La deuxième série des répétitions se poursuit pour les demi-finalistes. Moment très attendu aujourd’hui : l’entrée en scène des qualifiés automatiques.  Voici le programme de ce vendredi 4 mai 2018 :

  • 11h -11h20 : Arménie
  • 11h25-11h45 : Suisse
  • 11h50-12h10 : Irlande
  • 12h15-12h35 : Chypre
  • 12h40-13h : Norvège
  • Déjeuner
  • 14h05-14h25 : Roumanie
  • 14h30-14h50 : Serbie
  • 14h55-15h15 :  Saint-Marin
  • 15h20-15h40 :  Danemark
  • Pause
  • 16h05-16h35 :  Portugal
  • 16h40-17h10 :  Royaume-Uni
  • 17h15-17h45 :  Espagne
  • 17h50-18h20 :  Allemagne
  • Pause
  • 19h25-19h55 : Italie
  • 20h -20h30 : France

À nouveau, cet article sera mis à jour, au fil des publications. Vous y retrouverez les photos et les vidéos des répétitions, ainsi que mes commentaires personnels (qui n’engagent que moi). Nous vous souhaitons  déjà une excellente journée. Profitez-en bien et surtout, faites-nous part de vos impressions et de vos commentaires !

ARMÉNIE

Oui, moi aussi, je pense à Stonehenge en regardant ce nouvel extrait et ce décor arménien. En matière d’accessoire, celui-ci reste sobre et en accord avec la chanson. Néanmoins, ôtez ce cercle de pierre et nous nous retrouverons à nouveau devant une mise en scène à l’ancienne : la scène, l’artiste, la chanson. Seule différence entre 1958 et 2018 : la démultiplication des caméras et des angles de vue.

De ce que l’on entend, Sevak se surpasse et soulève le plafond de l’Altice Arena. L’on glose beaucoup sur la robe de Sennek, mais à mes yeux, le costume de Sevak est encore moins seyant. C’est inspiré par du traditionnel, dixit le chanteur. Bien que qualifier cela « d’inspiré » me semble une exagération. Reste que l’ensemble de la mise en scène apparaît cohérent, solide, bien réfléchi.

Alors ? Alors, Qami reste malgré tout d’une banalité confondante. Le seul élément qui retient l’attention est sa magistrale interprétation par Sevak. L’Arménie navigue donc dans la zone rouge, la plus terrible, celle des pays dont qualification et élimination sont autant possibles que probables. Je ne serais, quant à moi, surpris ni de l’une, ni de l’autre.

Note personnelle : 8/10 pour l’interprétation – 6/10 pour la chanson – total = 14/20

SUISSE

Admirable contraste après la ballade arménienne, Stones réveillera les téléspectateurs assoupis dans leur canapé. Il s’agit du second morceau rock de cette première demi-finale, après Mall. Mais Stones est moins typé, plus universel. Des deux, c’est à mon avis lui qui touchera le plus grand nombre.

Notre duo suisse apparaît très à l’aise sur scène. Corinne nous offre une excellente prestation vocale. Fait notable : la mise en scène est simple, mais pas simpliste. Il y a des angles de vue intéressants, des déplacements, une dynamique, de l’action. Ce n’est point filmé de manière plate et littérale.

Alors ? Alors effectivement, si la Suisse ne se qualifie pas cette année, ce sera un drame et une injustice. Nous sommes face à la meilleure proposition helvétique depuis Sebalter. Cet extrait le prouve à mes yeux. Oui, en face, il y a des tauliers du Concours, comme l’Azerbaïdjan, l’Arménie ou la Grèce. Mais si seules chanson et prestation entraient en compte, la Suisse devrait atteindre la finale.

Note personnelle : 8/10 pour la prestation – 7,5/10 pour la chanson – total = 15,5/20

IRLANDE

Autre mise en scène intelligente et poétique. Un piano, deux danseurs, un réverbère, de la neige, cela pourrait verser dans le cliché. Pas du tout, en fait. Il se dégage de cet extrait, une douceur, une magie romantique. Un seul-en-scène aurait été préjudiciable à Ryan. Ici, cela retient l’attention, tout en enrichissant la chanson d’un message en sous-texte.

Ryan, quant à lui, m’apparaît dans son élément. Vocalement, c’est un brin en-dessous des euroconcerts. Rien de dramatique, non plus.  Together reste une autre ballade rebattue, déjà entendue cent fois au Concours. Mais le talent de son interprète et l’esthétique de sa mise en scène la sauvent de l’ennui absolu.

Alors ? Alors, j’en perds mon latin, pardi ! Mes préférences se décantent et à titre personnel, je vois de plus en plus clairement pour qui voter, mardi prochain. Maintenant quant à savoir comment réagiront les lambdas et les jurés… Énorme point d’interrogation ! Les jurés bulgares préféreront-ils Ryan ou Ieva ? Les retraités finlandais préféreront-ils Zibbz ou Eugent ? Les ménagères tchèques préféreront-elles Netta ou Saara ? Je donne ma langue au chat…

Note personnelle : 7,5/10 pour la prestation – 6,5 pour la chanson – total = 14/20

CHYPRE

Devinez à qui je pense en regardant cet extrait… Aux responsables de la télévision grecque, tiens ! Ils vont s’en mordre cruellement les doigts d’avoir rejeté la candidature d’Eleni. Car entre les propositions grecque et chypriote, il n’y a point photo ! Gianna est dans la zone rouge, dangereuse et glissante, avec sa mise en scène toute plate. Eleni, par contre, a déjà un pied en finale, avec cette prestation démente et littéralement échevelée. Nous sommes bien d’accord : on nous l’a déjà fait ce coup-là, mais avouez que c’est terriblement efficace.

Notre représentante chypriote incarne jusqu’au bout de ses faux-cils, la diva grecque survoltée et endiablée. Fascinante Eleni… Avec elle, impossible de distinguer le premier du second degré, sa personnalité réelle du personnage qu’elle s’est créé. Vocalement, elle s’appuie sur ses choristes durant le refrain. Mais durant les couplets, cela semble sans hiatus majeur.

Alors ? Alors, rendez-vous en finale ! Le nombre de téléspectateurs qui regardent justement l’Eurovision pour ce genre de numéros… Eleni le leur sert sur un plateau d’argent. Ses incroyables beauté et sensualité, son aura de star, de vraie star et cette chevelure de déesse sortie de la mer Égée, distrairont admirablement l’attention d’un morceau assez stéréotypé.

Note personnelle : 8,5/10 pour la prestation – 7/10 pour la chanson – total = 15,5/20

PREMIÈRE CONCLUSION

Si j’additionne ces résultats à ceux de la répétition d’hier, cela donne donc un premier classement personnel pour la première demi-finale :

  1. Autriche – 18/20
  2. Belgique – 17/20
  3. Bulgarie – 17/20
  4. Estonie – 16/20
  5. Lituanie – 16/20
  6. Chypre – 15,5/20
  7. Finlande – 15,5/20
  8. Suisse – 15,5/20
  9. Albanie – 15,5/20
  10. Croatie – 15/20
  11. Israël – 14/20
  12. Irlande – 14/20
  13. Arménie – 14/20
  14. Grèce – 14/20
  15. Biélorussie – 13/20
  16. Macédoine – 12/20
  17. Azerbaïdjan – 12/20
  18. Islande – 12/20

J’ai tranché les ex aequo, en fonction de mon goût particulier pour la chanson. Reste la République Tchèque, impossible à évaluer  pour l’instant. Mettons que je la compte parmi mes qualifiés personnels, cela me donnerait donc les dix pays suivants : Albanie, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Estonie,  Finlande, Lituanie,  République Tchèque et Suisse.

Moralité : le 8 mai au soir, il ne me restera que mes yeux pour pleurer, car vous le constatez, ce classement est hautement improbable. Ne fut-ce que pour Israël… Je m’y prépare déjà : au moins trois de mes favoris resteront sur le carreau. Douleur, douleur !

PREMIER SONDAGE

À votre tour de vous exprimer !

[poll id= »952″]

NORVÈGE

Et dire qu’il est en deuxième position chez les parieurs… Je le conçois : Alexander a déjà remporté le Concours. Il a conservé intacts son charisme, son talent, sa voix et son maniement du violon. Son morceau est vif, entraînant, facilement mémorable. L’extrait nous prouve que la mise en scène est rodée, qu’Alexander est prêt et qu’il est au sommet de sa forme. Vocalement, c’est très bien.

Alors ? Alors de là à le voir gagner… THYWAS reste à mes oreilles un morceau simpliciste, écrit en pensant à l’Eurovision, reposant sur des effets plus télévisuels que réellement musicaux. À titre personnel, cette chanson ne me convainc absolument pas. Bien sûr, elle se qualifiera pour la finale. Le contraire sera inconcevable. Mais que je sois damné si Alexander reparte une seconde fois avec le Micro de Cristal !

Note personnelle : 7,5/10 pour la prestation – 5,5/10 pour la chanson – total = 13/20

ROUMANIE

C’est pas toujours drôle d’être un mannequin, fait d’un peu de toile et de plâtre peint… Hommage roumain à Annie Philippe pour une mise en scène qui crée un certain malaise. Comme certains d’entre vous, cela m’a renvoyé à Schmetterlinge. Mais à les voir revêtus de latex et masqués de blanc, l’impression m’est venue d’être un voyeur à un congrès de fétichistes. C’est osé et assumé, avec l’intention, j’imagine, de marquer les esprits. Selon moi, ça passera ou ça cassera. Soit les téléspectateurs seront captivés, soit ils seront hilares devant leur poste. Je penche, à titre personnel, pour la seconde option.

Quant au reste, tout a été dit, ici et ailleurs. Cristina est une sublime chanteuse, une voix anthologique. Dans cet extrait, elle est vocalement magnifique. Les autres membres du groupe font de la figuration, parfois idiote avec leurs poses figées de mannequins, justement. Goodbye demeure, lui, en décalage temporel avec notre époque. Pour moi, c’est un vieux rock des années 80, légèrement remis au goût du jour.

Alors ? Alors, si la Roumanie se qualifie avec cette chanson, elle se qualifiera avec n’importe quelle autre. Goodbye demeure pour moi, un morceau daté et passé. Il est le parfait reflet de la scène musicale roumaine semi-professionnelle. La sélection roumaine nous offrait des morceaux très actuels, issus de la scène roumaine professionnelle, le genre de tubes qui défraient les classements européens. Ni le jury, ni les téléspectateurs n’en ont voulu. Dommage pour nous… À titre personnel, je trouve que la Roumanie devrait passer son tour cette année.

Note personnelle : 7/10 pour la prestation – 5/10 pour la chanson – total = 12/20

SERBIE

Désillusions serbes… L’on voit où la RTS a voulu en venir : imiter la RTP en favorisant la production musicale nationale. La formule a permis au Portugal de remporter la plus écrasante des victoires de l’histoire du Concours. Hélas, elle a seulement permis à la Serbie de récolter dix-huit morceaux indigents, pour l’une des sélections nationales les plus médiocres de la Saison. Fatalement, c’est le moins mauvais d’entre tous qui l’a emporté. Et nous voilà à devoir nous farcir Nd, trois minutes longues comme une file à la  caisse d’un supermarché, un samedi matin d’hiver.

Balkanika ne démérite pas. Dans ce nouvel extrait, le quatuor porte avec brio la chanson. Le reste a une guerre de retard. Que ce soit la mise en scène, avec les bidons, la chorégraphie tournoyante ou encore le ventilateur assumé. Mention spéciale à Sanja Ilic sur sa caisse. Les lambdas se demanderont pourquoi diable ce vieux monsieur joue les statues vivantes en arrière-plan.

Alors ? Alors, les carottes sont tout aussi cuites pour la Serbie. Je ne vois rien à attendre, ni à espérer de cet ensemble, si ce n’est une élimination, jeudi prochain.

Note personnelle : 7/10 pour la prestation – 4/10 pour la chanson – total = 11/20

SAINT-MARIN

Cette fois, je pense à Sara de Blue, je pense à Vell Baria, à Sebastian Schmidt, à Inas Layachi, à 5th Gen, à tous ces incroyables talents qui auraient pu catapulter Saint-Marin en finale. Où sont-ils ? Que font-ils ? Perdus dans les méandres scabreux d’une sélection injuste et biaisée, qui a suscité les espoirs les plus fous, pour mieux les trahir un à un. Ce n’est pas « Justice pour Valentina » que ces idiots de robots devraient brandir, mais « Justice pour les Eurofans », dont la télévision saint-marinaise et les organisateurs du « 1 In 360 » se sont moqués et dont ils ont été les dupes.

Quant au reste, que voit-on à l’écran grâce à cet extrait ? Moi, j’y vois la lanterne rouge de cette demi-finale. Rien ne fonctionne, ni musicalement, ni visuellement, ni scéniquement. Tout est brouillon, de la chanson à la chorégraphie, en passant par la mise en scène, les costumes et l’harmonie. Et que viennent faire là ces quatre robots ? Est-ce censé être drôle ? Moi, j’ai ri. Mais, j’ai ri d’eux, pas avec eux. Distraire l’attention des téléspectateurs en brandissant des pancartes revendicatives me semble une terrible tactique.

Alors ? Alors, vous les voyez venir de loin : ils vont se faire sèchement éliminer ; ils gémiront sur leur sort ; ils se plaindront que le Concours est injuste, horrible, politique ; ils menaceront de se retirer, de ne plus jamais participer et puis, ils reviendront l’an prochain avec un machin improbable, écrit et financé par Ralph Siegel. Sans doute un duo entre Valentina Monetta et Ladislav Kossar… Et le cycle se perpétuera pour les siècles et les siècles. Amen…

Note personnelle : 5/10 pour la prestation – 4/10 pour la chanson – total = 9/20

DANEMARK

La mécanique est désormais bien rodée pour Rasmussen. Le représentant danois a atteint son mode de croisière. Lui aussi est prêt pour la deuxième demi-finale. Tout est en adéquation : chanson, personnage, costumes, décors, mise en scène. Love Love Peace Peace, il neige sur nos amis Vikings. Vocalement, c’est au point. Visuellement, c’est bleuté, mais réussi. Du solide, à défaut d’être en avance sur son époque. HG a été écrit pour le Melodifestivalen. C’est du Roger Pontare revisité. Et cela se sent…

Alors ? Rendez-vous en finale, bien sûr. Nous y retrouverons le Danemark pour trois minutes typiquement eurovisionesques. Trois très bonnes minutes. À titre personnel, j’aspirerais, l’an prochain, à une proposition danoise plus contemporaine et plus audacieuse.

Note personnelle : 8/10 pour la prestation – 6,5/10 pour la chanson – total = 14,5/20

DEUXIÈME CONCLUSION

Cette deuxième demi-finale est un anti-climax, spécialement sa première partie. Si je reprends mon classement personnel, cela n’est guère fameux :

  1. Danemark – 14,5/20
  2. Norvège – 13/20
  3. Roumanie – 12/20
  4. Serbie – 11/20
  5. Saint-Marin – 9/20

Nous nous retrouverons demain pour la suite !

DEUXIÈME SONDAGE

À votre tour de vous exprimer !

[poll id= »953″]

Et passons à présent au moment tant attendu : les premières répétitions des qualifiés automatiques !

PORTUGAL

Comme attendu, la mise en scène est simplissime. Tout concourt à l’impression d’intimisme. Ceux qui adorent les ballades portugo-portugaises seront transportés au Paradis. Les autres s’ennuieront pieusement durant trois minutes. En ce qui me concerne, je ferais partie des seconds. Je reconnais tout de même à Cláudia et Isaura, un talent gigantesque. Cláudia mérite de voir sa carrière lancée et de devenir une star portugaise reconnue. Pour le reste, c’est vestimentairement hasardeux. On dirait deux copines chez elle, un samedi matin, en mode « on-reste-au-lit-toute-la-journée-devant-des-séries ». Oj est une belle chanson. Certains diront « intemporelle ». D’autres diront « ennuyeuse ». Vous devinez dans quel camp je me situe… En revanche, je ne devine pas clairement le résultat qui attend le Portugal, le 12 mai prochain. Onzième ou douzième, peut-être ? À voir…

ROYAUME-UNI

Storm lave plus blanc que blanc. Ce costume de scène, c’est très blanc. Je me demande si SuRie a une meilleure poudre à lessiver qu’Aisel… Trêve de plaisanteries ! Nous avons déjà disséqué mille fois cette proposition britannique. Nous sommes tombés d’accord : il faut distinguer SuRie, géniale, magnifique, de Storm, soupe tiède de clichés eurovisionesques. L’extrait le montre à nouveau : la chanteuse est impériale ; sa chanson, banale. Quant à la mise en scène, elle est calquée sur celle de l’an dernier : l’artiste devant un accessoire créant une perspective, un raccourci visuel. Pas très emballé, personnellement, par le tournicoti-tournicota, trois petits tours et puis s’en va. Je vois plutôt le Royaume-Uni échouer mollement autour de la vingtième place. J’ai envisagé un temps de voter pour SuRie, juste pour elle, pour la soutenir. Mais là, à la découverte de cet extrait, l’envie m’est passée. Rendez-vous l’an prochain avec, je ne sais pas moi, une chanson intéressante, par exemple ? Cela nous changerait…

ESPAGNE

Ils s’aiment, très fort. Et cette participation à l’Eurovision est le couronnement de leur amour. Concept simple, chanson toute simple, interprétation intimiste… et mise en scène qui s’annonce simpliste. De ce que l’on en voit, Alfred et Amaia se regardent dans le blanc des yeux. Espérons qu’il y ait un peu plus que ça à l’écran… Côté chanson, rien à redire de TC. Elle colle au concept et vice-versa. Une belle carte à jouer pour l’Espagne, comme je l’ai déjà dit précédemment. Néanmoins, cet extrait ne m’a pas convaincu. Ces tenues, par exemple. On dirait deux communiants. Non, il manque encore à tout cela un facteur X qui dynamiserait la mise en scène. Ieva, qui joue sur le même concept, a su profiter de la scène pour créer une narration. À la délégation espagnole d’en utiliser les ressources. Parce que nos deux tourtereaux plantés là, ce n’est pas sublime à l’écran. Sinon, côté vocal, c’est au point.

ALLEMAGNE

Lui, il y a pensé à sa mise en scène ! Michael Schulte reprend son écran LED, comme à la finale allemande, mais avec des graphismes différents. Et ma foi, cela rend à merveille. Les nouvelles images collent encore mieux à son morceau. À l’écran, ce devrait être bluffant, sans être ni kitsch, ni forcé. Voilà qui permettra au représentant allemand de renforcer son message et de marquer positivement les esprits. De cet extrait, l’on entend que Michael est toujours aussi bon interprète. L’ensemble est très cohérent, très bien et devrait tirer une larme aux téléspectateurs. Son histoire est à portée universelle, le télévote devrait suivre. À titre personnel, je suis convaincu. Et c’est la première fois depuis longtemps que j’éprouve autant de sentiments positifs envers une proposition allemande. À confirmer aux prochaines répétitions, mais l’infamie d’une dernière place devrait être épargnée à nos amis teutons.

ITALIE

C’est décidément l’année des mises en scène simplissimes. Ici aussi, nos amis Italiens sont livrés à eux-mêmes sur la gigantesque scène du Concours. Ils l’habitent avec plus d’énergie et de présence que le duo espagnol. J’imagine qu’à l’écran, cela ressemblera à ce que nous avons vu au Festival de Sanremo. Ermal et Fabrizio semblent en tout cas en harmonie. Vocalement, rien à redire de ce que l’on entend. Il y a apparement des effets visuels renforçant le message de leur chanson. NMAFN est, de son côté, un excellent morceau. L’un dans l’autre, l’Italie devrait obtenir une bonne place cette année encore. Tout de même, en l’état, il manque un petit quelque chose. À suivre également aux prochaines répétitions.

FRANCE

Les voici enfin ! Il nous aura fallu nous armer de beaucoup de patience… Curieusement, la mise en scène tout aussi simplissime, passe beaucoup mieux ici. Après cinq visionnages de l’extrait, l’évidence m’apparaît enfin : notre duo français n’est pas statique, lui. Il bouge, se déhanche. Tout de suite, cela crée une dynamique appréciable. Côté vocal, c’est impeccable. Côté costumes, l’ensemble va très bien à Madame. Un peu moins à Monsieur, je trouve. Mais l’on sent l’esprit Jean-Paul Gaultier. Difficile encore de juger du résultat final. La proposition française nécessite la présence d’un public réactif. Mais je suis convaincu que le final du morceau emportera l’Altice Arena et les couronnera. À nouveau, mon instinct me pousse à les voir vainqueurs. Le morceau est fort, le message puissant, le résultat convainquant. Tous les espoirs sont permis. Confirmation aux prochaines répétitions !

TROISIÈME CONCLUSION

Ce sont des premières répétitions et cela se sent. Nos qualifiés automatiques ont tous opté pour une scénographie minimale, sans doute poussés par l’exemple de Salvador Sobral. Pour l’heure, Madame Monsieur sont les seuls à vraiment se détacher du lot. À mon sens, ce sont eux qui ont le mieux réussi leur premier passage sur la scène de l’Altice Arena. Nous retrouverons tout ce beau monde, dimanche, pour leur deuxième répétition. Quant à nous, nous nous retrouverons dès demain pour la fin des répétitions individuelles de la deuxième demi-finale. Passez une bonne soirée et à demain !

TROISIÈME SONDAGE

À votre tour de vous exprimer !

[poll id= »954″]