J-2 avant le passage à 2025 ! L’heure du bilan de l’année Eurovision 2024 a donc sonné pour la rédaction de l’EAQ et aujourd’hui au tour de Rémi de vous partager son top 10 d’une année riche en émotions et en rebondissements.

À l’approche de la nouvelle année vient le temps des bilans : ai-je respecté mes résolutions prises le 1er janvier dernier ? Spoiler : non, car je ne prends justement plus de résolutions depuis que j’en ai compris le principe (celui de ne pas les respecter). Est-ce que je suis satisfait de cette année ? Réponse : oui. Est-ce qu’elle m’a apporté de belles émotions, de la magie ? Oui (et rouvrir le livre de Paris 2024 judicieusement glissé sous le sapin par le Père Noël me l’a rappelé à bien des égards). Est-ce qu’il y a des choses que j’aimerais changer en 2025 ? Réponse : oui, plus que jamais. Mais de cela, vous vous fichez probablement royalement, et à raison, pour la bonne et simple raison qu’ici, on parle Eurovision ! Et justement : parlons de cette année Eurovision 2024.

Que ce fut compliqué d’établir le top 10 d’une si belle saison ! Pour la première fois depuis longtemps, les favoris qui me tenaient le plus à cœur l’ont souvent emporté en finale nationale (le Super Saturday 17 février 2024 fut un saint jour à cet égard), tandis que les autres ont été le plus souvent devancés par des membres de mon top 3. Autant dire que j’ai fort apprécié le line up qui nous a été proposé à Malmö, là où l’édition 2023 m’avait semblé musicalement beaucoup plus fade (exception faite de la Reine Loreen, du prince Käärija et de Marco M., mio futuro sposato). Malmö… Drôle d’Eurovision quand on y repense, d’autant plus lorsqu’on a eu la chance d’y assister sur place avec Kris et Marie. Déjà, la ville (pas des plus agréables à une tour Torso et un sauna près) ne semblait pas d’une envie extrême de recevoir le concours pour la troisième fois : c’est cela de s’imposer comme un choix par défaut. Surtout, la forte tension qui a régné sur place et qui s’est accentuée au fil des jours a eu de quoi donner à la fête un goût amer, heureusement conclu par la belle victoire de Nemo. Rendez-vous est désormais pris à Bâle en mai 2025… Mais avant ça, il faut bien l’établir ce top 10 !

(Et là, c’est le moment où, pile en rédigeant ces lignes, un œil distrait posé sur En aparté sur Canal +, j’apprends que Michael Youn a griffonné les « paroles » de Stach Stach suite à la victoire de l’Estonie à l’Eurovision en 2001…)

Prologue : quel est le sens d’un top 10 ?

Revenons au top 10, donc. Un exercice toujours complexe, surtout pour qui n’est guère doué de l’art de la synthèse, ainsi sois-je. Un exercice d’autant plus ardu lorsqu’on se questionne sur le sens du top 10 que l’on veut partager aux lecteurs. Quel est le sens d’un top 10 classico-classique, quand bien même vos goûts seraient en phase avec la majorité ? Comment apporter une touche de singularité à votre bilan de l’année, sans pour autant se lancer dans la quête de l’originalité pour l’originalité (ou par simple esprit de contradiction) ? Comment réduire un bilan annuel à dix titres sans pour autant invisibiliser ceux qui ne figurent pas dans le top 10 ? Surtout, comment déterminer ces coups de cœur à l’heure du bilan ? Doivent-ils être mus par l’immédiateté ou la spontanéité du souvenir ? Se jouent-ils au nombre d’écoutes en streaming (auquel cas mon classement n’est pas le reflet exact de mon bilan Spotify de l’année) ? À moins qu’il ne s’agisse tout simplement de ne pas les expliquer (Fanny Ardant disait bien, après tout, qu’on pouvait expliquer pourquoi on n’aimait pas, mais qu’il était impossible de dire pourquoi on aime).

Ces questionnements pseudo-existentiels évacués, vient l’heure de s’atteler à la rédaction de ce top 10. Retour à la case départ donc, et la nécessité d’apporter une réponse à la question suivante : « qu’ai-je retenu de l’année Eurovision 2024 en dix chansons ? » Dix… Comment diable voulez-vous que je me limite à dix titres, là où ma playlist a tourné en boucle sur une trentaine de titres, concours, sélections nationales et édition junior incluses ? Bref, les consignes sont les consignes (surtout lorsqu’on a participé à leur rédaction), et il est toujours possible de les déjouer à coups de mentions spéciales (comme au Festival de Cannes, mais Thierry Frémaux en moins). Vous l’attendiez donc avec une impatience au moins aussi grande que celle de la révélation du (de la) représentant(e) tricolore à Bâle : voilà donc le bilan de mon année Eurovision 2024 en dix titres !

… Oups, mais ce n’est pas l’ESC 250 !!!

10) Tchéquie – Aiko – Pedestal

Si la sélection tchèque s’est contentée d’un peu de bruit, c’est avant tout pour les conditions dantesques de son déroulement et les prestations catastrophiques de ses participants, lors d’un live organisé dans le plus grand amateurisme. Parmi eux, une certaine Aiko, jusqu’alors parfaitement inconnue au bataillon des eurofans, dont le Pedestal m’a instantanément accroché dès la première écoute avec un son pop-rock ravageur et ultra-efficace. Si le live de l’ESCZ 2024 fut un massacre pour nos oreilles, la représentante tchèque a eu une saison de sélections entière pour travailler et nous offrir une prestation des plus flamboyantes et des plus cinématographiques sur la scène de la Malmö Arena. Autant dire que son élimination en demi-finale à 5 petits points a de quoi être rageante, surtout lorsque Joost Klein se retrouve disqualifié de la finale en dernière minute… Quoiqu’il en soit, cette année 2024 aura permis à Aiko de monter sur son Pedestal avec l’art et la manière, à défaut d’avoir atteint le sommet de l’Eurovision (et de s’être qualifiée pour Benidorm 2025).

9) Ukraine – Melovin – Dreamlover – Vidbir 2024

Au rang des sélections nationales, le Vidbir occupe toujours une place de premier rang de par son exigence et sa diversité musicales. Surtout, une année de plus, la sélection ukrainienne s’est révélée l’une des plus compétitives, avec un terrible dilemme à trancher me concernant (ainsi que bien des eurofans) : Melovin ou le duo alyona alyona/Jerry Heil ? Si c’est ce dernier qui s’est finalement retrouvé du voyage à Malmö (avec une certaine évidence au final), il n’en reste pas moins que le représentant ukrainien au concours 2018 (qui visait donc une passe de deux) a livré l’un des titres les plus emblématiques, si ce n’est iconiques, de cette année Eurovision. Il faut dire que Dreamlover a de quoi électriser des salles et des pistes de danse entière avec un son électro-pop délicieusement enivrant, terriblement addictif et nocturne à souhait (traduisez-moi : tout à fait à propos pour les corps-à-corps sur la piste de danse et la découverte des langues étrangères). Oui, Melovin aurait mis le feu à la Malmö Arena, à l’Euroclub (qui gagnerait davantage à ressortir les titres de sélections nationales) et il gagnerait à enflammer toutes les soirées clubbing d’Europe. Signé un « Dreamlover, dreamlover, I wanna feel your body… »

8) Belgique – Mustii – Before The Party’s Over

Il était là, mon favori initial de l’Eurovision 2024 ! La sélection de Mustii m’avait enthousiasmé au plus haut point, tant de par son univers musical indie pop fort séduisant – dont je suis plutôt amateur – que de par ses engagements LGBTQIA+ (P.S. : si tu es juré à Drag Race, tu pars déjà avec quelques points bébé). Inutile de dire à quel point j’étais impatient de l’écoute de Before The Party’s Over et que le coup de cœur fut immédiat dès la première écoute. On en revient à Fanny Ardant et au sens de l’inexplicable : voilà une chanson dont l’âme, l’authenticité et l’incarnation m’ont touché au plus profond de moi-même sans que je puisse réellement l’expliquer. Sans parler du « I got a soul on fire, I’m gonna make moves tonight » en guise d’incroyable acmé, explosion finale à la puissance émotionnelle hors du temps. Oui, Mustii (par ailleurs extrêmement sympathique) partait avec de nombreux points d’avance sur la ligne de départ malmoïte… sauf qu’à force d’habitude, on connaît la maxime : à l’Eurovision, tout se joue sur le direct. À ce jeu-là, malheureusement, notre ami Mustii et la délégation belge n’ont pas été à la hauteur des attentes avec une prestation en demi-teinte, tant sur du point de vue de la voix que de celui d’une scénographie par ailleurs dysfonctionnelle sur le plan technique. Pas suffisant cependant pour tourner gratuitement la page d’un titre aussi fort dans cette année Eurovision 2024.

7) Grèce – Marina Satti – Zari

Τα, τα, τα, τα, τα, τα… À vous aussi, ce son vous est immédiatement devenu entêtant dès lors que vous l’avez écouté la première fois ? Mais Zari va bien au-delà d’un titre reggaeton comme on n’en entend jamais à l’Eurovision. Zari (que l’on peut traduire en français par « dé ») est avant tout une virée dans le tourbillon de la vibrionnante capitale hellénique. Athènes… Comment replonger dans ta fièvre sauvage à peine quelques mois après notre rencontre grâce aux sons à la fois traditionnels, ethniques et résolument modernes de Marina Satti ? Avec de telles promesses dans les spartiates, le défi de faire vivre un tel titre sur scène était des plus grands. Il fut pourtant relevé haut la main grâce à une réalisation en plan séquence fort audacieuse et une scénographie urbaine à contre-courant de l’atmosphère du clip, mais dans la lignée d’un titre passionné et tout en chaleur. Découvrir Marina Satti sur scène à Paris quelques semaines plus tard n’a fait que confirmer l’impression née avec Zari : celle de se sentir pénétrer par l’esprit musical d’une Grèce éternelle et contre lequel votre flamme intérieure ne peut résister. Άσε να μη θυμηθώ Μαρίνα !

6) Lituanie – Silvester Belt – Luktelk

À l’annonce du casting d’Eurovizija.LT dans un Paris-Narbonne en décembre 2023, je n’avais d’yeux que pour la présence de The Roop, attendus comme les grands favoris d’une sélection dont ils ont toutefois accroché la super-finale avec un titre en deça des espérances. Car L’ÉVIDENCE lituanienne de cette année Eurovision 2024, c’était bel et bien Silvester Belt et son addictif Luktelk, un titre électro-pop aux sonorités vintage aussi électrisantes que les lumières qui en parsèment la mise en scène. Luktelk, c’est écouter une rythmique diabolique qui s’empare instantanément de votre esprit pour ne plus le quitter, c’est baigner dans une ambiance Neon Lights (pour paraphraser le titre de Loreen) à l’essence rétro-industrielle captivante. Luktelk, c’est aussi un interprète charismatique et magnétique, aussi indissociable de sa chanson qu’une subtile chorégraphie de la tête mimétique ne l’est de la performance. Un top 14 seulement ? L’Eurovision n’est pas le championnat de France de rugby à XV et aurait mérité davantage de considération pour ce cher Silvester.

5) Espagne – Nebulossa – Zorra

Iconique ? Le mot est bien faible pour décrire l’impact du titre espagnol sur cette année Eurovision 2024. Zorra… Zorra… Une rythmique électropop enflammée tout droit inspirée des années 80, qui vous donne envie de vous jeter à corps perdu sur la piste de danse, noyé dans les eurofans espagnols. Un texte fort sur l’empouvoirement des femmes, qui a n’a pas été sans faire de vagues dans son pays de par la double signification de Zorra (relire l’article de Marie à ce sujet). Un hymne porté par une eurodiva fière et flamboyante (et marseillaise je vous prie), en phase avec son temps et ses indispensables revendications, qu’importe les qu’en dira t-on sur le fond ou sur l’âge du duo quinquagénaire. Une chorégraphie lé-gen-dai-re (et les deux magnifiques danseurs qui vont avec – hola César et Iosu…) à même d’allumer la déesse intérieure des eurofans et de leur donner un coup de chaleur. Nebulossa a peut-être permis à l’Espagne de renouer avec le bottom 5, mais elle a avant tout apporté à l’Eurovision 2024 l’un de ses eurotubes et l’une de ses performances les plus emblématiques, tant dans la musique que dans le message. Autrement dit : « Soy más zorra todavía ! ». Culte ? CULTISSIME, vingt dieux !

4) Autriche – Kaleen – We Will Rave

Pour paraphraser Salem : que serait un Eurovision sans sa dose d’eurodance tout droit sortie des années 90 ? Sans aucun doute quelque chose, mais avec un soupçon de sel en moins. Cette année, c’est Kaleen qui a assuré le service en la matière avec son We Will Rave en partie leaké avant l’heure, pile comme Who’s The Hell is Edgar un an avant (com-me-par-ha-sard…). Rien de tel pour faire monter la hype autour d’un des titres devenus l’un des plus attendus – et finalement appréciés – des eurofans en cette édition 2024. Il faut dire que le titre autrichien avait tous les ingrédiens pour mettre le feu à la salle et à la piste de danse de l’euroclub, avec son explosivité, son évident héritage europop et son dance break (parfait pour illustrer les qualités de danseuse de l’interprète et – surtout ? – compenser ses lacunes vocales). Sans parler des beaux messieurs qui ont accompagné Kaleen dans le clip et sur la scène de la Malmö Arena… Avec autant d’éléments en sa faveur, comment We Will Rave pouvait-il décemment échapper à mon top 10 de l’année Eurovision 2024 ? Déso pas déso, j’ai un lip-synch LÉ-GEN-DAI-RE à préparer pour les previews (Kyssy Bang Bang, tu peux prévenir tes soeurs : la concurrence arrive au Freedj).

3) Ukraine – alyona alyona et Jerry Heil – Teresa & Maria

On connaît l’expertise de l’Ukraine en matière eurovisionesque, et l’historique du pays depuis sa première participation en 2003 plaide en sa faveur : trois victoires, deux médailles d’argent, 13 top 10… Un palmarès à faire pâlir d’envie bien des concurrents. Si le contexte géopolitique n’a pas été sans booster le télévote en faveur du pays depuis trois ans, l’édition 2024 nous a une nouvelle fois montré que ce dernier est loin d’avoir abattu toutes ses cartes à l’Eurovision, avec une sélection nationale de haute volée. De laquelle s’est dégagée un vainqueur finalement évident (je ne reviendrai pas sur mon dilemme initial avec mon Dreamlover Melovin) : le duo alyona alyona & Jerry Heil. Car Teresa & Maria est bien davantage qu’un titre : c’est plutôt la partition parfaite d’un moment de grâce. Une écoute a suffi pour que la magie opère immédiatement aux oreilles, à l’esprit et au coeur, tous quatre touchés pile au milieu de la cible. Au-delà d’un subtil mélange de sons traditionnels et résolument urbains, le titre ukrainien résonne comme un appel au monde en quête de lumière, transcendé par l’alchimie du duo alyona alyona & Jerry Heil. Pas étonnant dès lors de retrouver l’Ukraine à la troisième place du classement, malgré le spot de la mort que lui a réservé la production dans l’ordre de passage (2ème). Preuve en est que lorsque vérité et sincérité sont au rendez-vous, les européens se souviennent de vous. Surtout avec un live aussi étincelant que Teresa & Maria n’est bouleversant.

2) Irlande – Bambie Thug – Doomsday Blue

L’annonce de la présence de Bambie Thug en sélection nationale irlandaise avait fait grand bruit et était très attendue des eurofans. Surtout que Doomsday Blue avait de quoi détonner à côté de la pop irlando-irlandaise de Next In Line ou Isabella Kearney – rendus si anecdotiques qu’on les a d’ailleurs déjà oubliés. Inclassable, désarçonnante, la proposition de l’artiste n’avait rien pour laisser indifférent, qu’on adore, qu’on soit perplexe ou qu’on déteste. Doomsday Blue a beau être parfaitement étranger à mon univers musical habituel (fort pop), l’accroche fut immédiate. Il faut dire que le titre est un tel choc, un tel coup de poing, que je ne pouvais qu’être captivé et ensorcelé par lae sorcier·e Bambie Thug, quand bien même la prestation du Last Last Show fut des plus approximatives. Mais ça, c’était avant de découvrir la prestation live lors de la répétition presse à Malmö… Et face à l’uppercut, le choc fut immense. Au-delà d’une simple performance, c’est un acte artistique majeur que Bambie Thug nous a offert sur scène, dans la droite lignée d’une proposition radicale, sombre, assumée, hors des sentiers battus, profondément politique, voyage entre différents styles musicaux poussés à leur paroxysme. Oui, Doomsday Blue fera date au-delà de l’Eurovision 2024, marquant l’histoire d’un concours dont elle sera l’une des chansons et l’une des prestations de légende. And now, CROWN THE WITCH !

Mentions spéciales

Que serait le top 10 d’un perpétuel indécis et profond intolérant à la synthèse (doublé d’un procrastinateur de luxe, mais cela est un Sekret) sans ses mentions spéciales – dont les collègues ont eux aussi su abuser à bon escient ? Rien de tel pour accrocher au tableau d’honneur une liste de titres dont un « classement » au-delà de la 11ème place les auraient fait tomber aux oubliettes. Comme certains éliminés de demi-finales en somme (qui se souvient de la Lituanie 2005 ?). Il est temps de distribuer les bons points :

1) Italie – Annalisa – Sinceramente – Sanremo 2024

Si j’en crois les classements de mes collègues et le culte qu’y vouent les eurofans, il semblerait qu’avec tout le respect qu’on doit à Angelina Mango et sa délicieuse Noia, notre vainqueure de coeur de Sanremo 2024 – et par conséquent représentante italienne rêvée à l’Eurovision – se nomme Annalisa. En même temps, comment ne pas céder au charme de Sinceramente ? Le titre avait TOUT pour porter fièrement sur ses épaules la scène musicale italienne au concours : une eurodiva sur mesure, un titre pop-disco ultra-accrocheur et entêtant, un package iconique à même de faire danser l’Europe et de s’inscrire en bonne place au rang des eurotubes de la décennie (si ce n’est plus). Je ne serais à peine plus marseillais qu’un certain candidat de la Star Academy dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom (parce qu’il a osé éliminer la Reine Marguerite samedi soir et que cela s’appelle un crime de lèse-majesté impardonnable) si j’osais dire que l’Italie avait largement de quoi viser une quatrième victoire à l’Eurovision avec la Reine Annalisa. Télévote (acquis à Geolier), salle de presse et jury TV/radio (pour des raisons probablement plus stratégiques ?) en ont décidé autrement : grand bien leur fasse. Quoiqu’il en soit, il n’en reste pas moins que Sinceramente s’est non seulement imposé comme l’un des tubes de l’année en Italie, mais aussi comme l’un des tubes de cette année Eurovision 2024, dont l’aventure s’est pourtant arrêtée à l’Ariston.

Merci, thank you, gracias, grazie, danke, tack, ευχαριστώ, d’avoir partagé cette année Eurovision 2024 avec nous et découvert ce top 10. Je vous souhaite d’en apprécier les titres autant qu’ils ne tournent en boucle dans ma playlist depuis leur révélation. Pour le reste, les goûts et les couleurs n’appartiennent qu’à leurs titulaires, dans l’échange et le respect vis-à-vis de ces derniers.

Au tour de William de vous donner rendez-vous demain pour son top 10 annuel !

© EAQ (image de couverture) – chaînes Youtube officielles de l’Eurovision et des télédiffuseurs publics nationaux sus-cités (vidéos)