Vous croyiez vraiment qu’on allait vous laisser tourner la page Sanremo 2025 comme ça ? C’est mal connaître l’auteur de La Gazette, qui en a encore quelques unes sous les coudes !

Sanremo… Aaaaaah Sanremo… Source inépuisable de petites histoires, de dramas, de gossips comme diraient les anglo-saxons (et les non anglo-saxons désormais acculturés aux termes anglophones). Quant on n’en veut plus, il y en a encore, et mieux encore, puisque n’importe quel observateur avisé de la séquence aurait de quoi publier une saga sur l’édition à peine terminée. Bien sûr, il y a les petites anecdotes, les brèves de comptoir, mais aussi toutes les informations les plus ca-pi-ta-les sur les coulisses du festival… et les véritables questions que posent le terme de cette 75ème édition de tous les records. Prêts pour une dernière fournée de La Gazette de Sanremo 2025 ? Allez-y, c’est gratuit !

Une édition aux audiences historiques

Avec 12,5 millions de téléspectateurs par soirée pour une part d’audience de 67,1% en moyenne, Sanremo 2025 enregistre des chiffres d’audience historiques. Les italiens au offert au mythique festival un nombre moyen de téléspectateurs inédit depuis 2000 et la meilleure part d’audience depuis 1987, soit 38 ans ! Comparé à l’édition 2024, le nombre moyen de téléspectateurs est en hausse de +800 000, tandis que la part d’audience augmente de 6,8 points.

Si la finale a enregistré une baisse d’audience par rapport à l’édition 2024, les chiffres n’en demeurent pas moins impressionnants : 13,4 millions de téléspectateurs en moyenne pour une part d’audience de 73,1% (elle monte même à 88,4% chez les 15-24 ans). Le pic a été enregistré à 22h09, où ils étaient 16,7 millions à attendre l’entrée en lice de Francesco Gabbani. Mieux encore : la part d’audience explose à 87,3% au moment de l’annonce de la victoire d’Olly, dont 97,5% (!) chez les 15-24 ans. Un retour des jeunes devant Sanremo salué par les organisateurs.

Si l’on s’intéresse à la répartition géographique de l’audience, c’est dans les Pouilles (74,46%), en Toscane (73,05%) et dans les Marches (73,03%) que le festival de Sanremo a été le plus regardé cette année – ce qui ne s’est pas ressenti dans le télévote de Serena Brancale, au contraire de Geolier l’année dernière. A l’inverse, le Trentin-Haut-Adige (48,88%), le Val d’Aoste (57,75%) et le Frioul-Vénétie Julienne (57,16%) ont été les moins passionnées par l’édition 2025.

Les audiences en détail soirée par soirée :

Nb de téléspectateursPart d’audience
Première soirée12 180 00065,3%
Deuxième soirée11 700 00064,5%
Troisième soirée10 700 00059,8%
Quatrième soirée13 575 00070,8%
Cinquième soirée13 400 00073,1%
Moyenne12 500 00067,1%

L’audience sociale est tout aussi impressionnante, puisque les vidéos du festival ont fait l’objet de 400 millions de vues sur les réseaux sociaux, soit une augmentation de 40% par rapport à l’édition 2023. A noter également la couverture médiatique du festival au-delà des frontières italiennes, puisque de nombreux médias français ont évoqué Sanremo dans leurs éditoriaux de la semaine passée, de 20 Minutes (où Fabien Randanne a notamment dédié un article à Giorgia) à France Intier, en passant même par Télérama.

Récemment fragilisée par des échecs d’audience et la montée en puissance de son concurrent Mediaset, la RAI a de quoi retrouver le sourire… et ses comptes en banque avec, puisqu’avec 65 millions d’euros de recettes publicitaires engrangées, il s’agit là aussi d’un record historique, avec une augmentation de plus de 5 millions d’euros par rapport à 2024. Autrement dit : le festival de Sanremo se porte mieux que jamais côté chiffres !

Où sont les femmes ?

C’est un sujet récurrent au festival de Sanremo. Une nouvelle fois, la super-finale fut 100% masculine, comme en 2020 et en 2023… Ce n’est guère mieux dans le top 10, puisque la seule femme à y figurer est Giorgia à la sixième place (plombée par le télévote alors que la salle de presse et le jury radio l’avaient classée première), tandis que le duo Coma_Cose (mixte) accroche la dixième place. Pour le reste, la quasi totalité des artistes féminines se retrouve hors du top 15…

Le compte X @dolphin_dane a fait les comptes, et ils ne sont pas très reluisants. Sur les 50 candidats ayant terminé dans le top 5 lors des dix dernières éditions (depuis 2016), 38 étaient des hommes (76%) contre seulement 8 femmes (16%) et 4 duos ou groupes mixtes (8%). Depuis 2014 par ailleurs, seule une femme s’est imposée au festival, Angelina Mango en 2024, et encore en étant reléguée loin, très loin du leader Geolier au télévote. Interrogé à l’époque de sa victoire de 2023, Marco Mengoni avait déjà relevé le problème et souligné la nécessité de « changer quelque chose. » De quoi poser la question de manière frontale : Sanremo serait-il sexiste envers ses artistes féminines ?

Invitée de l’émission Domenica spéciale Sanremo, diffusée pour l’occasion en direct de l’Ariston avec l’ensemble des participants, Elodie ne s’est pas gênée pour mettre les pieds dans le plat. Interrogée par la présentatrice, elle a tout d’abord réagi au résultat de Giorgia, reléguée hors du top 5 à la surprise générale. L’artiste franco-italienne s’est dite réellement blessée pour elle et avoir trouvé le résultat injuste et irrespectueux à l’égard de sa carrière et de son talent. Surtout, elle ne s’est pas privée de donner son avis sur la sous-performance des artistes féminines au festival : « Il semblerait que les femmes doivent toujours accomplir des pirouettes, chanter bien, être de bonnes performeuses, même faire de la pole dance. Ce n’est jamais assez. Ce n’est pas une question de victimisation, ce sont des données objectives, ce sont des statistiques. Nous sommes toujours dans la minorité et cela me met en colère : nous ne sommes pas inférieures sur le plan artistique. »

Une autre personnalité qui a manifesté sa colère, c’est Ema Stokholma, commentatrice de la compétition sur RAI Radio 2 aux côtés de Gino Castaldo. A l’annonce du top 5, la présentatrice franco-italienne à l’accent très français a manifesté sa désapprobation sur les ondes, déclarant « Il n’y a pas une seule femme dans ce classement (…). Je suis très en colère (…). Les chansons étaient là. C’est ainsi, le vote est ainsi et c’est juste ainsi, mais heureusement, les chansons restent et elles appartiennent à tous. »

Une chose est certaine : la polémique sur le sujet n’est pas prête de s’éteindre et le festival a du travail pour améliorer le sort des femmes sur sa scène…

Olly à l’Eurovision : c’est oui ou bien c’est non ?

Dimanche midi, les eurofans attendaient la conférence de presse du top 3 avec la plus grande impatience pour voir enfin Olly officialiser sa candidature à l’Eurovision 2025, comme le font systématiquement les vainqueurs de Sanremo depuis 2017. Sauf que les choses ne sont pas passées exactement comme prévu.

Alors qu’Angelina Mango ne s’était pas faite priée pour accepter de représenter l’Italie à l’Eurovision, Olly, lui, a choisi de réserver sa réponse, déclarant que la perspective de la victoire était tellement inimaginable pour lui qu’il n’avait pas songé à l’Eurovision et demandant un délai de réflexion face au défi que représente le concours. La RAI lui a ainsi accordé une semaine pour accepter ou non une proposition qui, en tout logique, ne se refuse pas, surtout lorsqu’on est un jeune artiste au succès grandissant. A première vue, du moins.

Car à y regarder de plus près, une éventuelle candidature d’Olly à l’Eurovision pourrait se voir opposer plusieurs obstacles. Tout d’abord, plusieurs dates de sa tournée du printemps entrent en concurrence avec la quinzaine de l’Eurovision. Alors que le chanteur sera censé se produire sur la scène de la St. Jakobshalle, le public italien l’attendra, pendant ce temps, de pied ferme à Venaria Reale (4 et 5 mai), Bologne (7 et 8 mai), Rome (13 mai) et Molfetta (16 et 17 mai), pour des dates à guichets fermés. Un constat auquel vous pourriez objecter que Slimane était dans une situation similaire l’année dernière, avant de reporter ensuite les dates concernées à l’automne-hiver : cela est vrai. Sauf que d’autres raisons pourraient également pousser Olly à douter.

En 2023, alors qu’il émergeait sur la scène musicale italienne grâce à son passage à Sanremo, Olly s’est vu accusé d’homophobie suite à la diffusion sur les réseaux sociaux d’un freestyle réalisé en 2019. Dans le texte de ce dernier, il évoquait les homosexuels dans des termes offensants et associait la communauté LGBTQIA+ au VIH : « Tu es un pédé, je ne baiserai pas ta petite amie, je n’aime pas le VIH, à la télévision, tu te masturbes tellement que tu n’attrapes pas le sida« . Le chanteur avait alors adressé ses excuses, affirmant qu’il n’y avait pas eu d’attaque intentionnelle et reconnaissant que le propos était offensant et qu’il ne le représentait plus aujourd’hui. La vidéo avait alors été retirée des réseaux sociaux.

Ce n’est pas tout : Olly a également été accusé d’inciter à la violence contre les femmes dans ses chansons, notamment Mai e poi mai, dans laquelle il déclarait « Le jour où je la trouverai, je l’épouserai ou je la tuerai, si elle ne peut pas rester ici, en sécurité, je ne te la laisserai pas » avant d’en modifier les paroles suite au meurtre de Giulia Cecchettin.1 Interrogé à ce sujet par Il Corriere della Serra dans une interview début 2024, Olly avait répondu avoir écrit cette chanson à 17 ans après une première histoire d’amour « idéalisée » et évoquait la chanson comme « une hyperbole, une métaphore extrême », que son équipe aurait trouvé trop radicale à l’époque. Mal à l’aise avec cette partie du texte, il aurait trouvé l’inspiration pour la modifier lors d’un concert, déclarant avoir eu la maturité émotionnelle de penser qu’il n’était pas correct d’interpréter ainsi la chanson. Dans cette même interview, Olly a ensuite été invité à s’exprimer sur les discussions qui ont suivi le meurtre de Giulia Ceccheti, et les chansons trap trop violentes envers les femmes.

Si Olly a remis en cause ses textes passés et présenté des excuses, ce passé pourrait ressurgir s’il venait à s’engager dans une candidature à l’Eurovision. Surtout que le concours n’a de cesse de prôner des valeurs d’inclusion, de diversité et de tolérance. Raison de plus d’y réfléchir à deux fois… Si jamais le vainqueur venait à refuser d’embarquer pour Bâle, son dauphin, Lucio Corsi, semble lui assez emballé à l’idée de défendre les couleurs de son pays à l’Eurovision 2025. Et devinez-qui serait sollicité en cas de refus d’Olly…

Marta Donà : un succès qui fait des jaloux

Son nom ne vous dit sans doute rien, mais en Italie, elle est au cœur de toutes les discussions dans l’industrie musicale. Son nom ? Marta Donà. Avec des noms aussi prestigieux que ceux de Marco Mengoni, Maneskin ou encore Angelina Mango dans son portefeuille de l’agence La Tarma (quelle a fondé en 2011), cette femme de 42 ans est considérée comme la « Mahmood du management italien » selon la version italienne du magazine Elle. En vingt ans de carrière – où elle est notamment passée par Sony – elle s’est imposée comme une faiseuse de stars sur la scène musicale transalpine, où elle a réussi à se tailler une place en tant que femme dans une industrie dominée par les hommes (son équipe est d’ailleurs quasi exclusivement féminine). Surtout, Marta Donà s’est imposée ces dernières années comme la faiseuse de rois (et de reine) de Sanremo, où elle compte quatre victoires sur les cinq dernières éditions. Le dernier en date ? Un certain Olly…

De quoi susciter une attention grandissante Outre-Alpes, mais aussi – et évidemment – des jalousies. Un fin observateur a ainsi remarqué qu’Olly a remporté la victoire en passant à la quinzième position de l’ordre de passage, comme une certaine Angelina Mango et un certain Marco Mengoni avant lui… dont la manageuse est Marta Donnà (qui est aussi celle de Francesca Michielin, également en lice cette année). Interrogé à ce sujet en conférence de presse après le festival, Carlo Conti a déclaré que cet ordonnancement n’était que le fruit du hasard. Pas de quoi empêcher toutefois une vague de critiques et de haine s’abattre sur Marta Donà sur les réseaux sociaux, où sa réussite semble faire des rageux et suscite même des théories du complots, certains l’accusant d’obscures manœuvres en coulisses pour emmener ses artistes à la victoire au-delà du simple talent.

N’en déplaise à certains, les clés de son succès se trouvent sans doute ailleurs, et de manière plus rationnelle. La journaliste Selvaggia Lucarrelli a d’ailleurs une piste : « L’idée est que ses artistes ne gagneraient pas parce qu’elle est bonne – en plus d’être bons eux-mêmes, bien sûr – mais parce qu’elle serait le marionnettiste d’on ne sait quels jeux de pouvoir par lesquels elle, l’éminence grise de la musique italienne, serait capable de faire gagner celui qu’elle met sur cette scène. (…) Je n’ai pas besoin de penser que Marta Donà est une corruptrice pour expliquer l’impressionnante chaîne de victoires, car l’explication la plus évidente est qu’elle est bonne. Très bonne. Et ce n’est pas moi qui le dis, mais tous ceux qui connaissent son travail. Peut-être que tout le monde ne l’aime pas, mais personne ne niera qu’elle est compétente, qu’elle a du flair, qu’elle travaille sans relâche pour le succès de ses chanteurs. (…) Nous devrions nous réjouir du fait qu’en plus de Caterina Caselli, Paola Zukar et quelques autres, Marta Donà s’est également imposée dans la discographie comme un nom phénoménal et couronné de succès, respecté par tous, qui a la capacité de sentir le potentiel d’artistes souvent pas encore mûrs. »

CQFD.

Conti en route vers Sanremo 2026 ?

Face au succès d’audience de Sanremo 2025, la RAI a déjà les yeux rivés sur l’édition 2026. Alors qu’il remplaçait le populaire Amadeus au rôle de directeur artistique (après avoir déjà occupé le poste par le passé), Carlo Conti se voit proposer un nouveau contrat de deux ans par le télédiffuseur, malgré les critiques sur le line up. Ce dernier souhaite toutefois s’accorder un délai de réflexion, déclarant envisager de rempiler en tant que directeur artistique tout en abandonnant le rôle de présentateur, qui ne lui semble pas prioritaire. De quoi ouvrir la porte à Alessandro Cattelan ?

Preuve en est que le délai de réflexion semble des plus accessoires, Conti lui même se projette déjà sur la prochaine édition. Ainsi, il souhaiterait déjà respecter sa promesse (perdue) de raccourcir la durée de la finale, déclarant vouloir la boucler au plus tard à 1h45 du matin. Par ailleurs, là où l’ensemble du classement général est révélé lors de la cinquième et dernière soirée, il souhaiterait qu’à partir de l’année prochaine, seul le top 10 soit dévoilé en finale, à l’instar de ce qui a été réalisé lors de la soirée des reprises et des duos.

Pendant ce temps en coulisses…

Parce qu’il s’en passe des choses, sur l’arrière-scène de l’Ariston ! Ainsi a t-on appris que Marcella Bella s’était couchée à minuit la soir de la finale et a découvert sa dernière place (dont l’Europe entière se doutait fort) le lendemain à son réveil : fair-play, la vétérane de la musique italienne s’est contentée de déclarer avoir été chanceuse tout au long de sa carrière et que cette dernière place était une première. Avant cela, Elodie a connu une véritable mésaventure avant de monter sur la scène de l’Ariston samedi soir, puisque sa robe s’est déchirée. Et pas par le miracle du saint-esprit, mais parce que quelqu’un y a marché dessus (la rumeur évoque le nom d’un des participants – Tony Effe à tout hasard ?). Autant dire que ce n’est pas dans les meilleures dispositions que l’artiste a délivré sa prestation finale ! Une fois ces trois longues minutes passées, Elodie a couru se réfugier en loge encore plus mal qu’elle ne l’était déjà, selon elle pour retrouver son père. Quoiqu’il en soit, rien de son malaise n’a été perceptible sur la scène de l’Ariston : la marque d’une grande.

Il y en a toutefois deux qui ont particulièrement fait parler d’eux avant, pendant et après le festival : Tony Effe et Fedez. Au plus grand soulagement de la RAI et de Carlo Conti, les deux ennemis n’en sont pas venus aux mains, ce qui est déjà une victoire en soi. Mais, chacun à sa manière, les rappeurs ont réussi à se faire remarquer auprès des organisateurs. Ainsi, le premier s’est vu empêcher de porter son collier sur scène, au motif que ce dernier était trop attribuable à la marque à laquelle il était associé. La maison de joaillerie incriminée ? Tiffany, dont Tony Effe souhaitait porter le modèle HardWear en or jaune d’une valeur de 71 000 euros… Difficile de faire mieux dans l’ostentatoire. Un soupçon énervé, le rappeur a dénoncé le traitement dont il a fait l’objet et écrit à Carlo Conti en lui disant que, si on lui prenait à nouveau ses colliers, le directeur artistique n’aurait qu’à venir chanter à sa place. Mais ce n’est pas tout : une fois le verdict de sa 25ème place annoncé, Effe aurait pris instantanément la poudre d’escampette, direction Rome, à 700 kilomètres de Sanremo, où il aurait fui pour masquer sa déception face au résultat accablant.

Quant à Fedez, il a manqué de se retrouver impliqué dans une rixe à la sortie d’une discothèque de Sanremo aux alentours de 4 heures du matin. La raison ? Un passant a insulté son ex épouse, Chiara Ferragni (inutile de revenir sur l’affaire), ce qui a évidemment fait réagir le chanteur, à tel point que des gardes du corps et/ou des agents de sécurité du club (cela reste imprécis) ont dû s’interposer pour éviter que la situation ne vire à la bagarre. Surtout que Fedez a vécu une semaine sanrémasque « particulière » selon ses dires, puisque c’est à ce moment-là que la justice milanaise a statué sur son implication dans le passage à tabac d’un coach sportif romain dans une discothèque en avril 2024, en lien avec l’affaire Doppia Curva (rappelez-vous : Emis Killa, les ultras de l’AC Milan et de l’Inter Milan, etc.). L’affaire a finalement été classée sans suite, Fedez n’ayant pas pris part active à l’agression et faute de plainte de la victime.

Puisqu’on vous dit qu’une semaine à Sanremo n’est pas de tout repos… et encore, Carlo Conti à échappé à la baston ou à la destruction du décor !

C’est la fin, le tout dernier refrain de cette édition 2025 de Sanremo, sur la page de laquelle la Gazette se referme aujourd’hui. Pas d’inquiétude : nous vous tiendrons bien évidemment au fait des dernières actualités de la péninsule italienne, destination l’Eurovision 2025. Pour cela, rendez-vous sur l’EAQ !

  1. Giulia Cecchetti, étudiante de 22 ans, a été assassinée en novembre 2023 d’au moins 75 coups de couteau par son ancien compagnon Filippo Turetta (depuis condamné à la prison à vie). Son féminicide avait suscité une forte émotion en Italie. ↩︎