Dimanche après-midi, je suis chez moi et je repense au parcours d’un chanteur qui rêve de faire l’Eurovision, à tout son chemin. J’ai donc décidé de vous écrire un article, comme si j’avais suivi Imri Ziv pendant tout l’Eurovision, de Tel Aviv à Kiev. Voici une double page exclusive sur ce chanteur, fort apprécié tout au long de cette année. Elles ont été réalisées grâce à tous les articles et interviews que j’ai trouvé à son propos, sur les site de l’Eurovision et les réseaux sociaux. Je me suis aussi demandé s’il pouvait avoir une carrière musicale, après le Concours.

Mais tout d’abord, j’ai très envie d’une petite battle !  Après la finale de The Voice (un désastre total, une fois de plus) et le prochain début des sélections nationales (où les pays participants chercheront leur nouveau candidat pour notre merveilleux Concours), nous opposerons deux candidats. Pour la première battle, place à deux chanteuses françaises, sublimes, magnifiques, grandioses : Marina Kaye et Zaz. Girl Power ! Deux chanteuses à voix, un duel au sommet.

Cet article étant publié en plein mois de juillet, une petite photo de Imri pour conclure cet édito.

LA PREMIÈRE BATTLE DE L’EUROVISION AU QUOTIDIEN : LA FRANCE

 

Marina Kaye

Voilà la sublime Marina ! Qui n’a pas dansé sur son tube magnifique Homeless ?

La chanteuse naît dans le 9e arrondissement de Marseille d’un père français et d’une mère au foyer d’origine kabyle. Elle grandit dans la commune d’Allauch, et étudie au collège Yves Montand qu’elle quittera à l’âge de 15 ans pour partir travailler sur son album à Londres. Elle commence à poster des vidéos de reprises sur Internet à l’âge de dix ans sur sa chaîne YouTube. En 2011, alors qu’elle est âgée de 13 ans, sa meilleure amie Clara l’inscrit à l’émission La France a un incroyable talent. Tout commence  alors pour elle. Elle gagne le concours et les 100.000 euros. Mais la demoiselle a du caractère : elle refuse d’aller au festival Juste pour rire, suite à une altercation avec Gilbert Ozon.

Chanteuse à voix, à l’univers très sombre, Marina étonne avec son album Homeless. Que dire ? Une merveille dans tous les sens du terme et surtout une alchimie à découvrir. Un monde à part, un monde en perdition. Nous ferait-elle l’honneur de représenter la France à l’Eurovision ? C’est le problème majeur. La rumeur est persistante chaque année, mais le rêve s’évanouit à chaque fois en fumée. L’Eurovision est pourtant un défi de taille que je la verrais bien voir relever enfin un jour.

Le 14 septembre, le rappeur et chanteur Soprano annonce un duo avec la jolie chanteuse, sur son album L’Everest qui sort le mois suivant. Le titre Mon Everest est la première chanson de l’album. Soprano explique : « Pourquoi une collaboration avec Marina Kaye ? Déjà parce qu’elle déchire quand elle chante. Ensuite, […] on m’a dit que c’était une Marseillaise. Comme le concept de mon album c’était treize titres pour représenter Marseille avec que des featuring marseillais […], elle collait pile poil à ce que je voulais. » Mon Everest est diffusé pour la première fois en radio le 10 octobre ; le clip officiel est diffusé sur internet le 18 novembre. Le titre est certifié or en début janvier, soit trois mois après sa diffusion.

L’Eurovision, un rôle fait pour elle ? Bien sûr ! Marina serait un des meilleurs choix en interne. Depuis deux ans, avec Amir et la sublissime Alma, tout s’est bien passé pour la France. Mais il faut à présent prendre des risques et cette chanteuse mystique et très simple plait dans l’Europe entière. Le problème est toujours le même : la motivation. Vu que la chanteuse va s’attaquer à son deuxième album, pourquoi ne pas prendre le chemin de l’Eurovision ? Mais pour la demoiselle, tout doit être très simple et surtout, très calculé. Car sous son charme magnifique, elle est très pro. Certaines rumeurs la disent très colérique. L’année dernière, ses conflits avec son père, au sujet de son enfance, ont tourné à l’altercation sur les réseaux sociaux. Son père l’accuse d’être « manipulée et déclare qu’il s’est « battu pour que Marina voit le jour, car personne n’en voulait dans l’entourage. Elle est arrivée au monde dans l’indifférence totale et j’ai été seul durant quinze ans à me sacrifier pour elle (…). Marina a vécu dans une famille unie, dans le Sud, dans une belle maison et pas vraiment dans la pauvreté… Elle n’a pas subi de choses violentes ou une enfance malheureuse ou a été maltraitée. » De son côté, la chanteuse affirme être « choquée et blessée » et que son père voudrait « détruire sa carrière ».

Je ne peux pas m’en empêcher, chaque année, d’être hyper impatient qu’elle soit sélectionnée. Je sens de plus en plus qu’une star française comme elle pourrait nous représenter. Pour moi, ce serait un grand oui. Et pour vous ?

ZAZ

Elle est la nouvelle Edith Piaf. Elle nous étonne par sa simplicité, sa légèreté et surtout, ses manières inimitables. Rien ne changera notre Isabelle Geffroy. Cette sublissime chanteuse est née le 1er mai 1980 à Chambray-lès-Tours (Indre-et-Loire) mêle les styles variété française, folk et soul. Elle a été connue grâce à la deuxième chanson de son premier album, Zaz, intitulée Je veux, qui a été publié le 10 mai 2010. On compte à ce jour quatre albums, ZazRecto versoParis et Sur la route, sortis en 2010, 2013, 2014 et en 2015, respectivement.

Voilà la chanteuse parfaite pour l’Eurovision : simple, volubile, charismatique, ensorceleuse. En résumé, elle a tout pour elle. Sauf peut-être question vie sentimentale. Je ne lui souhaite pas une vie à la Mireille Mathieu, mais pour elle, sa carrière et le respect de ses fans sont toute sa vie. Beaucoup de rumeurs ont circulé sur sa participation au Concours, surtout en 2010, après la première chanson qui l’a fit connaître, On Ira, et en 2014. Hélas, rien ! Une déception ! Elle pourrait être le double féminin de notre gagnant portugais, car  dès qu’elle chante, on est emporté par un flot de sentiments intenses.

Zaz débute comme chanteuse dans le groupe de blues Fifty Fingers. Elle participe à des formations musicales à Angoulême, notamment au sein d’un quintet de jazz. Elle devient l’une des quatre chanteuses d’Izar Adatz (étoile filante), un orchestre de variétés basque de seize personnes, à Tarnos, avec lequel elle fait des tournées pendant deux ans, surtout en Midi-Pyrénéeset dans le Pays basque.

Durant l’année 2002, elle intègre un groupe de rock blues bordelais, « Red Eyes » avec qui elle écume les cafés concerts régionaux, ainsi que quelques dates en pays Breton. En parallèle, elle rejoint (en y remplaçant la chanteuse) le groupe latino-rock Don Diego. Elle signe son accord avec Don Diego. Ce groupe mélange la musique française et espagnole auxquelles s’ajoutent des influences afro, arabo-andalouse ou latino. Don Diego fait les premières parties de Yuri Buenaventura et Bernard Lavilliers. Elle participe dans le cadre du groupe au Festival Musiques Métisses d’Angoulême.

J’ ai pu voir un de ses concerts. Moi qui déteste ce genre, j’ai été emporté par la simplicité de cette interprète qui donne tout sur scène. Mais depuis un petit moment, elle préfère s’effacer, vu qu »elle a beaucoup donné sur scène. Quant à sa reprise de l’album Paris, les critiques ont été très fortes et tous les journalistes ont trouvé son album sans originalité.

Eh oui, cette interprète a la main sur le cœur et connait les rigueurs de la véritable vie d’artiste, des métros, des petites salles et surtout la rue. Elle serait selon moi vraiment formidable dans le rôle de la nouvelle artiste qui ferait chavirer les cœurs de l’Europe à Lisbonne, lors de l’Eurovision. Moi, je vote pour. Car, avant de devenir une star mondiale, Zaz a déjà donné des concerts aux Etats-Unis, en Russie ou encore en Amérique Latine. Quant à ses origines, la jeune femme chantait à la gloire des produits régionaux.

Un album sans légitimité ? Même s’il sera sûrement le succès de cette fin d’année, ce dernier album de Zaz souffre de nombreux problèmes, tous causés par la chanteuse. Tout d’abord, le manque de légitimité. Zaz chante Paris, car c’est là qu’elle a rencontré le succès. Cela semble être la seule raison pour elle. Mais les chansons reprises et surtout la tristesse de cet album, sont aussi pour elle une manière de rendre hommage à cette ville qui lui a permis d’avoir accès à tout ce qu’elle fait aujourd’hui.

Sauf que les chansons ont été reprises comme ça, sans rien de plus, et la plupart d’entres elles n’apportent aucun charme aux originaux. Sinon, quand on lui demande là où elle se sent le mieux à Paris, elle répond, toujours selon chartsinfrance : « Je déplore le fait qu’il n’y ait pas assez d’espaces verts. C’est pourtant là où je me sens le mieux. » Notre Zaz n’ aime pas la mondialisation ! Aurait-elle sa place à l’Eurovision ? Faire l’Eurovison, est-ce une erreur pour elle ? J’ai cherché un peu et elle ne parle pas du Concours. Alors, ou bien elle n’adhère pas ou bien la rumeur de sa participation n’ est vraiment qu’une rumeur. Mais ça, on ne le saura peut-être jamais !

Mon avis général ? Moi, je n’ai aucun avis tranché, pour une fois. Je suis partagé parce que dans mon for intérieur, je sais qu’aucune de ces deux chanteuses ne fera l’Eurovision. Sauf si l’on gagne… Mais va-t-on gagner un jour ? Telle est la question que je me pose ! En tout cas, si Marina participe un jour, on gagne, c’est sûr ! Cette chanteuse a un potentiel énorme ! Même chose pour Zaz. Le problème est différent. Si la chanson est pop, je ne la sens pas. Une artiste comme elle ne nous fera pas du « boum boum ». Mais cette année, le Portugal a vraiment créé la surprise. Et Zaz est comme notre gagnant portugais : elle possède cette différence qui permet de gagner, cette simplicité, ce naturel.

 

LES RÉSULTATS

60 POUR MARINA KAYE

40 POUR ZAZ    

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Imri Ziv ou comment j’ai réalisé mon rêve de faire l’Eurovision

Un chanteur sublime

Un chanteur simple

 

Un garçon travailleur

Aujourd’hui, je vais vous raconter l’histoire d’Imri, un bel Israélien qui avait un rêve : faire l’Eurovision.

Mais qui est Imri  ? Pour beaucoup, sur les réseaux sociaux, ce jeune Israélien est un top model. Pour d’autres, il s’agit d’un beau garçon, sans talent particulier, un beau gosse comme il y en a chaque année au Concours, sans plus.

Le beau gosse est né le 12 septembre 1991. Il est surnommé Imri par ses amis. Il est un chanteur et un acteur. Il aime la nature, la fête, ses amis et surtout, le sport. 

Interview qu’il a accordée à Antoine pour l’EUROVISION AU QUOTIDIEN

1. Quel est le mot qui te correspond le plus ?

Gentil.

2. Des loisirs préférés quand tu ne chantes pas ?

Faire du snowboard, plonger et collectionner les avions miniatures.

3. Films/Séries TV préférés ?

Friends.

4. Chanteur préféré de ton pays ?

Nathan Goshen.

5. Chanteur international préféré ?

Freddie Mercury.

6. Si je t’invite à la maison, que dois-je cuisiner pour toi ?

N’importe quoi avec du Nutella !

7. Si je viens dans ton pays, que me montres-tu en premier ?

La plage !

8. Si tu pouvais être quelqu’un d’autre pendant une journée, qui serais-tu ?

Je serais un astronaute dans l’espace pour une journée, n’importe laquelle.

9. Que veux-tu que l’on retienne de ta chanson ?

Le message de la chanson est qu’il ne faut pas oublier de se sentir en vie.

10. Outre gagner l’Eurovision, quel est ton plus grand rêve en ce moment ?

Trouver l’amour.

Imri est né à Hod HaSharon, en Israël. Lors de son service militaire obligatoire, il participe à une comédie musicale. Depuis, le beau chanteur nous a montré ses talents de danseur à deux reprises à l’Eurovision. Mais il a eu envie de plus, il en a eu assez de servir de doublure. Avec sa motivation intacte, le beau Imri s’inscrit à l’Hakokhav Haba. Il monte sur la scène et affronte en chantant une rivale assez effacée et un groupe de beatbox peu utile. Le beau Imri l’emporte et le voilà en route pour Kiev !

Quant à sa vie privée, je m’interroge beaucoup, mais rien de rien : le silence. Certains prétendent qu’il vit le grand amour avec un garçon, d’autres qu’il est un célibataire endurci, d’autres qu’il est comme notre Mans Zelmerlöw. Donc, la seule chose officielle que l’on connaît de lui est sa carrière. Il adore les boîtes de nuit, ses amis, la plage, Tel Aviv et son chat. La suite de sa carrière s’annonce incertaine : un duo avec Harel Skaat, un nouveau single et un feuilleton. Il veut également continuer sa carrière de top model. Selon certains, il aurait reçu une proposition des États-Unis. Vrai ou non, on lui souhaite le meilleur ! Bonne chance pour la suite, Imri !

 J’ai parcouru tous les articles, photos et rumeurs à son propos (et vous savez à quel point je suis performant) et je n’ai lu que du positif sur ce garçon souriant, vif et au sourire ravageur. Avec le représentant autrichien, Nathan Trent, il a été l’un des concurrents avec le plus de joie de vivre. Je vous ai donc fait un petit récapitulatif en photo de son parcours, comme un petit journal intime. Bien sûr, je n’étais pas avec lui, mais j’aurais bien voulu le suivra dans cette incroyable aventure dont tous les participants gardent un souvenir mémorable. Car ce Concours qui fait tant rêver les fans est avant tout une incroyable aventure humaine.

L’album d’une année de folie pour Imri Ziv, rien que pour les lecteurs de l’Eurovision au Quotidien

Tout commence pour moi ! Je ne savais pas que je serai le gagnant.

Rencontre avec le champion de l’année dernière. Je vais lui piquer sa place !

Dans quelques minutes, je vais chanter en finale de la sélection israélienne. Mon cœur bat fort.

Je viens de gagner ! Enfin, j’ai l’honneur de représenter Israël à l’Eurovision ! Un rêve…

Le tournage de mon premier clip. Une fête et je suis en plein kiff !

En backstage avant Kiev. En mode beau gosse.

Arrivé a Kiev, je suis stressé, mais j’y vais. Dans quelques heures, j’apprendrai ma sélection en finale.

Sur la scène de Kiev. J’ai gagné ma place pour la finale. Le rêve continue.

La finale ! Je me prépare, mon cœur tremble.

La finale. Je suis devant des millions de personnes.

J’attends les résultats. Je terminerais 23ème, mais ce n’est pas grave, j’ai passé est un bon moment.

 L’Eurovision, un moment de rêve et d’amitié. Un salut à tous les participants de cette sublime aventure !

Avec les représentants suédois et espagnols. Les beaux gosses en action !

Avec la représentante française et le représentant italien, un sacré comique.

Mon meilleur pote, mais qu’il ne m’appelle pas pour un duo…

Ne comptez pas sur moi pour une telle coiffure.

En mode grimace.

Moi tout simplement

Voilà toute mon histoire ! Merci pour cette merveilleuse aventure !
Bref, si j’avais été en sa compagnie, voilà le reportage que j’aurais fait sur lui. Une seule chose à dire : merci Imri !
Bonne semaine à tous les lecteurs de l’Eurovision au Quotidien, avec le winner grec qui sera le héros de mon prochain article. Un dernier indice pour deviner qui il est : le voilà sur cette photo, en plein vol. À part cela, des nouvelles de l’Eurovision et mon défi avec ZIPO. À dimanche prochain !