A chaque édition, nous avons droit à tout type de mises en scène, de chorégraphies, de fonds d’écran plus ou moins réussis. Cependant, cette année, nous avons pu voir qu’un certain nombre de fonds d’écran reprenait la même idée. Pas mal de représentants ont voulu se voir projetés en grand écran, ce que nous n’avions pas l’habitude de voir à l’Eurovision. Aurions-nous eu un cru 2017 plus narcissique que les autres ?

Voici les prestations de nos représentants qui ont choisi de faire partie de leur fond d’écran :

  •  Australie : Nous voyons Isaiah sur fond d’écran cheveux au vent  marchant, virevoltant et flottant dans une sorte d’espace-temps indéfinissable. Apparemment, il s’aime sur toutes les coutures !

Mon avis : Je ne vois pas en quoi ce selfie a un rapport avec la chanson.

 

  • Croatie : Voilà ce que les psychologues définiraient peut-être comme un dédoublement de la personnalité. Jacques Houdek nous fait découvrir qu’il y a deux personnes en lui, non seulement sur scène mais aussi sur grand écran. En fait, ça en fait 4 ! Il s’aime et il nous le montre.

Mon avis : le représentant croate n’avait pas besoin de se rajouter en train de chanter sur fond d’écran. Son interprétation est assez claire pour comprendre qu’il formait à lui tout seul un duo. Au final, un tableau assez lourd à regarder.

 

  • Israël : Imri est beau et il le sait, c’est peut- être la raison pour laquelle il a voulu apparaître en fond d’écran. Mais il n’a pas abusé de sa personne et son apparition est succincte. Rien ne vaut le modèle original !

Mon avis : il a utilisé son selfie avec parcimonie et c’est tant mieux, car il avait déjà mis son physique bien en avant.

 

  • Macédoine: Jana non seulement aime bien se montrer, mais se montre plusieurs fois en même temps sur plusieurs écrans dans le grand écran. Vous avez suivi…? Du coup, son « danse toute seule » devient  » je danse avec moi-même ».

Mon avis : je ne vois pas en quoi cela apporte un plus dans la mise en scène mais elle n’en a pas abusé et apparaît sur fond d’écran principalement au début de sa prestation.

 

  • Malte : Claudia apparaît un peu dans le même style que le représentant australien, mais avec plus de finesse. Ses cheveux flottent délicatement au vent et elle se trouve dans les airs comme une déesse… maltaise.

Mon avis: Pourquoi pas? Mais il y avait sans doute mieux que de se montrer sur fond d’écran.

 

  • Estonie : sous forme de petits flashs, Koit et Laura apparaissent sur fond d’écran, l’un remplaçant l’autre et à la fin, réunis.

Mon avis: dommage ! Ils sont sensés s’aimer comme les amants de Vérone, mais ça ne se voit pas, l’ensemble restant très froid.

 

  • Monténégro : voici notre diva 2017 ! Slavko se trouve beau et il le montre. C’est sûrement le plus narcissique des représentants du cru 2017. Il aime se montrer, montrer son corps, en user et en abuser.

Mon avis : trop, c’est trop !

 

  • Moldavie : les Sunstroke Project apparaissent par moment en se multipliant pour donner une impression de mouvement et de nombre.

Mon avis : voici peut-être l’image d’eux-mêmes la plus intelligemment utilisée, rendant une impression de mobilité et de rythme permanents.

 

Voilà, vous avez regardé toutes les prestations utilisant leur propre interprète comme fond d’écran. Pensez-vous que c’est une bonne chose de se projeter en plus sur fond d’écran ?

Miroir, Miroir, qui est le plus beau à votre avis ?