Sanja Ilić est né à Belgrade le 27 mars 1951 et a grandi dans une famille où la musique tient une place très importante. Son père était un célèbre compositeur, et son frère Dragan est membre du groupe Generacija 5.

Il fait de la musique depuis son plus jeune âge, et sa première étape professionnelle, il la passe à douze ans, lorsqu’il écrit la chanson Uniforme pour le chanteur et acteur serbe Dragan Lakovic. Nous sommes en 1963, et pour remercier le jeune Sanja, le grand chanteur lui offre une boite de chocolats. Le jeune prodige considère ce cadeau comme son premier prix de musique.

A seize ans, il compose la chanson Pesnik Mira, et obtient sa sélection à la finale nationale yougoslave pour l’Eurovision 1968. Il est de loin le plus jeune compositeur participant aux sélections. Il confie le soin à Lola Jovanovic de chanter sa chanson. Lola Jonanovic est une célèbre chanteuse yougoslave connue pour avoir représenté ce pays en 1962 et terminé quatrième à Luxembourg avec la chanson Ne Pali Svetla U Sumrak. Lola termine finalement cinquième de la sélection 1968.

Au lycée, Sanja écrit la musique d’une comédie musicale qui sera jouée au théâtre Dadov, à Belgrade.

Il obtient son diplôme d’architecte, mais plutôt qu’opter pour ce métier, il continue une carrière musicale.

Dans les années 70, il chante avec divers groupes de musique comme Vragolani ou encore San. Puis plus tard il compose l’hymne de l’équipe de foot des Red Stars de Belgrade.

En 1976, il sort de ses tiroirs une chanson qu’il avait composé alors qu’il n’était qu’étudiant, Baj, Baj, Bajet décide de la faire chanter à Bisera Veletanlic lors de la sélection yougoslave pour l’Eurovision. La chanson termine troisième de la sélection avec 62 points, à 18 points des gagnants Ambasadori.

En 1982, une de ses chansons est à nouveau choisie pour la sélection Yougoslave. Le 12 mars de cette année, il présente donc la chanson Hallo Hallo, interprétée par un groupe exclusivement féminin, Aska. Cette fois est là bonne : Aska remporte la finale nationale et part à Harrogate défendre la Yougoslavie où le groupe terminera quatorzième sur dix-huit.

C’est en 1998 que Sanja fonde l’ensemble musicale Balkanika avec qui il partira à Lisbonne en mai prochain. Règlement oblige, il ne sera accompagné que de cinq membres du groupe sur les dix qui composent l’ensemble.

Aj, da ja danem
I da zaštu sum te mila
A što ne gi dadne, eh
Na na na

Svet je naš i vreme prestaje da žuri
Kad si sa mnom ti
Svet je naš i s’osmehom se budim
Zato što postojiš ti

Sve je jasnije (Sve je jasnije)
Sunce sija drugačije (Drugačije)
Svet je naš i nova deca
S’nama stvaraju bolji svet

Aj, da ja danem
I da…
A što ne gi dadne, eh
(Bolji svet)

Svet je naš i vreme prestaje da žuri
Kad si sa mnom ti (Ah, ah)
Svet je naš i s’osmehom se budim
Zato što postojiš ti

Sve je jasnije (Sve je jasnije)
Sunce sija drugačije (Drugačije)
Svet je naš i nova deca
S’nama stvaraju bolji svet

Na na na na na na ne
Na na ne, na na, ah ah
Na na ne, na na ne
Na na ne, na na ne

Sve je jasnije (Sve je jasnije)
Sunce sija drugačije (Drugačije)
Svet je naš i nova deca
S’nama stvaraju bolji svet

Le 21 février, peu avant les douze coups de minuit, la Serbie nous offre sa chanson à l’issue d’une finale nationale.

Antoine n’en revient pas : « Ouh là ! Mais cékoissa ??? Intro très longue, chanson ethno-jesaispakoi, avec une construction bizarre… Suis pas sûr qu’on puisse compter sur la Serbie cette année. Moi je n’aime pas du tout en tout cas… »

Zipo, de son côté, n’est pas déçu : « ce n’était pas dans mon TOP 3, mais j’avais cité le groupe parmi mes deux jokers pouvant se qualifier. J’avais donc considéré que cette chanson avait des qualités indéniables et les serbes l’ont pensé également. C’est donc un choix qui se tient ; après, on verra si c’est suffisant pour avoir une chance de se qualifier en finale. »

Jerem n’est pas de cet avis : « Welcome to Eurovision song contest 2005 !!! Serieusement pas de Serbie en finale. Franchement pour envoyer des trucs aussi ringards, certains pays devraient s’abstenir… Et c’est pas les interprètes qui sont mauvais mais bien la chanson. En tout cas cette soirée m’aura bien fait marrer, surtout le contraste avec les propositions serbes des 3 dernières années, avant l’annonce des résultats pour montrer à quel point leur machines à remonter dans le temps fonctionne. »

« Inaudible » selon Antoine97 : « autant j’aime bien les musiques balkaniques autant là c’est inaudible! Entre les gémissement de bêtes à l’agonie, le gars qui apparait d’un coup pour chanter tu sais pas ce qu’il fout là et la partie dance qui se veut probablement moderne mais que même en 2005 ça valait rien… la Serbie va sombrer très très bas cette année :’) Vous voyez la Bulgarie en 2009 ? Bah c’est pareil et tout aussi mauvais mais 9 ans plus tard. »

Yoann B. avoue avoir « du mal à se reconnaître dans cette chanson » : « Aux vues des réactions du public, je me dis que l’Europe est grande grande grande… Et que les cultures sont vraiment loin loin loin les unes des autres parfois. » Concernant la chanson : « Pour moi, c’est daté, c’est cliché, c’est cucul, c’est brouillon, on se sait plus qui regardé, qui fait quoi, si y’a un chanteur et des choristes ou si c’est un groupe de 3 et un flutiste célèbre… Mention spéciale au rythme qui part en dance années 90… »

Joh voit « un flop à venir » : « Ça se laisse écouter sans être exceptionnel. Je sens que cela fera comme la B-H en 2016. Bye bye la finale je pense. »

Cependant, Pascal pense qu’au « vu des chansons, celle retenue est l’une des plus susceptibles de sauver les meubles pour la Serbie. »

Rv « ne déteste pas » et dit que « c’est ça aussi l’Eurovision. Ca peut plaire. »

« Ce n’est pas la tasse de thé » de Marie, qui avoue cependant que « mais ce n’est pas horrible et je comprends pourquoi la Serbie les a choisis. Elle a opté pour envoyer quelque chose qui représente leur culture. »

« Un café » pour Pauly W, s’il vous plaît !

steven avoue que ce « n’est pas le titre du siècle », mais « qu’il y a pire. »

Adi025 « n’aime pas la chanson » mais pense que « la Serbie va probablement recevoir du soutien de la part de ses pays voisins. »

Pour Kris B. : « De toutes les chansons du Beovizija, la Serbie envoie l’une des moins pires. Nous pouvons le reconnaître ! J’aime assez la polyphonie des deux chanteuses. Après le reste est dépassé et un peu ringard sur les passages qui se veulent plus « contemporains ». Mélange folklorique et son actuel pourquoi pas, mais ici, ça manque cruellement de modernité. Ça plaira certainement à certains voisins de la région mais je pense que « Nova Deca » va ramer pour une place en Finale… »

Denez prend la défense de la Serbie : « on ne peut pas reprocher aux Serbes de rester ce qu’ils sont. C’est toujours compliqué, d’un côté on reproche à certains pays d’être trop « anglo-vision », et on reproche aux autres d’être trop centrés sur eux-mêmes… J’aime bien les harmonies vocales des deux chanteuses, mais il faut se rendre à l’évidence : ce sera dur pour accéder à la finale, malgré les points assurés du Monténégro. »

Romaric « aime bien car ça change un peu et au moins l’Eurovision est un concours avec de la variété ! » Il ajoute : « Je suis content et rassuré que ça soit eux car je ne voyais personnes d’autres… Et puis ils ont des belles voix quand même arrêtez et la chanson et la musique est touchante pour moi et bien menée ! »

A l’instar de Romaric, Nico va à contrecourant des avis négatifs : « je trouve qu’il s’agit d’une belle chanson. Ce n’est pas la meilleure et je reconnais que c’est très peu vendeur mais elle est très ethnique au point de la trouver un peu ringarde mais pour moi, elle représente la culture et le folklore de ce pays, Avec une très belle mise en scène pleine de sobriété, je pense même qu’elle arrivera à se qualifier en finale. La Serbie revient à un peu plus d’authenticité que ces dernières années et je comprends ce choix, L’esprit Salvador a vraiment marqué les esprits au point que des pays reviennent à quelque chose de beaucoup moins formaté. »

 

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  • Pour Tatjana Karajavov Ilic, co-auteur de la chanson serbe, la musique est une thérapie. Originaire d’Allemagne, l’artiste a vécu une bonne partie de sa vie en Serbie. Depuis 2010, elle crée de la musique thérapeutique, étudiant les divers sons et les effets que la musique peut avoir sur la condition de l’homme. Elle a sortie deux albums à ce sujet : Music Of The Spheres et Wisdom Of The Forest.

  • Souvenirs… souvenirs… En 11 participations, la Serbie a chanté très souvent dans sa langue nationale. Il n’y a eu que trois chansons en anglais de 2015 à 2017. Allez les amis, on se remémore une chanson en serbe, celle de 2012 qui avait valu à la Serbie une belle troisième place à Bakou.