ouverte !

Rumeurs, rumeurs en Finlande

Ce Petit Journal de la semaine a décidément le goût d’un « Rumeurs, rumeurs » !  Alors que l’Uuden Musiikin Kilpailu (alias l’UMK pour les intimes) a reçu un nombre record de candidatures (491 exactement), plusieurs noms commencent à circuler pour la sélection finlandaise selon des bruits évidemment non confirmés. 

Candidate malheureuse à l’UMK 2022 (qui a ensuite fait un carton dans les charts locaux avec Ram pam pam), Bess pourrait signer son grand retour en sélection pour le plus grand bonheur des eurofans, quelques mois après avoir sorti un duo à succès avec Käärija. Autre revenant possiblement en lice : Benjamin, qui avait participé à l’édition 2023 (dont il avait terminé à la dernière place avec Hoida mut) et présenté la suivante en trio avec Pilvi Hämäläinen et Viivi Pumpanen.

Deux autres artistes ont également été évoqués et, si leur présence venait à être confirmée, il s’agirait de leur première participation à l’UMK. Ainsi, la violoniste star Linda Lampenius (plus connue sous le nom de Brava), dont l’univers musical mêlant classique, pop, rock ou métal lui a apporté une notoriété internationale, pourrait bien être sur la ligne de départ de l’édition 2026. Autre nom qui circule : celui du duo Ege Zulu & Ani qui, lui aussi, pourrait bien faire ses premiers pas en sélection finlandaise l’année prochaine. Artiste urbain, Ege Zulu a récemment rencontré un grand succès en duo avec Behm et s’inspire de la musique française avec un « son marseillais » mêlant afropop et hip hop. Ani est quant à elle une jeune artiste R&B qui a percé l’année dernière avec Jos puhkutaan totta, qui a été l’un des titres les plus écoutés en radio et en streaming en Finlande en 2024. 

La rumeur dit-elle vraie ou faux ? Réponse le 14 janvier, date de révélation des 7 finalistes (déjà choisis) !

Sinon ?


Du côté de Sanremo. Le vainqueur de la 75ème édition, Olly, ne regrette absolument pas d’avoir refusé de représenter l’Italie à l’Eurovision 2025. Il semblerait que son immense succès dans la péninsule cette année (n°1 des ventes au premier semestre avec Balorda nostalgie, puis avec un autre single, une collaboration avec JVL au top des charts) ne lui donne pas totalement tort…

Du côté de Sanremo (2).Pendant ce temps, selon l’agence de presse Adnkronos (décidément en verve), Giorgia, la favorite déçue de 2025, pourrait bien revenir sur la Riviera en tant que co-présentatrice aux côtés de Carlo Conti, alors que sa tournée fera une « étrange » pause l’hiver prochain. Une rumeur fermement démentie par l’intéressée sur les ondes de la radio RDS.

Jamala pas contente. L’eurostar ukrainienne n’a rien perdu de son franc-parler, alors qu’elle célèbrera les dix ans de sa victoire à l’Eurovision l’année prochaine ! Nouvelle productrice musicale du Vidbir, la sélection ukrainienne, Jamala a déploré la faible qualité globale des contributions reçues. Même si quelques unes se distinguent dans le lot, elle a jugé de nombreuses propositions « terribles », reprochant aux candidats leur manque de sérieux, une qualité des compositions qui laisse à désirer, une justesse vocale discutable ou encore une identité artistique qui manque de clarté. Autant dire qu’ils en prennent pour leur grade ! Jamala appelle ainsi les artistes à être plus professionnels et cohérents, rappelant l’importance de l’Eurovision pour la représentation de l’Ukraine à l’international et ses exigences.

Quand les stars désertent le Festivali i Kengës… Tel est le constat de la directrice artistique Elhaida Dani, qui a tenté de faire venir les grands noms de la scène musicale albanaise au casting cette année. Las, puisque beaucoup ont décliné. La raison ? La mésaventure d’Elvana Gjata, arrivée en grande favorite l’année dernière et finalement deuxième du classement derrière la surprise Shkodra Elektronike. Régulièrement annoncée prête à prendre sa revanche en 2025, l’interprète de Me Rana et Karnaval est d’ailleurs elle-même absente de la liste de départ, tout comme Mirud et Arilena Ara (vainqueure de l’édition 2019 devant… la favorite de l’époque Elvana Gjata).

Des aspirants pour la Géorgie ? Si le pays du Caucase cartonne au Junior (même quand on s’y attend le moins), c’est beaucoup plus compliqué au concours adulte où, en dix ans, la Géorgie n’a décroché que deux qualifications en finale. Pas de quoi décourager certains, prêts à brandir fièrement l’étendard du pays en 2026 ! Parmi eux, deux jeunes artistes pop : Giorgi Toradze et Torcho, qui ont chacun publiquement confirmé avoir envoyé un titre à la GPB pour la prochaine édition du concours. Torcho a d’ailleurs déjà publié son titre pour l’Eurovision 2026 sur les plateformes de streaming : Zardakhsha, une proposition electro pop aux influences orientales et traditionnelles, comme seule la scène musicale géorgienne en a le secret. Et puisque vous êtes si curieux, à votre écoute !

Le titre du week-end

« Oh Mon Dieu, dis-moi ce que je fais là, trop souvent je me demande pourquoi… » Après une longue pause consécutive à ses affaires judiciaires (finalement conclues par une condamnation pour harcèlement commis par le biais d’un support numérique ou électronique, voir le PJS du 21 septembre 2025), Slimane signe son grand retour. Alors que le chanteur célébrera l’année prochaine ses dix ans de carrière avec, notamment, une série de dix concerts exceptionnels à la Salle Pleyel à Paris, il a dévoilé vendredi son nouveau single. À l’écoute, Mieux que moi prend les allures d’un mea culpa, dans lequel le chanteur revient sur ses démons et ses blessures au son d’une ballade pop. De quoi annoncer bientôt un nouvel album ?

C’était donc le Petit Journal de la Semaine, destination Vienne, numéro 5 (comme Chanel). Rendez-vous la semaine prochaine pour de nouvelles aventures !

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