Le plus difficile à l’eurovision, c’est de trouver l’artiste et la chanson qu’il faut pour obtenir la victoire. Différents modes opératoires sont mis en place par chaque pays pour essayer de trouver la meilleure proposition du moment mais ce n’est pas un gage de réussite, beaucoup de facteurs rentrent en compte au moment du choix. D’ailleurs, fait-on le bon choix ? Telle est la question.

La France participe au concours eurovision depuis 1956. Elle n’a manqué que deux éditions 1974 et 1982: la première pour cause de deuil national, le président Georges Pompidou étant mort pendant son mandat présidentiel, et en 1982, suite à l’abandon de TF1 de participer au concours. Elle a terminé qu’une seule fois dernière et a gagné cinq fois l’eurovision.

Anecdote: La France aurait pu gagné plus de cinq fois le concours mais les délégations françaises de l’époque manquaient certainement de flair et ont raté plusieurs occasions d’augmenter le nombre de victoires comme par exemple en 1983. Corinne Hermés propose sa chanson « Si la vie est cadeau » à la sélection française mais elle n’est pas retenue, elle se tourne alors vers le Luxembourg qui l’a choisie immédiatement et vous connaissez le résultat: un cinquième trophée pour le Luxembourg qui rejoint la France au nombre de victoires. C’est ce qu’on appelle une occasion manquée.

Voici donc les cinq prestations françaises gagnantes:

  • 1958 : André Claveau Dors, Mon Amour (27 points)

  • 1960 : Jacqueline Boyer Tom Pillibi (32 points)

  • 1962 : Isabelle Aubret Un Premier Amour (26 points)

  • 1969 : Frida Boccara Un Jour Un Enfant (18 points)

  • 1977 : Marie Myriam L’Oiseau et L’Enfant (136 points)

Pensez-vous que ces victoires étaient méritées? Laquelle préférez-vous?

Mon avis personnel: J’aime énormément l’oiseau et l’enfant. C’est la chanson française victorieuse que nous entendons encore aujourd’hui mais ma préférence se porte sur Tom Pillibi. Je trouve cette chanson originale, joyeuse et fraîche. Elle me fait penser aux comédies musicales françaises de l’époque avec Annie Cordy, Luis Mariano et Bourvil. Ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien…