Ieva Zasimauskaitė est née le 2 juillet 1993 à Kaunas, ville du centre sud de Lituanie et deuxième plus grande ville du pays. C’est d’ailleurs là-bas qu’elle vit toujours.

Jeune fille très brillante, Ieva intègre une école internationale de droit des affaires à Vilnius. En 2014, elle passe un semestre à Barcelone dans le cadre du programme Erasmus d’immersion linguistique. 

Très douée pour le chant, elle fréquente dès l’âge de sept ans une école de musique où non seulement elle apprend à chanter, mais aussi à jouer du piano. Elle rêve de gloire et dit un jour à ses parents qu’elle gagnera le Concours de l’Eurovision l’année où celui-ci se déroulera au Portugal, parce qu’elle a toujours été fasciné par ce pays. Est-ce un signe ?

A l’âge de seize ans, en tant que membre de la chorale de Kaunas, elle participe à une émission de télévision baptisé Chorų karai et qui a duré trois mois.

L’Eurovision, Ieva en rêve depuis longtemps. Avant de remporter son billet pour Lisbonne, elle a participé à quatre autres reprises à la sélection lituanienne.

Avant cela, en 2012, elle participe à The Voice of Lithuania où elle se retrouve en superfinale. Suivra son premier morceau, écrit par elle-même et intitulé Pasiilgau.

Sa première participation à la sélection pour l’Eurovision remonte à 2013. Elle accompagne sur scène Gabrielius Vagelis avec la chanson I Fall In love. Le duo parvient alors en finale de la sélection le 20 décembre 2012 et termine cinquième.

L’année suivante, elle participe à un très long processus télé de sélection, mais ne parvient pas à figurer parmi les trois finalistes.

Après une pause d’un an, elle revient à la sélection lituanienne tenter de décrocher une place pour Stockholm. Cette fois, elle parvient en finale le 12 mars 2016 avec la chanson Life (Not That Beautiful) et termine quatrième.

Enfin, l’an passé avec la chanson You Saved Me, elle termine dernière de la demi-finale et n’accède donc pas à la finale.

Ieva a pris sa revanche et défendra les couleurs lituaniennes cette année à Lisbonne.

 

I know I’ll never forget
That day, the first time we met
We’ve come a long way since then
and I would do it all again

From your very first smile
I knew that I’d walk a mile
See, it’s for real when you know
You never wanna let go

These are the reasons
I want you to know
You make this place feel like home

These are the reasons
I can’t let you go, oh oh
Let’s sing a song that we wrote
When we’re old, ah ah

When we’re old, ah ah

No matter what comes our way
I feel like you’re here to stay
You were there right from the start
And let me inside your heart

After all this time
I hate the sound of goodbye
And if you leave I would…

These are the reasons
I want you to know
You make this place feel like home

These are the reasons
I can’t let you go, oh oh
Let’s sing this song that we wrote
When we’re old, ah ah

When we’re old, ah ah

Right from our very first kiss
I knew it’ll end up like this
I’m not afraid to grow old
If I have your hand to hold

En français

Ieva a été la dernière à être sélectionnée au cours d’une finale nationale, c’était le 11 mars dernier.

Steven qualifie la chanson de « magnifique ».

Pas Zipo, pour qui « c’est d’un ennui prodigieux sans compter que c’est une ambiance sombre, cette chanson ira rejoindre directement le fond du classement de cette première demi-finale. » Il est rejoint par Francis.

Pour Tano, « Le thème de la chanson a sans doute ému le public et le jury. J’adhère. Par contre j’ai un peu de mal avec la voix, dont on dirait qu’elle va s’éteindre comme une bougie qui vacille. Vite, Friich, un médicament, c’est urgent ! » Il ajoute une petite Friisherie : «  Et puis, c’est pas bien d’essuyer le sol avec sa robe. Qu’est-ce qu’elles font donc les féministes en Lituanie ? 🙂»

Antoine97 « n’aime pas cette chanson », mais il avoue qu’« on retrouve dans cette prestation une magnifique sincérité. C’est plein de tendresse et à nouveau ça peu fortement peser dans la balance. »

Pascal espère que le rêve de Ieva ne vire pas au cauchemar : « Sa chanson a des atouts : sincérité, émotion, universalité du sentiment. En plus les ballades ne courent pas les rues cette année, du coup il lui sera plus simple de se faire remarquer. Pour autant, certains comme moi mettront en avant un ennui poli. Pas sûr du tout qu’une horde de televoteurs se rue sur son smartphone pour l’aider. Pronostic : le titre d’Ieva ne survivra pas à la DF1… »

Pour Daniel, la voix de Ieva lui fait « penser à Vanessa Paradis ». « C’est la même recette zéro puissance vocal mais une voix touchante. J’aime bien la musique. Il faudrait l’accompagner d’une bonne tenue et un visuel très simple. Ça peut passer en finale 🙂»

Rv se contente d’un « bof » qui veut tout dire. Quant à Eric, il « aime bien le refrain » et trouve « son interprétation très touchante. »

« Nostalgie et douceur » pour Taron : « La chanson est jolie et elle ne m’ennuie pas du tout. Mais pour passer en finale, ça va être un peu dur… »

Pour Sakis, « l’interprète joue dans l’émotion et elle a un super talent. »

« Bon choix pour la Lituanie ! », estime Jerem, précisant que « Cette année il n’y a pas foule niveau ballade. »

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  • L’auteur et compositeur de When we’re old n’est autre que Vytautas Bikus, connu pour avoir écrit la chanson lituanienne pour l’Eurovision 2015. Vous savez… le bisou qui a terminé dix-huitième de la grande finale.

  • Il a aussi écrit pour la moitié féminine du duo, Monika Linkytė, la chanson Leisk Man Pasiklyst

  • Souvenirs… souvenirs… Aisté a été la deuxième représentante lituanienne à l’Eurovision. C’était à Jérusalem en 1999. Elle avait terminé vingtième de la compétition. A ne pas faire comme moi et la confondre avec l’autre Aisté, celle qui tente par tous les moyens de représenter la Lituanie en participant à maintes reprises aux sélections lituaniennes… en vain jusqu’à présent.