Petite surprise aujourd’hui, puisque nous délaissons les rivages de la Méditerranée pour l’Allemagne ! Rien de moins. Retournons en 2013 et revivons le périple d’un candidat allemand qui m’aura beaucoup marqué : le groupe Cascada !
L’EUROSTAR
Cascada est fondé en 2004 par la chanteuse Nathalie Horler, DJ Manian et DJ Yanou. Tous trois travaillaient alors en parallèle et/ou ensemble sur plusieurs projets musicaux. Cascada l’emportera sur les autres et les propulsera vers les sommets. Car le succès est au rendez-vous dès la publication de Miracle, leur premier single, la même année.
Cascada gagne encore en popularité et en reconnaissance en 2005, avec la sortie de son deuxième single, Everytime We Touch.
En 2006, le groupe sort son premier album, porté par Truly Madly Deeply. Son succès s’étend partout en Europe et jusqu’aux États-Unis.
En 2007, Cascada enregistre son deuxième album, annoncé par le single What Hurts The Most. Tous deux sont des réussites équivalentes.
Le groupe atteint le sommet de sa carrière en 2009, à la sortie de son troisième album, emmené par le single Evacuate The Dancefloor. Leur succès est alors mondial et le groupe s’embarque dans une longue tournée.
En 2011, Cascada revient avec un quatrième album, appelé par le single Pyromania. Leur accueil est mitigée. Le groupe sort alors une compilation et un album de Noël.
L’EUROTUBE
En décembre 2012, la télévision publique allemande annonce que douze artistes participeront à sa sélection nationale pour l’Eurovison 2013. Parmi eux, Betty Dittrich, Saint Lu, LaBrassBanda, Die Priester et Cascada.
Unser Song für Malmö, présenté par Anke Engelke, a lieu le 14 février 2013 à Hanovre. Le vote est réparti en trois panels. Primo, les auditeurs des radios publiques allemandes, qui attribuent leurs « douze points » à LaBrassBanda.
Secundo, un jury d’experts comptant notamment en ses rangs Roman Lob, Mary Roos et Peter Urban, qui attribue ses « douze points » à Blitzkids mvt.
Tertio, les téléspectateurs allemands, qui attribuent leurs « douze points » à Cascada.
Avec Glorious, le groupe remporte donc la sélection allemande. Immédiatement, il est la cible d’accusations de plagiat, certains trouvant trop de similarités entre Glorious et l’Euphoria de Loreen. Ils seront rapidement lavés de tout soupçon. Cascada publie alors Glorious au niveau européen.
L’EUROPRESTATION
À Malmö, le groupe, qualifié automatique pour la finale, reproduit en grande partie la scénographie de la finale allemande.
Bien qu’annoncé parmi les favoris, Cascada termine à une piteuse vingt-et-unième place, récoltant à peine 18 points.
PAR LA SUITE
Cascada sort ensuite un album de reprises acoustiques. Par la suite, le groupe publie un single par année. Blink en 2014.
Reason en 2015.
Run en 2017.
Et Back For Good en 2018, le dernier en date.
(avec la collaboration de Pauly)
Je suis assez fan de Cascada même si j ai l’impression que c’est toujours la même chanson , photocopiée à l’infini.
J’avais été surpris de voir Natalie et ses amis se classer si mal. J’étais à Cologne pour la finale et , le groupe étant originaire de la région (Bonn), les fans sur place étaient très motivés…
Je me souviens le buzz incroyable qu’avait fait la participation de Cascada au concours, surtout que les deux années précédentes, ils étaient beaucoup moins sur le devant de la scène ce me semble. Très vite, ça a été l’effervescence totale: top 10 des bookies, eurofans etc etc… Alors que je n’étais pas du tout fan du groupe et de ses titres « boom bomm » (j’avoue qu’ado, Everytime We Touch me les brisait menu, mais que je vivais plutôt pas trop mal « Evacuate The Dancefloor), j’adore Glorious! J’avoue m’être laissé prendre par cette vague d’enthousiasme, j’ai immédiatement adhéré à la proposition, c’était l’occasion inespéré d’avoir un groupe international sur la scène du concours avec un titre extrêmement efficace (et c’est toujours le cas aujourd’hui) et mémorable. De surcroît, pendant la promo de leur participation, le groupe avait l’air très sympathique, et même si ce n’est pas le critère n°1 de sélection d’un artiste à l’Eurovision, c’est toujours appréciable. Glorious dégageait une forme de puissance dans son style et Natalie le portait très bien sur scène… jusqu’au soir du concours où elle s’est viandée de ouf en loupant lamentablement sa première partie de presta à cause d’une improbable, mais pas impossible, erreur de départ qui a dû lui coûter de très précieux points… C’est depuis que je me méfie particulièrement de ce genre de titres qui suscitent un enthousiasme débordant et finissent dans le mur, d’où les pincettes que j’ai prises avec notre joyeux trio norvégien cette année… #confessionintime Après, j’avoue que même si j’adore Glorious (we are Glo-Glo-Glo we are Glo!), la faute à l’effet concours peut-être, je n’écouterais pas en boucle la disco du groupe aussi sympathique et dansante soit-elle… D’ailleurs, depuis le concours, leur carrière a semble t-il subi un petit coup de frein, parce que pour le coup, on ne les entend plus tellement, du moins en France…
Par contre, un petit mot sur cette finale nationale allemande: j’en garde un excellent souvenir de par la qualité et la diversité des titres qui y étaient proposés, je me souviens notamment de Lieblingslied de Mia Diekow, qui avait été particulièrement appréciée par le rédacteur de l’article de l’époque ce me semble (? Si tu es là, n’hésite pas à confirmer ou infirmer ce vague souvenir :), de La La La, de Little Sister… des curés avec la chanteuse lyrique (help)… Et évidemment de la BrassBanda…
Coucou Sakis,
j’ai adoré cette chanson de Cascada et le fait qu’avec elle ils puissent représenter l’Allemagne.
Malheureusement ils n’ont pas eu l’air de se préparer avec sérieux, comptant sur le star system.
Je pense aussi que cette année-là, l’Allemagne a payé le mécontentement de plusieurs pays européens dû à son rôle de gendarme financier en Europe.
Mais cela n’enlève rien au talent de Cascada.
– Cas typique d’une chanson peu originale qui devait se suffire pour réaliser un bon résultat au concours grâce à la notoriété du groupe. Mais ça n’a pas suffi car ça manquait cruellement de personnalité à mon avis et ça confirme qu’envoyer ds célébrités voire des stars internationales est loin d’être toujours une assurance tout risque !
– D’où les difficultés accrues de faire le » bon dosage » entre le choix d’un interprète très connu et d’n interprète totalement inconnu…