Notre coup de cœur

Carrousel est un duo franco-suisse inédit de chanson française aux accents tantôt folk, tantôt rock, à la manière de Louise Attaque ou de Yann Tiersen. Les voix de Sophie Burande et Léonard Gogniat explorent la langue française avec une touche certaine de poésie pour parler du couple, du quotidien ou des relations humaines.

Le duo a déjà deux albums à son actif : « Tandem » (2010) et « En équilibre » (2012) qu’ils viennent de ressortir en un seul coffret.

C’est avec une remarquable chanson intitulée « J’avais rendez-vous » que Carrousel se présente au public suisse. Une intro musicale magistrale et un refrain accrocheur ont déjà soulevé l’enthousiasme d’un bon nombre de nos lecteurs.

S’ils parviennent à séduire les téléspectateurs suisses samedi prochain, parviendront-ils à enthousiasmer le public européen de l’Eurovision ?

En tout cas, si le duo a très envie d’aller à Malmö, l’Eurovision n’est pas forcément un aboutissement ultime pour lui. D’ailleurs, la vie artistique de Sophie et Léonard ne tourne pas autour de la finale de Kreuzlingen. Pour preuve, on les retrouvera sur scène la veille de la sélection puisqu’ils donneront un concert à Lausanne dans le cadre de la 5ème édition du Label Suisse.

Le classement de la rédac’ : 1er avec 28 points

L’avis de Manuphil

Une chanson pleine de punch où le rythme est bien présent (c’est important) et qui passe bien en live. Note : 8/10

Si on chantait

Il y a la foule partout autour, elle se déroule le souffle court
Presser le pas sur les pavés, les pas pressés sur le côté
Il y a la ville, des verticales qui s’empilent en capitales
Je me construis dans son élan, même les taxis de temps en temps

J’avais rendez-vous, mais, j’avais rendez-vous, mais
J’avais rendez-vous, dis-moi après quoi on court
J’avais rendez-vous, mais, j’avais rendez-vous, mais
J’avais rendez-vous, dis-moi après quoi on court

Il y a des trains dans le brouillard, rien de certain dans les regards
Au quotidien, des trajectoires, est-ce que l’on revient si on s’égare?
Il y a qu’on trace toujours plus vite que l’on efface toutes les limites
Courir en vain mais dans le vent, se dire combien on est vivant

J’avais rendez-vous, mais, j’avais rendez-vous, mais
J’avais rendez-vous, dis-moi après quoi on court
J’avais rendez-vous, mais, j’avais rendez-vous, mais
J’avais rendez-vous, dis-moi après quoi on court

Il y a des jours où l’on s’ennuie, il y a des nuits où l’on s’en fout
Il y a des milliards de fourmis qui voudraient pas qu’on les oublie
Il y a des jours où l’on s’ennuie, il y a des nuits où l’on s’en fout
Il y a des milliards de fourmis qui voudraient pas qu’on les oublie

J’avais rendez-vous, mais, j’avais rendez-vous, mais
J’avais rendez-vous, dis-moi après quoi on court
J’avais rendez-vous, mais, j’avais rendez-vous, mais
J’avais rendez-vous, dis-moi après quoi on court

J’avais rendez-vous, mais, j’avais rendez-vous, mais
J’avais rendez-vous, dis-moi après quoi on court
J’avais rendez-vous, mais, j’avais rendez-vous, mais
J’avais rendez-vous, dis-moi après quoi on court