DIMANCHE 11 FÉVRIER

C’est demain que seront dévoilées les trois chansons en lice pour représenter la Grèce à Lisbonne. Mais quelles sont les dernières nouvelles du front grec ? Faisons le point !

Les trois artistes sélectionnés ont continué leur promotion : ils ont donné des interviews et se sont montrés à des événements culturels et mondains. Ainsi, les Xorostalites ont été officiellement invités par le maire de Patras. Ils ont été très chaleureusement accueillis par les habitants de la ville et ont donné un concert fort applaudi. Ils ont confirmé que tout était prêt pour la finale.

De son côté, Areti Ketime a accordé une interview au journaliste Yiannis Poulopoulos. Elle a présenté les membres de son équipe. Ses choristes seront Elena Stratigopoulou, Natasha Kampastana, Antonia Challiori et Chrysanthi Georgantas. La direction artistique et la chorégraphie seront assurées par Anna Athanasiadis. Les costumes seront créés par Anthia Hatzidaki ; les bijoux, par Mariza Deborah. Sur la bande-son, on retrouve Stavroula Spanou (santouri), Kostas Fortzas (clarinette), Nikos Samaras (trompette), Nikos Gyra (basse), Michalis Bakalis et Eva Kanellou (percussions).

Gianna Terzi a, elle aussi, donné une longue interview au journaliste Athanasios Voyiaris. Elle y a déclaré avoir énormément travaillé avec ses producteurs pour concevoir sa chanson. Elle estime que cette dernière est susceptible de plaire à tous les Grecs, mais aussi aux Européens. Le résultat est une ode à son pays et la première chanson qu’elle a écrite en grec. Sa composition est lyrique et émouvante : il s’agit d’une chanson plutôt mid-tempo, avec des éléments ethniques et un refrain polyphonique dynamique.

Cependant, les médias grecs relaient des rumeurs inquiétantes : l’organisation de la finale nationale ne serait que chaos et problèmes. Au point que certains se demandent si elle aura bien lieu. Quant à Giorgos Kapoutzidis, commentateur habituel du Concours, il a annoncé qu’il n’officierait pas cette année. La nouvelle équipe de l’ERT n’a pas pris contact avec lui et apparemment ne souhaite pas travailler avec lui. Il en serait de même pour sa collègue, Maria Kozakou. Au final, ce serait la journaliste Dimitra Akriotou qui serait pressentie pour présenter la finale et commenter l’Eurovision. L’idée de ce morceau lui est venue de la nostalgie qu’elle éprouvait chaque fois qu’elle séjournait loin de son pays. Pour l’écrire, elle a été aidée par Michalis Papathanasiou, Dimitris Stamatiou et Maris Kalimeri. Enfin, en ce qui concerne l’Eurovision, il s’agit d’une excellente occasion pour elle de se faire connaître et reconnaître.

LUNDI 12 FÉVRIER

L’ERT a décidé de repousser de trois jours la présentation des chansons en lice. Celle-ci aura finalement lieu ce jeudi 15 février, à la place d’aujourd’hui. La raison est simple : les maisons de disques impliquées n’ont toujours pas signé le contrat proposé par l’ERT, qui exige notamment le versement d’une caution. Si l’une d’entre elles s’y refusait, son candidat serait éliminé et la finale grecque pourrait sérieusement être remise en question. Selon Gregory Melas de Newsit, les maisons de disques auraient formé un front commun face à l’ERT, afin d’assouplir les conditions de participation et réduire les montants demandés.

Pendant ce temps-là, les médias grecs et les réseaux sociaux font état d’une rumeur persistante : la sélection d’Eleni Foureira par la télévision chypriote aurait perturbé les plans de l’ERT. La télévision grecque réfléchirait à l’opportunité de reprendre un quatrième candidat, éliminé précédemment, pour donner plus de poids à sa finale. Selon la rumeur, il pourrait s’agir de Panayotis Koufogiannis (ci-dessous), seul susceptible de rivaliser avec Eleni, tout en répondant aux conditions de participation fixées préalablement par l’ERT. Si cela s’avérait vrai, cela ne manquerait pas de piquant, puisque Panayotis est… chypriote et une grande star dans son pays d’origine. Il avait d’ailleurs terminé deuxième de la sélection chypriote en 2015. Bref, affaire à suivre…

(avec la collaboration de Pauly)